Histoire de l'Afrique

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carte de l'Afrique en 1910
carte de l'Afrique en 1910

Sommaire

[modifier] Préhistoire

[modifier] Paléolithique

Schéma structural simplifié du grand rift est-africain.
Schéma structural simplifié du grand rift est-africain.

L'histoire du continent africain est d'abord le fruit de sa géographie. La vallée du Rift a livré un nombre important de vestiges archéologiques et de fossiles liés à la présence des premiers hominidés préhistoriques. Cette concentration ne traduit pas nécessairement une occupation privilégiée de cette région mais plutôt un ensemble de facteurs favorisant la préservation puis la redécouverte et l'étude de ces témoignages anciens :

  • le fossé d'effondrement formé par le rift est africain s'est accompagné de changements climatiques importants qui se sont traduits par le développement d'une savane arborée. Selon la théorie de l’East Side Story popularisée par Yves Coppens, cet environnement particulier a pu jouer un rôle important dans l'évolution humaine.
  • l'enfoncement du cœur du rift s'est également traduit par la multiplication d'une part des lacs et d'autre part des phénomènes sismiques et de l'activité volcanique. Les lacs s'accompagnent d'une sédimentation rapide et importante, qui favorise l'enfouissement et la fossilisation des restes osseux et des vestiges archéologiques. Les volcans contribuent à la formation de niveaux de cendres volcaniques, aisément datables par des méthodes de datation absolue telles que la datation au potassium-argon. L'activité sismique produit également des basculements importants ramenant vers la surface des terrains anciens.
Lucy, un squelette relativement complet d’Australopithecus afarensis
Lucy, un squelette relativement complet d’Australopithecus afarensis

Le grand rift d'Afrique de l'Est est donc une région dans laquelle des terrains très anciens, marqués par une sédimentation lacustre rapide et quasiment continue, sont accessibles et susceptibles d'être datés. Le caractère limité de la végétation de savane facilite également les prospections.

Les principales découvertes concernant les débuts de l’aventure humaine ont pour cadre le continent africain, et tout particulièrement l’Afrique orientale et australe. C’est de ces régions que proviennent les plus anciens fossiles attribués à la famille des Hominidés : parmi ces ancêtres - ou proches parents - de l’Homme on trouve les Australopithèques (dont Australopithecus afarensis et la fameuse Lucy, puis Australopithecus africanus et Paranthropus robustus) et les premiers représentants du genre humain proprement dit (Homo rudolfensis puis Homo habilis, le premier à avoir une capacité crânienne de plus de 600 cm³).

C’est de là également que proviennent les plus anciens outils de pierre taillée connus à ce jour : ils ont été découverts en Éthiopie, à Kada Gona, dans des terrains datés d’environ 2,6 Ma BP. Si ces premiers outils sont généralement peu élaborés, des découvertes récentes effectuées dans le site de Lokalalei au Kenya (Ouest du lac Turkana), ont montré que la taille de la pierre pouvait être assez organisée et révélait une certaine habileté technique dès 2,3 Ma BP.

Après une période durant laquelle ils sont rares, les sites à outils lithiques se multiplient à partir de 1,9 Ma BP. Les sites d’Olduvai en Tanzanie ou de Koobi Fora au Kenya ont livré de nombreux vestiges de cette industrie appelée Oldowayen. Les instruments de cette époque restent très simples et comportent essentiellement des éclats et des galets taillés. À partir de 1,6 Ma BP, toujours en Afrique, on assiste à l’apparition de nouvelles espèces d’Hominidés fossiles et d’une nouvelle industrie lithique :

  • en effet, on trouve à cette époque, aux côtés des Paranthropus robustus, les Homo ergaster puis les Homo erectus.
  • d’autre part, on voit apparaître de nouveaux outils, plus grands et plus élaborés, tels que les bifaces, les hachereaux ou les bolas, qui caractérisent l’Acheuléen. Les sites de cette époque sont extrêmement nombreux mais on peut retenir les noms d’Olduvai (Tanzanie), Olorgesailie, Kilombe, Isenya (Kenya), Melka Kunture, Gadeb (Éthiopie).

L'homme moderne (Homo sapiens) est probablement apparu en Afrique il y a environ 150 000 ans.

