James Joyce

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James Joyce
James Joyce en 1918.
Naissance 2 février 1882
Décès 13 janvier 1941
Activité écrivain, poète
Nationalité Irlande Irlandaise
Œuvres principales Ulysse, Finnegans Wake, Les Gens de Dublin

James Augustine Aloysius Joyce (2 février 1882 à Dublin - 13 janvier 1941 à Zurich), romancier et poète irlandais expatrié, considéré comme un des écrivains les plus influents du XXe siècle. Ses œuvres majeures sont un recueil de nouvelles Les Gens de Dublin (1914) et des romans Dedalus (1916), Ulysse (1922), et Finnegans Wake (1939).

Bien qu'il ait passé la majeure partie de sa vie en dehors de son pays natal, l'expérience irlandaise de Joyce est essentielle dans ses écrits et est la base de la plupart de ses œuvres. Son univers fictionnel est ancré à Dublin et reflète sa vie de famille, les événements, les amis (et les ennemis) des jours d'école et de collège. Ainsi, il est devenu à la fois le plus cosmopolite et le plus local des grands écrivains irlandais [1].

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Dublin, 1882-1904

James Augustine Joyce naît, en 1882, dans une famille catholique romaine dans la banlieue de Dublin. Il est l'aîné de dix enfants survivants, deux de ses frères et sœurs sont morts de la fièvre typhoïde.

Son père, originaire de Cork, possède une petite usine de sel et de chaux. En 1887, il est employé comme receveur des impôts par la Dublin Corporation. La famille déménage alors dans la nouvelle banlieue à la mode de Bray.

En 1891, James écrit son premier poème Et Tu Healy sur la mort de Charles Stewart Parnell. Son père le fait imprimer et en envoie une copie à la Bibliothèque du Vatican. En novembre de la même année, John Joyce entre dans la "Stubbs Gazette" (un registre officiel de la banqueroute). À partir de cette époque-là, la famille s'enfonce progressivement dans la pauvreté, causée par l'alcoolisme du père et, de ce fait, à sa mauvaise gestion financière [2].

En 1888, Joyce entre chez les jésuites au Clongowes Wood College, dans le comté de Kildare pour y commencer ses études. Il en sort en 1892, lorsque son père ne peut plus de payer les redevances. Il entre alors à l'école des Christian Brothers sur North Richmond Street à Dublin, avant qu'on ne lui offre une place au collège jésuite de Dublin Belvedere College en 1893 : offre faite dans la perspective d'intégrer l'ordre des jésuites. Mais Joyce rejette le catholicisme dès l'âge de 16 ans [3].

La statue de James Joyce à Dublin
La statue de James Joyce à Dublin

En 1898, il entre à l'University College de Dublin, où il suit un enseignement de lettres et de langues modernes (français et italien). Il fréquente les cercles littéraires de la ville. Sa critique de la dernière pièce d'Ibsen, en 1900, lui vaut une lettre de remerciement de la part de l'auteur norvégien. Durant ces années, il écrit de nombreux articles et au moins deux pièces de théâtre, aujourd'hui perdues. La plupart des amis qu'il se fait à l'université deviendront des personnages de son œuvre.

Après son diplôme de UCD, en 1903, il fait un premier séjour à Paris, officiellement pour étudier la médecine mais en réalité il dilapide l'argent que sa famille avait pu difficilement lui procurer. Il revient en Irlande après quelques mois, lorsqu'un cancer est diagnostiqué chez sa mère. Il refuse de prier à son chevet et révèle ainsi son agnosticisme. Après la mort de sa mère, il continue de boire beaucoup et les conditions de vie au foyer des Joyce deviennent très mauvaises. Il vivotte en écrivant des compte-rendus de livres, en enseignant et en chantant. En 1904, il remporte la médaille de bronze au Feis Ceoil [4].

