Indre (Loire-Atlantique)

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Indre
Carte de localisation de Indre
Pays France France
Région Pays de la Loire Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique Loire-Atlantique
Arrondissement Arrondissement de Nantes
Canton Canton de Saint-Herblain-Ouest-Indre
Code Insee 44074
Code postal 44610 (Basse-Indre, Haut-Indre)

44620 (Indret)

Maire
Mandat en cours
Jean-Luc Le Drenn
2008-2014
Intercommunalité Nantes Métropole
Latitude
Longitude
47° 11′ 58″ Nord
         1° 40′ 12″ Ouest
/ 47.199444, -1.67
Altitude 0 m (mini) – 26 m (maxi)
Superficie 4.72 km²
Population sans
doubles comptes
3 688 hab.
(2006)
Densité 781 hab./km²

Indre (ɛ̃dʁ(ə)) est une commune française, située dans le département de Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. Elle se situe à 8km à l'ouest de Nantes. Ses habitants sont appelés les Indrais et Indraises.

Historiquement Indre fait partie de la Bretagne, dans le pays historique du Pays Nantais. Son nom breton est Antr ou Endrez. La ville est aussi appelée « La cité des trois îles ».

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Situation

Situation de la commune d'Indre dans le département de Loire-Atlantique
Situation de la commune d'Indre dans le département de Loire-Atlantique

La commune se situe à 8km à l'ouest de Nantes, à cheval sur l'estuaire de la Loire, sur l'ancien lit de la Loire avant son aménagement. Elle est avec Nantes l'une des deux seules communes s'étalant sur les deux rives de l'estuaire.

[modifier] Paysages

La commune est formée de trois anciens ilôts de granit situés en amont de l'estuaire de la Loire. Après l'aménagement de la Loire au XVIIIe siècle et la création de digue qui a eu pour conséquence le dépôt de sédiments, Basse-Indre et Haute-Indre se sont peu à peu ancrées sur la rive nord tandis qu'Indret s'est ancrée sur la rive sud.

[modifier] Communes limitrophes

La loire depuis Basse-Indre
La loire depuis Basse-Indre
Couëron Couëron | Saint-Herblain Saint-Herblain
Couëron N Saint-Herblain
O    Indre    E
S
Saint-Jean-de-Boiseau La Montagne Bouguenais
Enclave:

[modifier] Climat

La commune est située dans une région soumise à l'influence océanique dont la pénétration est favorisée par l'estuaire de la Loire et l'absence de relief notable. Les pluies sont fréquentes mais peu intenses et peuvent varier d'une année à l'autre. Dû à sa position géographique le climat est peu diversifié entre les deux rives de la Loire, qui peuvent faire barrière notamment à la pluie. Les hivers sont doux et les étés faiblement chauds. Le tableau suivant donne une idée du climat bisontin en comparaison avec la moyenne nationale et quelques villes symboliques[1],[2]:

Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Brest 1749 h/an 1 109 mm/an 9j/an 11j/an 74 j/an
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h / an 767 mm / an 1 j / an 31 j / an 1 j / an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Indre 1 956 h/an 789 mm/an 5 j/an 14 j/an 58 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Les records de température maximale et minimale sur Indre sont respectivement de 40,3°C le 12 juillet 1949 et - 15,6°C le 15 février 1956[3]. Le jour le plus pluvieux était le 7 juillet 1977 avec 94,9 mm en 24 heures.[4]

[modifier] Voies de communications

[modifier] Par routes

Indre est desservi via terre à l'extrême nord de la commune par la D107 (surnommé la route des sables), qui traverse le milieu de Basse-Indre, ainsi que la D75 allant jusqu'à l'embarcadère du bac. Dans sa continué et de l'autre rive (gauche), la D358 longe la commune dans l'extrémité sud. La Loire traverse la commune le long de Haut-Indre et entre Basse-Indre et Indret.

[modifier] Transports en commun

La commune est desservie par le réseau TAN avec les lignes 81 à Basse-Indre et Haut-Indre ainsi que la ligne 89 à Indret.