[modifier] Civilisations néolithiques

L'archéologue britannique John Desmond Clark examinant des gravures rupestres dans le désert du Sahara (Mauritanie, 1967)
L'archéologue britannique John Desmond Clark examinant des gravures rupestres dans le désert du Sahara (Mauritanie, 1967)

Les pétroglyphes et les mégalithes retrouvés dans le Sahara, sur le territoire de l’actuelle Libye, témoignent d’une culture de chasseurs-cueilleurs dans les prairies sèches d’Afrique du nord pendant l’ère glaciaire. Après la désertification de la région, les populations nord-africaines se sédentarisèrent le long de la vallée du Nil, où elles allaient donner naissance aux premières civilisations égyptiennes.

La linguistique suggère que des peuples bantous émigrèrent vers le sud-ouest du Cameroun et vers le sud-est du Nigeria et repoussèrent les civilisation Khoisan durant 4000 ans. La culture du yam et du manioc leur permettait de supporter une population plus dense que les tribus de chasseurs-cueilleurs. Les bantous seraient originaires de la région du Bénoué au sud-est du Nigeria, d’où ils se seraient dispersés dans une grande partie de l’Afrique sub-saharienne, jusqu’en Zambie. Les migrations bantoues vers les forêts tropicales d’Afrique centrale auraient commencé au cours du deuxième millénaire avant J.-C., subissant la pression démographique des populations du Sahara qui fuyaient l’avancée du désert. La seconde phase de migration, environ mille ans plus tard, les amena jusqu’en Afrique australe et orientale.

L’Éthiopie se distingue nettement de ses voisines et entretient des contacts intermittents avec l’Eurasie après l’expansion de l’espèce humaine hors d’Afrique. La culture, la langue ainsi que les espèces cultivées en Éthiopie (café, sorgho, teff) sont particuliers à cette région.

[modifier] Développement de l’agriculture et métallurgie

À la fin de la dernière glaciation, il y a environ 10 500 ans, le Sahara était une région fertile et peuplée. Cependant, il s’assécha petit à petit sous l’effet du réchauffement 5 000 ans plus tard. Ses habitants commencèrent alors à remonter la vallée du Nil en quête de terres plus accueillantes, au-delà de la deuxième cataracte.

En Afrique, la domestication du bétail précède l’agriculture et semble avoir existé en même temps que les tribus de chasseurs-cueilleurs. L’élevage aurait été pratiqué en Afrique du nord dès 6 000 avant J.-C.

Les premières traces de culture du riz et du sorgho remontent à 5000 avant J.-C. dans la région du Sahel.

À partir de 4 000 avant J.-C., l’avancée du désert au Sahara s’intensifia rapidement, asséchant lacs et rivières, ce qui provoqua des migrations vers l’Afrique de l’Ouest, plus humide.

Vers - 3 000, l’agriculture se développa à peu près simultanément en Afrique de l’Ouest, avec la culture du yam et du palmier à huile, et en Éthiopie, avec le café et le teff.

Le travail du fer fut introduit en Afrique du nord au cours du premier millénaire avant J.-C. et se répandit rapidement vers le sud à travers le Sahara. Vers 500 avant J.-C., la métallurgie était bien implantée en Afrique de l’ouest, peut-être apportée par les Carthaginois. Des objets en cuivre provenant d’Égypte, d’Afrique du nord, de Nubie et d’Éthiopie retrouvés en Afrique de l’ouest sont datés d'environ - 500 avant J.-C., ce qui tend à penser que des routes commerciales existaient déjà.

[modifier] Les « deux Afriques »

Le Sahara fut tour à tour une mer intérieure, un lac marécageux, et coupa le continent en deux parties simplement reliées puis un immense pâturage parcouru par des pasteurs nomades. À la fin de la Préhistoire, il devint aride et donna le désert du Sahara que nous connaissons actuellement. Pendant toute l'Antiquité et jusqu'aux premiers siècles de l'ère chrétienne, l'histoire de l'Afrique du Nord se conjugua avec celle de la Méditerranée, tandis qu'au sud du Sahara, l'histoire de l'Afrique Noire, qui nous est connue par le biais de ses royaumes orientaux tels ceux de Méroé, de Koush, etc., et de ses grandes migrations, dont celle des Bantous qui occupent une grande partie du continent, connaissait un développement différent et autonome. L'Égypte antique est le point qui relie ces deux Histoires.