Le 7 janvier 1904, il écrit en un jour une esquisse autobiographique intitulée Portrait de l’artiste, qui est rejeté par le magazine libre penseur Dana. Il décide lors de son 22e anniversaire de développer l'histoire en un long roman Stephen le héros, dont la forme élaborée paraîtra sous le titre Dedalus (Portrait de l’artiste en jeune homme). Le 16 juin, il fait la connaissance de Nora Barnacle, jeune femme originaire du Connemara, Comté de Galway, qui travaille comme femme de chambre. Il en tombe amoureux. Cette date de leur premier rendez-vous est aussi la date de l'action d' Ulysse.

Joyce reste plus souvent à Dublin, buvant énormément. Au cours d'une beuverie, il se bat avec un homme à la suite d'un malentendu au Phoenix Park. Il est recueilli par une vague connaissance de son père, Alfred H. Hunter, qui le ramène chez lui pour le soigner [5]. Hunter, qui est réputé être juif et avoir une femme infidèle, sera l'un des modèles de Leopold Bloom, le personnage principal d'Ulysse [6]. Il fait venir un étudiant en médecine Oliver St John Gogarty, qui formera la base du caractère de Buck Mulligan dans Ulysse. Après être resté dans la Tour Martello de Gogarty pendant six nuits, il la quitte au milieu de la septième à la suite d'une altercation avec Gogarty, qui dirigeait un pistolet dans sa direction[7]. Il retourne à pied à Dublin, reste chez des amis pour la nuit et envoie le lendemain l'un d'entre eux chercher ses affaires dans la tour. Peu après il rejoint le continent avec Nora.

[modifier] Trieste et Zurich, 1904-1920

Joyce et Nora s'imposent un exil volontaire, d'abord à Zurich, où Joyce doit obtenir, par l'intermédiaire d'un agent en Angleterre, un poste d'enseignant en anglais à l'école Berlitz. Mais l'agent a été escroqué et le directeur de l'école l'envoie à Trieste, à l'époque, en Autriche-Hongrie. Là encore, il échoue mais avec l'aide de Almidano Artifoni, directeur de la Trieste Berlitz school, il trouve finalement un poste d'enseignant à Pola, qui fait alors partie de l'Autriche-Hongrie (actuellement en Croatie). Joyce reste là-bas d'octobre 1904 à mars 1905, lorsque les Autrichiens découvrent un réseau d'espionnage dans la ville et expulsent tous les étrangers. Avec l'aide d'Artifoni, il retourne alors à Trieste et commence à enseigner l'anglais. Il reste à Trieste pendant la majeure partie des dix années suivantes [8].

Cette même année, Nora donne naissance à leur premier enfant, Giorgio. Il peut alors persuader son frère, Stanislaus, de le rejoindre à Trieste, et lui assure un poste d'enseignant à l'école. Officiellement, il s'agit de répondre au besoin de l'école et d'offrir à son frère une vie plus intéressante que celle que lui procure le simple emploi de clerc qu'il a laissé à Dublin. Mais, en réalité, Joyce espère ainsi augmenter les maigres revenus de sa famille avec les gains de son frère [9]. Les relations entre Stanislaus et James se tendent pendant toute cette période où ils vivent ensemble à Trieste, principalement en raison de la tendance de James à « flamber » et à boire [10]).

Un de ses étudiants à Trieste est Ettore Schmitz (plus connu sous le pseudonyme de Italo Svevo); ils se sont connus en 1907 et sont devenus amis, s'échangeant des critiques mutuelles. Schmitz est juif, et devient le principal modèle du personnage de Leopold Bloom dans Ulysse ; la plupart des détails concernant le judaïsme contenus dans Ulysse (roman) proviennent des réponses de Schmitz aux questions de Joyce. Joyce passe la plupart du reste de sa vie sur le continent. C'est à Trieste qu'il commence à souffrir de ses problèmes oculaires qui se traduiront par une douzaine d'opérations jusqu'à sa mort.

Nostalgique de l'errance du début de sa vie, Joyce est frustré de sa vie à Trieste : il déménage à Rome à la fin 1906, ayant obtenu une situation stable dans une banque. Mais il n'aime pas la vie à Rome et retourne à Trieste au début de l'année 1907. Sa fille Lucia naît au printemps de cette année-là.

