Utilisateur:Halimbouardi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

* Études des efforts en football :    Par.  Abdelhalim BOUARDI 

En principe en analysant en manière générique les types d'efforts et le coût énergétique pendant une partie de 90 min. de jeu, il y a approximativement 65 à 70 min. de jeu effectif. De ce temps d'activité, selon les postes occupés, on coure de 14 à 28 min. soit une occupation de 20% à 40%. La distance moyenne de cette activité est de 4 à 8 km de course en incluant toute la gamme de déplacements que le sport requiert. En suivant avec cette analyse, les types de distances de course, ils sont réparties en 64% de courses lentes aérobie, 24% de courses à rythme moyen aérobie et 14% à rythme rapide (18 à 27 km/h), soit en proportion, le nombre de Sprints courts (10 à 15 mètres. ou de 2 à 3 secondes.), est d'approximativement de 195 pendant les 90 min. de jeu.


* Répartition des séquences : 

quelques études statistiques, démontrent l'alternance des séquences de jeu et de repos dans le développement d’une partie (dans ces données, se reflète l'importance de l'application de ce type de méthode). Les intervalles de repos passifs sont ceux qui accentuent l'aspect discontinu de l'effort du joueur de football. Ces études démontrent que plus de la moitié des séquences de jeu ont une durée de 15 secondes.et moins ; le temps moyen de repos est de 15 secondes l'alternance jeu 15‘’./repos 15‘’. Représente autour de 30% des séquences de jeu dans un match et autour le 25%. L’alternance de 7’’. /15’’. D'autres données démontrent que 93% des temps de repos sont inférieurs ou égaux à 30’’. 73% des temps de jeu sont inférieurs ou égaux à 30’’. 52% des temps de repos sont de 15’’ ,33% des temps de jeu sont de 15’’. Sur ce concept on peut créer, adapter et développer des modèles de travail pour cette méthode basée les principes du travail discontinu ou intermittent. Conclusion à cette analyse, le football, se caractérise par des sollicitations de type intermittent qui pour la plupart sont explosives.


* Application de la méthode : 

De manière à interpréter et appliquer cette modalité, il est nécessaire d'administrer les taux et les charges dans la séquence et l'alternance d'efforts en accord avec les temps et la succession de stimulants en fonction des situations de jeu. Fréquence des sessions : Elle dépend toujours de l'intensité et la durée des stimulants et des contenus. Si par ex, ce qui est recherché c'est le développement du VO2 max., on doit développer des sessions hebdomadaires, en ordonnant dans les 2 ou 3 premières semaines des stimulants qui favorisent le développement de la capacité aérobie (70 à 75% V.A.M.). Postérieurement programmer un développement mixte (capacité et puissance), en étendant à 3 semaines de plus cette succession de stimulants, pour continuer et consacrer 3 autres semaines au développement de la puissance aérobie. Pendant toute la période compétitive, maintenir avec 1 stimulant hebdomadaire (dans des longues semaines), en dosant et en alternant des exercices en capacité et puissance aérobie. Temps de travail : les exercices par des intervalles longs ont comme double objectif de développer la résistance générale et la puissance aérobie, les temps d'activité peuvent varier de 2 à 10 ou 15 minutes, en fonction d'aspect hiérarchisés, nous devons considérer le temps de chaque stimulant, plus courte étant la durée, plus importante peut être l'intensité (inclusivement supérieur à 100% de la Vitesse Aérobie Maximale - V.A.M.), une intensité importante permet un développement de la puissance aérobie, mais elle est accompagné d’une forte production de lactate. Les stimulants des intervalles courts, sont très efficaces pour le développement de la puissance aérobie, en sollicitant au maximum les systèmes ventilations et circulatoires, en améliorant de cette manière l'utilisation rapide de l'oxygène par le muscle. L'exercice intense que cette méthode représente (100 à 120% de V.A.M.), avec succession de stimulants de 10 à 15 secondes. (elle dépend surtout de la dégradation de phosphagènes), avec des pauses de 15 sec., cette alternance, ne permet pas un retour au calme de la chaîne transporteuse d'oxygène qui, à la reprise d'une nouvelle séquence d'exercice, reste à un niveau élevé et est de suite amplifié pendant l'exercice. Ceci indique par ex, qu’en administrant des périodes de travail de 6 à 8 min. est sollicitée seulement la glycolyse aérobie pour fournir la grande quantité d'énergie requise. En vue de l'entraînement par intervalles, le formateur, peut utiliser deux voies : 1) Enchaînements d'actions de courses avec toutes ses variantes, y compris des sauts, exercices de surcharge, avec des courtes pauses (récupération incomplète), ordonnées, dans des séquences (récupération plus ou moins longues).

  • Gilles Cometti (1993), propose des modèles de travail intermittent : 15 s/15 s - 20 s/20 s - 10 s/20 s - 15 s/30 s

2) Situations technico-tactiques plus spécifiques au moyen de séquences ou d'actions de jeu. Dans cet aspect, en appliquant ce concept, cette forme d'entraînement, inclut tous les paramètres en rapport à la compétition.

* Engagement du joueur : (Actions gestes par match)

- Il faut accélérer 72 à 109 fois (moyenne de 88). - Bloquer et changer de direction de 40 à 70 fois. - 6 tacles. - 11 têtes. - 14 dribbles. - 29 luttes sans ballon. - 26.5 Avec ballon. - 50 à 55 contacts avec le ballon. - Sur 90mn de jeu on compte environ 60mn de jeu effectif.

- Sur ces 60mn, les joueurs selon les postes occupés, courent de 12 à 24mn soit 20 à 40 %. - Sur ce temps de course, en moyenne 3km de marche, et 7km de course. - Ces 7km de course se composent en 64 % de course lente aérobie 14 % de course à allure de 27 km/h environ.

 * Capacité de travail du footballeur moderne:

- Capable de courir 3200m en 12’ , VO2 max env 65 à 70 ml/kg/. - Soit une VMA approchant les 20km/h. - Seuil anaérobie = 16km/h (80 à 85% VO2 max).

-