[modifier] Transports ferroviaires

Indre est à proximité de la gare « La Basse-Indre - Saint-Herblain », située dans le sud-ouest de Saint-Herblain. Celle-ci porte le nom de Basse-Indre du fait de l'importance de la commune aux débuts du chemin de fer, avec ces forges. Elle est desservie par la ligne 1 du TER Pays de la Loire.

[modifier] Transports fluviaux

Un bac permet de relier Basse-Indre (nord Loire, rive droite) à Indret (sud Loire, rive gauche).

[modifier] Pont à transbordeur

Un projet de pont à transbordeur a été proposé par Ferdinand Arnodin, en 1904, pour relier Basse-Indre à Indret. Les débats à propos de ce projet se sont poursuivis au conseil général de la Loire-Inférieure jusqu'en 1912. Ce pont à transbordeur, qui devait être similaire à celui réalisé à Nantes (1903-1958), n'a jamais été construit.

[modifier] Les îles

Ancienne cité de pêcheurs située à 8 km en aval de Nantes, Indre était à l'origine formé de trois îlots de granites, situés au milieu du lit de la Loire. À la suite des différents aménagements du fleuve, Basse-Indre et Haute-Indre se sont ancrées sur la rive Nord, Indret sur la rive Sud. Un bac assure la liaison entre Basse-Indre et Indret.[5] L'âme insulaire de la commune subsiste toujours, l'emploi d'« Indre » étant peu fréquent, les habitants préférant l'usage du nom de chacune des anciennes îles.

[modifier] Île de la Motte

L'Île de la Motte est une île inhabitée et protégée se situant sur la commune d'Indre. Elle sert d'espace naturel pour la faune et la flore locales.

[modifier] Basse-Indre

Basse-Indre (basɛ̃dʁ(ə)) est une ancienne île en forme de chaloupe et sillonnée par de nombreuse venelles grimpant jusqu'à la Grand'Rue, nom donné par ces habitants à l'ancienne rue commerçante. Autrefois l'île était composée de trois quartiers distincts. À l'ouest les ouvriers des Forges, au centre les pêcheurs et à l'est, au point culminant de Basse-Indre, à la Roche, les notables.

Basse-Indre est séparé de l'île de la Motte par le Maestro, petit bras de la Loire où jadis les pécheur accostaient sur le «môle». Elle fut le premier port civellier de France, avant d'être dorénavant le premier port sidérurgique d'Europe. Les habitants de Basse-Indre sont appelés les Basse-Indrais.

[modifier] Haute-Indre

Haute-Indre (ʔotɛ̃dʁ(ə)) était baignée par la Loire située entre les étiers de Tougas, des Chevraies et des Chaintres. Haute-Indre était une ancienne île de pêcheurs, marins bargers, navigateurs au cabotage, pilotes ou capitaines au long cours. Ces habitants la surnommaient la « Haute-Pena ». La plupart des Haut-Indrais possédaient un bateau, du fait des crues de la Loire qui encerclaient l'île la plupart de l'année. En son sommet est érigé un moulin, datant d'avant la Révolution : le chemin du meunier conduisait autrefois « par la vallée » à Saint-Herblain où il se ravitaillait en grains. Ces habitants sont appelé les Haut-Indrais et les Haut-Indraises.

[modifier] Indret

Saint Hermeland après avoir découvert Basse-Indre et Haute-Indre, découvrit Indret et l'appela Antricium (petite antre), qui plus tard deviendra "Aindrette", puis "Indret".

Située sur la rive sud de la Loire, Indret est rythmé essentiellement par DCNS propulsion qui a jadis été les armureries royales. Indret possède un château, le « château Mercœur ». Ses habitants sont appelés les Indretois et les Indretoises[6].

Indret est une exception, son code postal est 44620.

Icône de détail Article détaillé : Fonderie d'Indret.

[modifier] Toponymie

Le nom d’Indre vient du latin antrum signifiant « antre ». Elle s'est appelée successivement Antrum et Antrinse monasterium en 840, Andra en 1144 qui s'est transformé en Aindre puis en Indre.

[modifier] Héraldiques

Indre
  • Blason : De gueules à une galère d'argent voguant sur une mer du même ; au chef d'argent chargé du mot « Endrez » de sable.
Indre
  • Blason : De gueules à une galère d'argent voguant sur une mer du même ; au chef d'argent chargé du mot «Indre » de sable.