[modifier] Empires et royaumes médiévaux

[modifier] Afrique de l’Ouest

La grande activité commerciale et les terres fertiles d’Afrique de l’ouest y ont favorisé l’émergence de royaumes et d’empires puissants tels que la civilisation Nok, l’empire du Mali, l’Oba du Benin, le royaume du Kanem-Bornou, l’empire Fulani, le Dahomey, le royaume d'Oyo, l’empire Ashanti et l’empire Songhai, l'empire du Djolof .

Des fédérations plus lâches de cités-États telles que les Yoruba et les Haoussa virent également le jour.

[modifier] Islamisation

À partir du VIIe siècle, les armées Arabes conquièrent l'Afrique du Nord. Le commerce caravanier et la conquête musulmane nouèrent de nouvelles relations entre les deux Afrique.

[modifier] Les siècles de la traite

Estampe des années 1830 : soldat avec son esclave, Afrique équatoriale
Estampe des années 1830 : soldat avec son esclave, Afrique équatoriale

Historiquement, la première grande traite des noirs africains envoyés hors de leur continent commença après le VIIe siècle avec la traite arabe. Cela a débuté en 652, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux Nubiens (les habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison de 325 esclaves par an. La zone touchée s'étendait des territoires au sud du Sahara comme le Mali à l'Afrique de l'Est en passant par le Soudan et en suivant les routes transsahariennes.

L'Afrique Noire eut ses premiers contacts avec les européens au XVe siècle. Ils établirent des comptoirs concurrents de la traite orientale ; d'abord pour commercer, ensuite aussi pour la traite des noirs à l'origine de la diaspora africaine.

On estime qu'à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, un quart des hommes avait un statut d'esclave ou de travailleur forcé en Afrique Noire. Aussi, les colons sont aidés dans cette entreprise par les dirigeants ou dominants africains.

Les Européens, à la suite de la colonisation des Amériques, et afin de remplacer la main-d’œuvre amérindienne, importent des africains. En effet, l'esclavage des amérindiens a progressivement été interdit au XVIe siècle, que ce soit par l'Église catholique ou les Rois européens qui dominaient l'Amérique latine. Sur plus de 400 ans (1500-1888), des esclaves sont achetés à différents endroits des côtes africaines : Afrique de l'Ouest, Guinée, Bénin, Nigéria, Sénégal et Sud de l'Afrique. À partir de 1800, des mouvements noirs et antiesclavagistes se manifestent, et malgré l'abolition de l'esclavage (autour de 1850 en fonction des pays), une traite illégale continua jusqu'au début des années 1900.


[modifier] La colonisation

L'Afrique coloniale en 1913 : la partition d'un continent.██ Allemagne██ Belgique██ Espagne██ France██ Grande-Bretagne██ Italie██ Portugal██ États indépendants
L'Afrique coloniale en 1913 : la partition d'un continent.
██ Allemagne██ Belgique██ Espagne██ France██ Grande-Bretagne██ Italie██ Portugal██ États indépendants
Icône de détail Articles détaillés : Afrique au XIXe siècle et Colonisation.

Au XIXe siècle, après l'abolition de l'esclavage, les États européens envahirent l'Afrique du Nord et l'Afrique subsaharienne grâce à leur avance technologique et malgré la résistance des peuples africains.

La période coloniale en Afrique s'étend de la Conférence de Berlin (1884-1885) aux indépendances des années 1960 et constitue l'acte fondateur des actuels États africains : les puissances coloniales se partagent alors l'Afrique lors de la conférence de Berlin en 1884-1885.

La colonisation a façonné l'espace et les orientations économiques des pays. Au départ, les pays colonisateurs n'ont pas l'intention de partager les territoires mais ils veulent uniquement protéger leurs compagnies contre les interventions étrangères. De ce fait, les colons partagent l'espace selon les méridiens, les latitudes, les cours d'eau et rarement selon les populations.