Joyce retourne à Dublin à l'été 1909 avec Giorgio, pour rendre visite à son père, lui faire faire la connaissance de son fils et publier Les gens de Dublin. Il rend également visite pour la première fois à la famille de Nora à Galway . Alors qu'il s'apprête à retourner à Trieste, il décide d'emmener une de ses sœurs Eva pour aider Nora à s'occuper de la maison. Il ne reste qu'un mois à Trieste avant de revenir à nouveau à Dublin, cette fois comme représentant de propriétaires de cinéma. Il a pour projet d'ouvrir une salle à Dublin. C'est une réussite (qui deviendra un échec en son absence), et il repart à Trieste en janvier 1910 accompagné de son autre sœur, Eileen. Alors qu'Eva a le mal du pays, et retourne à Dublin quelques années plus tard, Eileen passe le reste de sa vie sur le continent, se mariant finalement avec le banquier tchèque Frantisek Schaurek.

Joyce revient brièvement à Dublin à l'été 1912, toujours en conflit avec son éditeur George Roberts à propos de la publication des Gens de Dublin. Son voyage est vain, et à son retour en Italie il écrit le poème « Gas from a Burner » [Gaz d'un Bec], pour critiquer Roberts. Il n'ira plus par la suite en Irlande, malgré les prières de son père et les invitations de son compatriote William Butler Yeats.

Joyce réfléchit en permanence au moyen de gagner de l'argent rapidement. Il pense importer du tweed irlandais à Trieste, mais le projet n'aboutit pas. Cependant, il ne sombre jamais dans la misère, grâce aux revenus tirés de sa place à l'école Berlitz et de cours particuliers. La plupart des personnes qu'il rencontre au travers de ces cours ne lui seront d'aucun secours lorsqu'il voudra quitter l'Autriche-Hongrie pour la Suisse en 1915.

Pour échapper aux difficultés de la vie dans un pays durant la guerre, il s'installe à Zurich cette année-là, et y rencontre celui qui restera son meilleur ami jusqu'à sa mort, Frank Budgen, auquel Joyce se réfèrera en permanence durant la rédaction d'Ulysse et Finnegans Wake. C'est aussi dans cette ville qu'Ezra Pound le signale à l'éditeur et féministe anglaise Harriet Shaw Weaver, qui deviendra le mécène de Joyce, lui fournissant jusqu'à la fin de sa vie assez de livres pour vivre sans avoir à enseigner. À la fin de la guerre, il revient brièvement à Trieste, mais trouve que la ville avait changé, et s'entend encore moins bien qu'avant avec son frère, qui avait été interné dans les prisons autrichiennes à cause de ses positions pro-italiennes. Joyce accepte en 1920 une invitation d'Ezra Pound pour une semaine à Paris, où il va rester durant vingt ans.

[modifier] Paris et Zurich, 1920-1941

À partit de cette époque, Joyce part souvent en Suisse pour des opérations chirurgicales oculaires et pour les traitements de Lucie, qui souffrait de schizophrénie.