La galère rappelle la vocation maritime de la commune.

[modifier] Histoire

[modifier] Origine

À la fin du Ve siècle, avant d'assiéger Nantes en 490, les saxons s'y fortifièrent.

En l'an 630, Pasquier (Paschaire, Pasquien, Paschase,Paschasius ou Poscarius) évêque de Nantes, fonde un monastère sur l'île de Basse-Indre et y établit Saint Hermeland. Cinquante ans après, l'évêque Agathée (ou Agatheus) donne ce couvent à l'ordre de saint Benoit. Les Normands le détruisirent en 843. Sur ces ruines fut construit un prieuré. En 1005, Budic, comte de Nantes, fit construire un château sur l'île d'Indret, et y fut célébré en 1026 le mariage de Judith avec Alain Canhiart, comte de Cornouaille.

[modifier] Époque moderne

Indre sur la carte de Cassini, relevé de 1789 à 1815.
Indre sur la carte de Cassini, relevé de 1789 à 1815.

En 1642, l’île d'Indret devient propriété royale suite à l'échange fait avec M. de Guenouville. En contrepartie, il reçoit le fief du Pont en Vertais et la prairie de Biesse. En 1777 y est construit une fonderie à canon.

[modifier] Époque contemporaine

À Basse-Indre, l'usine à laminer le fer fondée en 1821 par M, Dobrée et y importa le système établi dans cette forge pour le laminage. Le 8 mars 1846, l'usine devient une société en commandite sous la raison sociale A. Langlois et Cie avec un capital de 2 500 000 francs, divisé en 5 000 actions de 500 francs chacune. Puis en 1821, à Indret l'établissement royal qui embauche deux mille personnes et fabrique des machines à vapeur pour la marine.[7],[8]

[modifier] Seconde Guerre mondiale (1939-1945)


[modifier] Culture et patrimoine

[modifier] Patrimoine architectural

[modifier] Bâtiment de l'horloge

Ce bâtiment dit « de l’horloge », est un témoin du riche passé industriel d’Indret. Il aurait été l’orangerie du château. John Wilkinson, en 1777, transforme ce pavillon en atelier de menuiserie nécessaire à la fonderie de canons pour la confection de moules en bois. La superbe toiture est supportée par une charpente en forme de carène inversée de navire qui symbolise le chantier naval, volonté de symbiose entre patrimoine industriel et architectural. Ce bâtiment servit d’infirmerie vers le milieu du XIXe siècle, de prison et enfin de local pour les gardiens, l’entrée de l’établissement étant à proximité.

[modifier] Église Saint-Hermeland

L’église Saint-Hermeland (1870-1889), œuvre de l'architecte Ménard. Cette église est édifiée sur l’emplacement d’un ancien cimetière et d’une ancienne église. La tour et la flèche datent de 1889.

[modifier] Ermitage Saint-Hermeland

L'ermitage de Saint-Hermeland (VIIe siècle) a un plan formé de deux cercles qui se recoupent et qui affecte la forme d’un 8. Les deux tours accolées communiquent entre elles à l'intérieur et ont cependant une entrée extérieure distincte. Un escalier serpentant autour du monument conduit à une plate-forme. Quelle est l'origine de cet oratoire ?

Au VIe siècle, saint Friard, de Besné de Pontchâteau, peut être considéré comme le premier solitaire connu dans le diocèse nantais. Il se réfugie dans une île de la Loire appelée Vindruret, nom qui se rapproche assez bien d'Indret. C'est là que Saint Félix de Nantes reçoit son dernier soupir.

Vers le milieu de ce siècle, un diacre de saint Félix, le nantais saint Martin fonde l'abbaye de Vertou. Cet ermitage aurait été édifié par saint Martin de Vertou entre 527 et 629.

Pendant la Révolution, l'oratoire sert de plate-forme pour les canons des Républicains. Après avoir reçu les visites de Napoléon Ier, des duchesses d’Angoulême et de Berry, entre autres, il devient en 1828 simple loge de gardien. En 1845, il est rendu au culte et restauré en 1863.