Si l'on écarte la brève occupation italienne (d'octobre 1935 à 1941) par Mussolini, l'Éthiopie est le seul État africain qui n'ait pas été colonisé par une puissance européenne. Une des raisons est qu'à l'instar de rares pays africains (Égypte, Maroc), l'Éthiopie est un État historiquement constitué (le pays de Kousch décrit dans la Bible). Elle ne fut pas « inventée » du fait des colonisations européennes du XIXe siècle. Cela explique, du moins en partie, le choix d'Addis-Abeba pour l'accueil du siège de l'Union africaine en 1963.

[modifier] La quête de l'autonomie politique et les indépendances

Icône de détail Article détaillé : Décolonisation de l'Afrique.

Les aspirations nationalistes africaines menèrent aux indépendances qui s'étalèrent de 1910 à 1975 suivant les pays. Les régimes qui s'installèrent ne furent pas démocratiques et peinèrent à développer leurs pays. L'Afrique fut jusqu'aux années 1990 instrumentalisée par les puissances de la guerre froide. Depuis la chute du mur de Berlin, les pays africains oscillent entre guerres civiles et processus de démocratisation, dont les aléas sont souvent liés aux stratégies de firmes multinationales.

[modifier] Afrique moderne

[modifier] Voir aussi

Chronologie de l'Afrique

[modifier] Bibliographie

[modifier] Aspects méthodologiques et idéologiques

  • (en) Robert O. Collins, Problems in African History, Markus Wiener Publishing Inc., 2008 (nouvelle édition révisée), 320 p. (ISBN 1558764542)
  • (fr) Michel Amengual (dir.), Une histoire de l'Afrique est-elle possible ?, NEA, Dakar/Abidjan, 1975, 257 p. (ISBN 2-7236-0065-3) (Entretiens radiodiffusés animés par M. Amengual)
  • (fr) Séverine Awenengo, Pascale Barthélémy et Charles Tshimanga (dir.), Écrire l'histoire de l'Afrique autrement ?, L’Harmattan , Paris/Budapest/Turin, 2004, 280 p. (ISBN 274756889X)
  • (fr) Chantal Chanson-Jabeur et Catherine Coquery-Vidrovitch (dir.), L'histoire africaine en Afrique : recensement analytique des travaux universitaires inédits soutenus dans les universités francophones d'Afrique noire, L'Harmattan, Paris, 1995, 245 p. (ISBN 2-7384-3622-6)
  • (fr) Jean-Pierre Chrétien et Jean-Louis Triaud (dir.), Histoire d'Afrique - Les enjeux de mémoire, Karthala, paris, 1999, 504 p. (ISBN 2-86537-904-3)
  • (fr) Collectif, Patrimoine et sources historiques en Afrique, 2007, 180 p. (ISBN 978-9-29900-207-0)
  • (fr) Catherine Coquery (dir.), Des historiens africains en Afrique. L'histoire d'hier et d'aujourd'hui : logiques du passé et dynamiques actuelles, L'Harmattan, Paris, 1998, 349 p. (ISBN 2-7384-6908-6) (Journées d'études organisées en mai 1996 à Paris par le laboratoire SEDET)
  • (fr) Sophie Dulucq et Colette Zytnicki (dir.), Décoloniser l'histoire ? : de "l'histoire coloniale" aux histoires nationales en Amérique latine et en Afrique : XIXe et XXe siècles, Société française d'histoire d'outre-mer, Saint-Denis, 2003, 176 p. (ISBN 2-85970-027-7)
  • (fr) Pierre Kipré, « Historiographie et méthodologie de l’histoire africaine » in Maria R. Turano et Paul Vandepitte (dir.), Pour une histoire de l’Afrique - Douze parcours, Argo, Lecce (Italie), 2003, p. 9-29. (ISBN 88-8234-394-4)
  • (fr) Gérard Leclerc, Anthropologie et colonialisme : essai sur l'histoire de l'africanisme, Fayard, Paris, 1972, 256 p. (Thèse publiée)
  • (fr) Issiaka Mandé et Blandine Stefanson (dir.), Les historiens africains et la mondialisation, 2005, 404 p. (ISBN 2-84586-652-6) (Actes du 3e congrès international, Bamako 2001)
  • (fr) Albert Mban, Les problèmes des archives en Afrique. À quand la solution ?, L’Harmattan, Paris, 2007, 170 p. (ISBN 978-2-296-03573-7)
  • (fr) François-Xavier Fauvelle, L'Afrique de Cheikh Anta Diop : histoire et idéologie, Karthala, Paris, 1996, 237 p. (ISBN 2-86537-667-2)
  • (fr) Théophile Obenga, Pour une nouvelle histoire, Présence africaine, 2000, 170 p. (ISBN 2708703781)
  • (fr) Claude-Hélène Perrot et Gilbert Gonnin (dir.), Sources orales de l'histoire de l'Afrique, Éditions du CNRS, Paris, 1993, 228 p. (ISBN 2-271-05080-4) (16 contributions issues du séminaire « Sources orales de l'histoire des sociétés africaines. Collecte et interprétation critique », animé par Claude-Hélène Perrot)