Après avoir passé une grande partie de la guerre à Zurich (1915-1919), il retourne à Trieste quelques mois avant de s'installer en 1920 à Paris sur les conseils d'Ezra Pound. Il y rencontre Valery Larbaud, qui le présente au Tout-Paris littéraire, ainsi que Sylvia Beach qui publie l’édition originale d'Ulysse en 1922 et Adrienne Monnier qui en publie la traduction française en 1929. Le livre lui donne de nombreux ennuis avec les censeurs anglo-saxons. À partir de 1923, il commence son « Work in Progress » (aidé de Samuel Beckett), dont il devait faire paraître pendant plus de quinze ans de nombreux fragments dans Transition, soit sous forme de plaquettes (notamment Anna Livia Plurabelle en 1928), avant la publication complète sous le titre de Finnegans Wake, simultanément à Londres et à New York en 1939. Joyce voyage souvent en Suisse pour des opérations des yeux et des traitements pour Lucia qui souffre de schizophrénie. À Paris, Maria et Eugene Jolas nourrissent Joyce pendant les longues années où il écrit Finnegans Wake. Sans leur indéfectible soutien (et aussi sans le soutien financier d'Harriet Shaw Weaver), il est probable que ses livres n'auraient jamais été finis ou publiés. Dans leur magazine littéraire Transition, aujourd'hui légendaire, les Jolas publient sous forme de feuilleton plusieurs sections du roman de Joyce sous le titre Work in Progress. (Travail en cours). Joyce retourne vivre à Zurich après l'occupation de la France par les Nazis en 1939. En 1940, "l'Irlandais" (surnom de Joyce depuis son arrivée dans l'Hexagone) s'installe de nouveau en France, à Saint-Gérand-le-Puy, dans l'Allier. Après un an de repos, il décide de retourner à Zurich, pour y finir sa vie. Le 11 janvier 1941, il est hospitalisé pour une perforation d'un ulcère au duodenum. Après plusieurs jours de sursis, il tombe dans le coma. Il se réveille à deux heures du matin le 13 janvier 1941 et demande à une infirmière d'appeler sa femme et son fils avant de perdre à nouveau conscience. Ils sont en chemin lorsqu'il meurt, quinze minutes plus tard. Il est incinéré au cimetière de Fluntern à portée des rugissements des lions du zoo de Zurich. Sa femme Nora, qu'il avait finalement épousée à Londres en 1931, lui a survécu pendant dix ans. Incinérée également, elle repose à ses côtés ainsi que leur fils, mort en 1976.

[modifier] Influences

Joyce a été l'objet de nombreuses études. Il a exercé une grande influence sur des écrivains aussi divers que Samuel Beckett, Jorge Luis Borges, Flann O'Brien (qui fait de l'écrivain un des protagonistes de son roman L'archiviste de Dublin), Máirtín Ó Cadhain, Salman Rushdie, Philippe Sollers, Raymond Queneau, Thomas Pynchon, William Burroughs, Jack Kerouac, Robert Anton Wilson, Joseph Campbell, Barry McCrea et bien d'autres.

Nombre de critiques du XXe siècle ont prétendu que l'œuvre de Joyce avait eu un effet désastreux sur la fiction moderne et post-moderne, créant des générations d'écrivains qui abandonnaient la grammaire, la cohérence et la trame de leur histoire en faveur de divagations nombrilistes illisibles. Des intellectuels comme Vladimir Nabokov portaient un regard mitigé sur les ouvrages de Joyce, encensant certains livres tout en en condamnant d'autres.

L'influence de Joyce s'exerce aussi dans d'autres domaines que la littérature. Ainsi, la phrase « Three Quarks for Muster Mark » (Trois quarks pour Monsieur Mark) dans Finnegans Wake est à l'origine du mot quark utilisé en physique nucléaire ; il a été proposé par le physicien Murray Gell-Mann, qui en avait fait la découverte scientifique. La phrase est chantée par un chœur d'oiseaux de mer et signifie « trois acclamations » ou -- d'après les notes de Joyce-- « trois railleries ».

Le philosophe Jacques Derrida a écrit un livre sur l'usage du langage dans Ulysse, le philosophe américain Donald Davidson a comparé Finnegans Wake avec les textes de Lewis Carroll. Le psychanalyste Jacques Lacan a consacré ses séminaires de 1975-1976 à l'exposition d'un de ses grands concepts, le "sinthome", inspiré par son étude de l'œuvre et de la personnalité de Joyce. Vladimir Nabokov admirait beaucoup Ulysse, le citant parmi les œuvres majeures de la prose du XXe siècle, avec La Métamorphose de Franz Kafka. Jorge Luis Borges portait aux nues Finnegans Wake.