[modifier] Château Mercoeur

Le château (XVe siècle), situé à Indret, a sans doute été édifié une première fois au XIIe siècle. L'île d’Indret appartient en 1420 à Jean V, duc de Bretagne. Le duc François Ier donne le château à Marguerite d’Orléans, comtesse d’Etampes et de Vertou.

L’île est donnée ensuite à Gilles de Condest suivant contrat rédigé par maître Rolland de La Villéon, agissant au nom de la duchesse Anne. Après le mariage d’Anne de Bretagne, l’île et ses dépendances reviennent à la couronne de France. Cette île est donnée en 1588 par Henri II au duc de Mercoeur. Elle est ensuite la propriété de Louis Duplessis, sieur de Genonville, qui la revend en 1642 au roi Louis XIII, en échange des fiefs de la Rairie de Biesse et du pont de Vertais. En 1650, la régente Anne d’Autriche donne en apanage la terre et le château au chef d'escadre Abraham Duquesne pour le dédommager des sommes que lui avait coûté l'armement de la flotte qui battit Anglais et Espagnols à l'embouchure de la Gironde. Mais Abraham Duquesne, militant huguenot, doit se retirer en Suisse, après la révocation de l'édit de Nantes.

En 1828, les fossés sont comblés et le pont-levis supprimé. Le château était jadis flanqué de quatre tours.

[modifier] Chapelle Forerie

La chapelle Forerie (XVIIIe siècle). Ce bâtiment était une partie de la Fonderie d'Indret, créée en 1777 pour la Marine par le maître de forges anglais William Wilkinson. Elle fut transformée en chapelle, puis en église le 19 janvier 1844, elle ferma ces portes en 1976.

La forerie était actionnée par deux grandes roues hydrauliques de 20 pieds (6,5 m) de diamètre. [9]

[modifier] Patrimoine environnemental

[modifier] Gastronomie

La spécialité gastronomique de la commune est la civelle, alevin de l'anguille, qui aujourd'hui ne se pêche plus sur la commune. Jadis Basse-Indre était le premier port civellier de France. Tous les ans, à la fin mars depuis 1965 l'on fête ce passé historique en organisant la fête des civelles, qui propose des dégustations de civelles nature ou à la sauce Basse-Indraise (recette tenu secrète).

[modifier] Politique et Administration

Indre est historiquement une commune ancrée à gauche, c'est tout naturellement qu'elle est la commune en Loire-Atlantique ayant eue le plus de voix pour le PS au 1er tour et second tour des élections présidentielle de 2007.[10]

Icône de détail Article détaillé : Élection à Indre.

[modifier] Les maires d'Indre

Liste des maires successifs[11]
Période Identité Parti Qualité
20 août1887- Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur
23 juin 1921- Henri Michel
Période inconnue Félix Guyot SFIO
mars 2001 - juin 2006 Alcide Maquaire (Haut-Indre) PS
juin 2006 - mars 2008 Jean-Luc Le Drenn (Haut-Indre) Divers gauche Technicien Réseau Informatique
mars 2008 - Jean-Luc Le Drenn (Haut-Indre) Divers gauche Technicien Réseau Informatique
Les données antérieures ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie


Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1360 1595 1930 1446 2305 - 3498 3498 3497
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3819 3840 3660 ³ 3553 3351 3304 3411 3517 3739
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3792 3872 4050 4323 ³ 4324 4379 4244 ³ 4477 4571 ³
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
4625 ¹ 4286 ¹ 3709 ¹ 3514 ¹ 3261 ¹ 3641 ¹ 3688 ¹ - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

(population sans doubles comptes à partir de 1962)

Icône de détail Article détaillé : Démographie de Indre.

[modifier] Économie

[modifier] Commerce - Artisanat

Indre possède plusieurs boulangeries et coiffeurs ainsi que des cafés et un fleuriste. Il y a aussi de nombreux artisans (plombier-chauffagiste…). Des professions libérales se sont installées à Indre (médecin, architecte, infographiste en freelance).