[modifier] Ouvrages anciens

  • (fr) George-Alfred Barringer, Catalogue de l'histoire de l'Afrique, Bibliothèque nationale, Paris, 1895, 308 p.
  • (fr) Jean Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l'Afrique et à l'Arabie. Catalogue méthodique de tous les ouvrages français et des principaux en langues étrangères traitant de la géographie, de l'histoire, du commerce, des lettres et des arts de l'Afrique et de l'Arabie, J. Gay et Fils, San Remo (Italie), 1875, XI-312 p.
  • (fr) John Leyden et Hugh Murray, Histoire complète des voyages et découvertes en Afrique : depuis les siècles les plus reculés jusqu'à nos jours... traduite de l'anglais et augmentée de toutes les découvertes faites jusqu'à ce jour par A. Cuvillier, A. Bertrand, Paris, 1821, 4 volumes et un atlas (7 cartes).

[modifier] Par pays

[modifier] Ouvrages généraux contemporains

  • (en) John Donnelly Fage (dir.), The Cambridge History of Africa, Cambridge University Press, Cambridge, 1975-1986 (8 volumes)
  • (en) Richard Reid, History of Modern Africa, Wiley-Blackwell, 2008, 400 p. (ISBN 1405132655)
  • (fr) Comité scientifique international pour la rédaction d'une Histoire générale de l'Afrique-Unesco, Histoire générale de l’Afrique, en 8 volumes (existe en édition abrégée) :
    • Vol. 1 : J. Ki-Zerbo (dir.), Méthodologie et préhistoire africaine, Éditions Unesco, 1980, 893 p. (ISBN 92-3-201707-5)
    • Vol. 2 : G. Mokhtar (dir.), L'Afrique du VIIe au XIe siècle, Éditions Unesco/NEA, 1980, 926 p. (ISBN 92-3-201708-3)
    • Vol. 3 : M. El Fasi et I. Hrbek (dir.), L'Afrique du VIIe au XIe siècle, Éditions Unesco/NEA, 1990, 956 p. (ISBN 92-3-201709-1)
    • Vol. 4 : D. T. Niane (dir.), L'Afrique du XIIe au XVIe siècle, Éditions Unesco/NEA, 1986, 812 p. (ISBN 92-3-201710-5)
    • Vol. 5 : B. A. Ogot (dir.), L'Afrique du XVIe au XVIIIe siècle, Éditions Unesco/NEA, 1999, 1 200 p. (ISBN 92-3-201711-3)
    • Vol. 6 : J.F. Ade Ajayi (dir.), Le XIXe siècle jusque vers les années 1880, Éditions Unesco, 1996, 936 p. (ISBN 92-3-201712-1)
    • Vol. 7 : A. A. Boahen (dir.), L'Afrique sous domination coloniale, 1880-1935, Éditions Unesco/NEA, 1987, 940 p. (ISBN 92-3-201713-X)
    • Vol. 8 : A. A. Mazrui et C. Wondji (dir.), L'Afrique depuis 1935, Éditions Unesco, 1998, 1 190 p. (ISBN 92-3-201714-8)
  • (fr) Robert Cornevin (et. al.), Histoire de l'Afrique, Payot, Paris, 1962-1975, 3 vol. (453 p., 638 p., 691 p.) (ISBN 2-228-11470-7)
  • (fr) Bernard Lugan, Atlas historique de l'Afrique des origines à nos jours, Éditions du Rocher, Paris-Monaco, 2001, 268 p. (ISBN 226803903X)

[modifier] Ressources audiovisuelles

[modifier] Liens externes

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