Finnegans Wake revient plusieurs fois dans le roman de Tom Robbins Fierce Invalids Home from Hot Climates. Joyce est fêté chaque année le seize juin à Dublin par le Bloomsday. À Dedham, Massachusetts, a lieu chaque année la Promenade James Joyce, course de dix kilomètres mêlée de lectures des œuvres de l'auteur.

[modifier] Œuvres majeures

Poésie

Romans

A Portrait of the Artist as a Young Man est une réécriture presque complète du roman Stephen Hero, dont Joyce, dans un accès de colère, avait détruit une partie du manuscrit lors d'une dispute avec Nora. Il s'agit d'un roman autobiographique du passage à l'âge adulte. Joyce y raconte la maturité et la conscience de soi d'un jeune homme doué, dans ce künstlerroman, c’est-à-dire l'histoire du développement personnel de l'artiste. Le personnage central, Stephen Dedalus, est basé sur James Joyce en personne [11]. Quelques signes avant-coureurs des techniques que Joyce sera amené à utiliser plus tard de manière répétée, comme l'utilisation du monologue intérieur et des références à la réalité psychique du personnage plutôt que son environnement réel, sont évidents dans ce roman. Joseph Strick a réalisé un long métrage à partir de l'ouvrage en 1977 avec notamment Luke Johnston, Bosco Hogan, T.P. McKenna et John Gielgud.

Alors qu'il complétait son travail sur Dubliners (Les gens de Dublin) en 1906, Joyce envisagea d'ajouter une autre histoire centrée sur un scénariste de publicité juif du nom de Leopold Bloom sous le titre d'« Ulysse». Bien qu'il n'ait pas inclus cette histoire dans l'œuvre à l'époque, il commença finalement à travailler sur un roman basé à la fois sur le titre et l'idée d'origine en 1914, dont l'écriture fut achevée en octobre 1921. Il consacra trois mois supplémentaires à la relecture et à la correction de l'ouvrage, avant d'arrêter toute son activité peu avant la date butoir qu'il s'était lui-même imposée, c’est-à-dire l'anniversaire de ses quarante ans (2 février 1922).

Nouvelles

Les expériences irlandaises de Joyce constituent un élément essentiel de ses écrits, et apportent tous les cadres pour sa fiction et une grande part de la matière de ses histoires. Son premier ouvrage de nouvelles, Les gens de Dublin ou Dublinois dans l'édition Pléiade de Jacques Aubert (Dubliners en anglais), est une analyse pénétrante de la stagnation et de la paralysie de la société de Dublin. Les nouvelles contiennent des « épiphanies », un mot particulièrement utilisé par Joyce, par lequel il décrivait une soudaine prise de conscience de l'« âme » de quelque chose. La dernière histoire, également la plus connue de l'ouvrage, « The Dead » (« Les morts » en anglais), fut mise en scène par John Huston en 1987.

Théâtre

Essais

  • Critical Writings (Essais critiques) (2000)

[modifier] Citations

  • L'homme et la femme, l'amour qu'est-ce ? Un bouchon et une bouteille. (Ulysse p.85)
  • La reproduction est le commencement de la mort. (Ulysse p. 26)
  • Est-ce que personne ne comprend ? (sur son lit de mort)

[modifier] Citations à propos de Joyce

  • Dans une journée de Dublin, il est possible de retrouver l'Odyssée tout entière. (Michel Butor)
  • Joyce connaît l'âme féminine comme s'il était la grand-mère du diable. (Carl G. Jung)
  • Il est presque infini. (Jorge Luis Borges)