[modifier] Marchés

Le marché dominical de Basse-Indre accueille plus de 5000 visiteurs et 250 commerçants chaque semaine. La diversité de produits proposés, le nombre de commerçant en fait un des marchés les plus réputés de l'agglomération.

[modifier] Pôles industriels

Indre accueille trois grands établissements industriels, situés sur chacune de ses trois îles :

[modifier] Éducation

Deux écoles maternelles et deux écoles primaires et une école maternelle/primaire dispensent l'enseignement à Indre. La commune relève de l'académie de Nantes.

[modifier] Maternelles

  • École publique maternelle Jules-Ferry (Basse-Indre)
  • École publique maternelle Pierre-Mara (Haute-Indre)
  • École privée Sainte-Anne

[modifier] Primaires

  • École publique Georges-Brassens (Indret)
  • École publique élémentaire Jules-Ferry (Basse-Indre)
  • École publique élémentaire Pierre-Mara (Haute-Indre)

[modifier] Collèges

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Vie associative

Le sentiment identitaire des habitants de chaque îles est renforcé par la présence d'amicales laïques à Basse-Indre et Haut-Indre, ainsi qu'une association sportive et culturelle à Indret. La commune possède de nombreuses associations sportives et culturelles, plus de 40 associations (une association pour 92 habitants).

[modifier] Littérature

  • Dans Mémoires d’un touriste, Stendhal fait référence à l'arsenal d'Indret.

« L'arsenal d’Indret, où la marine fait de grandes constructions, donne l'idée de l'utile, mais n'a rien de beau. On aperçoit en passant de grands magasins oblongs, assez bas et couverts d'ardoises, et force bateaux à vapeur dans leurs chantiers; on voit s'élever en tourbillonnant d'énormes masses de fumée noire. Il y a là un homme d'un vrai mérite, M. Gingembre; mais, comme M. Amoros à Paris, il doit dévorer bien des contrariétés. ».

Voir aussi Béatrix dans Wikisource.

« On ne tient pas contre de telles réponses, surtout quand elles sont accompagnées d'un séjour de trois heures dans une chétive auberge de la Basse-Indre, où nous avons déjeuné de poisson frais dans une petite chambre comme en peignent les peintres de genre, et par les fenêtres de laquelle on entendait mugir les forges d’Indret à travers la belle nappe de la Loire. En voyant comment tournaient les expériences de l'Expérience, je me suis écriée : - Ah ! chère Félicité !… Calyste, incapable de soupçonner les conseils de la religieuse et la duplicité de ma conduite, a fait un divin calembour ; il m'a coupé la parole en me répondant : - Gardons-en le souvenir ? nous enverrons un artiste pour copier ce paysage. Non, j'ai ri, chère maman, à déconcerter Calyste et je l'ai vu bien près de se fâcher. - Mais, lui dis-je, il y a de ce paysage, de cette scène, un tableau dans mon cœur qui ne s'effacera jamais, et d'une couleur inimitable. »

[modifier] Fêtes

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Indre (Loire-Atlantique).

[modifier] Liens externes

[modifier] Situation Géographique

[modifier] Autre

[modifier] Notes et références

  1. météofrance
  2. Données sur le climat d'Indre, site de l'Internaute
  3. Les records météorologiques à Indre, site Internet www.lamétéo.org
  4. http://www.meteofrance.com/FR/climat/tmd/44/zcdm24.gif
  5. indre44.fr « Des îles d'Indre à Indre : petite histoire »
  6. Joëlle Deniot et Catherine Dutheil, Metamorphoses Ouvrieres, Édition L'Harmattan, coll.« Logique Sociale », Nantes, octobre 1982, p. 51 (ISBN 2738438644)
  7. G. Touchard-Lafosse, La Loire historique, pittoresque et biographique de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'océan., Librairie Adolphe Delahays, Paris 1851
  8. P.-J. Proudhon, Manuel du spéculateur à la Bourse,Garnier frères, Paris 1857
  9. Société d'Histoire de Saint Jean de Boiseau, « Une forerie pour une fonderie ». Pour plus de détails, voir : http://boiseau.free.fr/page55.html
  10. élection présidentielle de 2007
  11. francegenweb.org, listes des maires


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