[modifier] Bibliographie

[modifier] Sur James Joyce

  • Joyce et Cie, dans Théorie des exceptions Philippe Sollers Folio Essais Gallimard n°28
  • James Joyce (Dubliners, A portrait...), chez Ophrys (collection "Des auteurs et des Œuvres") par Lorie-Anne Duech.
  • Auteur central dans le graphic novel autobiographique d'Alison Bechdel: Funeral Home (Denoël)
  • Les écrivains irlandais
  • Adams, David. Colonial Odysseys: Empire and Epic in the Modernist Novel. Cornell University Press, 2003. ISBN 0-8014-8886-9.
  • Beaulieu, Victor-Lévy, James Joyce, L'Irlande, Le Québec, Les Mots ESSAI HILARE,(ED.)Trois-Pistoles.2006,ISBN 2-89583-140-8
  • Borges, Jorge Luis, (ed.) Eliot Weinberger, Borges: Selected Non-Fictions, Penguin (October 31, 2000). ISBN 0-14-029011-7.
  • Bradley, Bruce. James Joyce's Schooldays. New York: St. Martin's Press, 1982; and Dublin: Gill & MacMillan, 1982. ISBN 9780312439781
  • Budgen, Frank. James Joyce and the Making of 'Ulysses' , and other writings. Oxford University Press, 1972. ISBN 0-19-211713-0.
  • Burgess, Anthony, Joysprick: An Introduction to the Language of James Joyce (1973), Harcourt (March 1975). ISBN 0-15-646561-2.
  • Burgess, Anthony, Here Comes Everybody: An Introduction to James Joyce for the Ordinary Reader , Faber & Faber (1965), ISBN 0571063950; (also published as Re Joyce OCLC 3873146); Hamlyn Paperbacks; Rev. ed edition (1982). ISBN 0-600-20673-4.
  • Clark, Hilary, The Fictional Encyclopaedia: Joyce, Pound, Sollers. Taylor & Francis, 1990. ISBN 978-0-8240-0006-6.
  • Deming, Robert H. (Ed.) James Joyce: The Critical Heritage. Routledge, 1997. ISBN 978-0-203-27490-3.
  • Dettmar, Kevin J. H. (Ed.) Rereading the New: A Backward Glance at Modernism. University of Michigan Press, 1992. ISBN 978-0-472-10290-7.
  • Ellmann, Richard. James Joyce. Oxford University Press, 1959, revised edition 1983. ISBN 0-19-503381-7.
  • Gluck, Barbara Reich, Beckett and Joyce: Friendship and Fiction. Bucknell University Press, 1979. ISBN 0-8387-2060-9.
  • Gravgaard, Anna-Katarina, Could Leopold Bloom Read Ulysses?, University of Copenhagen, 2006.
  • Hopper, Keith, Flann O'Brien: A Portrait of the Artist as a Young Post-Modernist, Cork University Press (May 1995). ISBN 1-85918-042-6.
  • Igoe, Vivien, A Literary Guide to Dublin. ISBN 0-413-69120-9.
  • Levin, Harry, ed., The Essential James Joyce, Jonathan Cape, 1948. Penguin/Jonathan Cape, 1963.
  • MacBride, Margaret, Ulysses and the Metamorphosis of Stephen Dedalus. Bucknell University Press, 2001. ISBN 0-8387-5446-5.
  • Max, D. J., "The Injustice Collector", The New Yorker, 2006-06-19.
  • Nabokov, Vladimir, Lectures on Ulysses: A Facsimile of the Manuscript. Bloomfield Hills/Columbia: Bruccoli Clark, 1980. ISBN 0-89723-027-2.
  • Pepper, Tara. Portrait of the Daughter: Two works seek to reclaim the legacy of Lucia Joyce Newsweek International. March 8, 2003.
  • Quillian, William H. Hamlet and the new poetic: James Joyce and T. S. Eliot. Ann Arbor, MI: UMI Research Press, 1983.
  • Perelman, Bob. The Trouble with Genius: Reading Pound, Joyce, Stein, and Zukofsky. Berkeley, CA: University of California Press, 1994.
  • Read, Forrest. Pound/Joyce: The Letters of Ezra Pound to James Joyce, with Pound's Essays on Joyce. New Directions, 1967.
  • Sherry, Vincent B. James Joyce: Ulysses. Cambridge University Press. 2004. ISBN 0-521-53976-5.
  • Shloss, Carol Loeb. Lucia Joyce: To Dance in the Wake. ISBN 0-374-19424-6
  • Williamson, Edwin, Borges: A Life, Viking Adult (August 5, 2004). ISBN 0-670-88579-7.

[modifier] Documents sonores

  • James Joyce, The Complete Recordings, avec un fascicule: Eugene Jolas, James Joyce. Edited by Marc Dachy. An unpublished book by Eugene Jolas and Jolas-Joyce. A Friendship in the Tower of Babel, an introduction by Marc Dachy, Sub Rosa, SR 60, 2002 (Audio CD + book).

[modifier] Sur Ulysse

  • Blamires, Harry. The New Bloomsday Book: A Guide through Ulysses Routledge. ISBN 0-415--00704-6.
  • Groden, Michael Ulysses in Progress. Princeton, NJ: Princeton University Press, 1977. Paperback Edition. Princeton, NJ: Princeton University Press, 1987.
  • Kenner, Hugh. Ulysses. London: George Allen and Unwin. 1980. ISBN 0-04-800003-5.
  • Mood, John. Joyce's "Ulysses" for Everyone, Or How to Skip Reading It the First Time. Bloomington, Indiana: Author House, 2004. ISBN 1-4184-5104-5

[modifier] Sur Finnegans Wake

  • Beckett, Samuel; William Carlos Williams; et al. Our Exagmination Round His Factification For Incamination Of Work In Progress. Shakespeare and Company, 1929.
  • Burgess, Anthony (ed.) A Shorter 'Finnegans Wake', 1969.
  • Campbell, Joseph and Henry Morton Robinson. A Skeleton Key to Finnegans Wake, 1944. New World Library; New Ed edition (May 10, 2005) ISBN 1-57731-405-0.
  • Concic-Kaucic, Gerhard Anna. /S/E/M/EI/ON/ /A/OR/IST/I/CON/ II oder zur Autobiographie Sem Schauns. Wien: Passagen Verlag, 1994. ISBN 3-85165-039-5.
  • McHugh, Roland. Annotations to Finnegans Wake The Johns Hopkins University Press, 1991. ISBN 978-0-8018-4190-3.
  • Tindall, William York. A Reader's Guide to Finnegans Wake. Syracuse University Press, 1996 (First published 1969).

[modifier] Biographie

  • Richard Ellmann: Joyce, Gallimard, 1962 repris dans la coll. L'Imaginaire en deux volumes.
  • John McCourt : The Years of Bloom , Lilliput Press, 2000
  • Brenda Maddox :La vérité sur les rapports de Nora et James Joyce, Albin Michel, 1990
  • Jacques Aubert : Introduction à l'esthétique de James Joyce, édition Marcel Didier, 1973
  • Jacques Trilling et Jacques Derrida : James Joyce ou l'écriture matricide , Circe, 2001
  • Jacques Prescott : James Joyce, Lettres Modernes, 1959
  • Edna O'Brien : James Joyce, Fides, 2001
  • J. Mercanton  :Les heures de James Joyce , Actes Sud, 1993

[modifier] Notes et références

  1. McCourt, John (mai 2001). Les années de Bloom: James Joyce à Trieste, 1904-1920. Le Lilliput Press. ISBN 1901866718
  2. Richard Ellmann, P. 132
  3. Ellmann, P. 30, 55
  4. [http://feisceoil.ie/ Feis Ceoil
  5. Ellmann, P. 162
  6. Ellmann, P. 230
  7. Ellmann, P. 175
  8. Ellmann, P. 175
  9. Selon Ellmann, Stanislaus James permis de recueillir sa rémunération », de simplifier les choses» (p. 213)
  10. La pire des conflits ont été, en juillet, 1910 (Ellmann, pp. 311-313
  11. MacBride, Margaret : Ulysse et de la Métamorphose de Stephen Dedalus p.14

[modifier] Liens externes

Sur James Joyce

Sur Dubliners

Sur Ulysses

Sur Finnegans Wake (web)

Sur les Poèmes and Les Exilés