Goldorak

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Goldorak
UFOロボ・グレンダイザー
(Yūfō Robo Gurendaizā)
Type Shōnen
Genre Mecha, science fiction
Manga : UFO Robo Grendizer
Auteur Gō Nagai
Éditeur Kodansha
Sortie initiale octobre 1975mai 1976
Animé : UFO Robo Grendizer
Réalisateur Masayuki Akihi
Studio Toei/Dynamic Planning
Chaine Japon Fuji TV
1re diffusion 5 octobre 197527 février 1977
Épisodes 74
Film d'animé : UFO Robot Grendizer vs. Great Mazinger
Réalisateur Osamu Kasai
Studio Toei/Dynamic Planning
Durée 27 minutes
Sortie 20 mars 1976
Film d'animé : Great Mazinger, Grendizer, Getter Robo G : Decisive Showdown! Great Sea Beast
Réalisateur Masayuki Akihi
Studio Toei/Dynamic Planning
Durée 31 Minutes
Sortie 18 juillet 1976

Goldorak (UFOロボ グレンダイザー Yūfō Robo Gurendaizā), est un manga de Gō Nagai, adapté en anime en 1975.

La série télévisée d'animation, produite par Tōei animation, compte 74 épisodes de 26 minutes. Elle a été diffusée au Japon du 5 octobre 1975 au 27 février 1977. En France, elle a fait son apparition sur Antenne 2 dans l'émission Récré A2 le 3 juillet 1978, de même au Québec sur le Réseau TVA (alors nommé Télé-Métropole, qui ne diffusa jamais les deux derniers épisodes de la série) dans les mêmes années.

Soit quelques mois après avoir débarqué à la télévision italienne sous le titre Goldrake, un nom de baptême proche de celui que choisira Jacques Canestrier[1] qui a vendu la série à Antenne 2.

Et n'oublions pas non plus que c'est grâce à Michel Gatineau, connu pour avoir prêté sa voix au professeur Procyon, à Michael Landon et à Horst Tappert (Inspecteur Derrick) que le succès de Goldorak est tel dans les pays francophones du Nord et en Italie. En effet c'est l'adaptateur de la version française et l'inventeur de tout le vocabulaire issu des constellations, des noms mythologiques et bibliques (Golgoth vient de Golgotha), puis le nom des attaques. Sa femme Anne Gatineau, écrivaine sous le nom de Mike Cooper a donné les noms d'Hydargos et Phénicia. C'est également lui qui a choisi les acteurs pour le doublage qui au départ n'était prévu que pour 20 épisodes (source : Animeland n° 134, sept 2007, p 86-87).

La diffusion en France se fait en plusieurs salves : des inédits seront programmés au moins jusqu'à la fin 1980. La série sera rediffusée par la suite notamment sur La Cinq et M6, et sur TF1 au début des années 1990.

La deuxième version du manga, dessinée par Gosaku Ōta sur un scénario de Go Nagai, a été publiée en français aux éditions Dynamic en quatre volumes. Une première version, qui inspira le graphisme de l'anime, dessinée par Ken Ishikawa, est, à ce jour, inédite en France mais connut une traduction en italien en 1998.

Sommaire

[modifier] Bref résumé de l'histoire

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Actarus (Duke Fleed dans les versions non francophones y compris la version arabe) est le prince de la planète Euphor (Fleed). Attaquée par l'empire galactique de Véga, cette planète est détruite et polluée par des radiations, la population est réduite à néant et les parents du prince sont tués. Le prince d'Euphor réussit à s'enfuir en dérobant Goldorak (Ufo Robot Grendizer), le plus perfectionné des Antéraks de Véga[2], ce robot est transporté par une soucoupe volante (Spazer), conçu par les scientifiques de Véga, dont s'est emparé Actarus pendant l'attaque d'Euphor. Il rejoint alors la planète Terre et est recueilli par le professeur Procyon (Genzo Umon) qui l'adopte et cache Goldorak dans le sous-sol du centre de recherches spatiales dont il est le directeur.

Sur Terre, Actarus (Daisuke Umon) vit paisiblement et tente d'oublier les tourments de la guerre qui a détruit sa planète natale. Il vit comme un simple fermier et s'occupe de chevaux dans le ranch de Rigel (Danbi Makiba) dont la fille, Vénusia (Hikaru Makiba), est secrètement amoureuse d'Actarus. Mis à part le professeur Procyon et quelques scientifiques, personne ne connaît la véritable identité d'Actarus. Zhine, l'artiste du village, qui aime la forêt et qui discute régulièrement avec Actarus des forces de mère Nature, est aussi une des rares personnes à connaître le secret d'Actarus.

La série débute lorsqu'un pilote jeune mais confirmé, Alcor (Koji Kabuto l'ancien pilote de Mazinger Z), rejoint les équipes du professeur à bord d'une soucoupe construite par ses soins : l'OVTerre (TFO). Dans le même temps, les forces de Véga commencent à s'intéresser de près à la planète Terre et construisent une base avancée sur la face cachée de la Lune (le « camp de la Lune Noire »). Ils vont découvrir rapidement qu'Actarus est présent sur Terre et vont livrer contre lui une guerre sans merci, l'obligeant à replonger dans le combat pour la défense de la Planète Bleue.

Les forces de Véga vont alors déployer des trésors d'imagination pour combattre Goldorak, en lançant des attaques de robots. Uniformément nommés Enbanjū (soucoupes sauvages) en japonais, ces robots se divisent en 2 catégories dans la version française[3] :

  • les golgoths, autonomes ; (mis à part le Golgoth 7 piloté par Janus dans le 7e épisode et le Golgoth 32 piloté par Astrida dans le 32e épisode), animés grâce à la greffe du cerveau d'un citoyen d'Euphor.
  • les antéraks, pilotés par les hommes (ou femmes) de l'armée de Véga.

auxquelles on ajoute à part :

  • les monstrogoths (Végajû), animaux gigantifiés et robotisés par Véga[4].

Les forces de Véga feront parfois appel à des commandants de la division Ruine. Cette unité d'élite regroupe les meilleurs pilotes et possède les armes les plus puissantes de l'armée de Véga.

Plus tard dans la série, Actarus sera secondé par la « patrouille des Aigles » constituée d'Alcor, pilotant Alcorak (Double Spazer), puis de Venusia, pilotant Vénusiak (Marine Spazer) (amphibie), et enfin de Phénicia (Maria Grace Fleed), la propre sœur d'Actarus miraculeusement échappée de la destruction d'Euphor et arrivée sur Terre elle aussi, et pilotant Phossoirak (Drill Spazer) (pouvant évoluer sous terre).

Au fil des 74 épisodes, Actarus va devoir combattre Hydargos (Blaki), Minos(Gandal), Horos (Zouril), et enfin le chef suprême des forces de Véga, le Grand Stratéguerre (Grand Véga). À l'issue de ces batailles, les forces de Véga seront totalement anéanties. Dans le même temps, la planète Euphor guérit de ses radiations, et dans l'ultime épisode, Actarus et Phénicia font leurs adieux à la Terre et partent dans Goldorak rejoindre leur planète natale.

La version manga originelle présente une histoire nettement plus brève que celle de la série télévisée. La conclusion en est plus pessimiste, marquée en outre par un message écologiste : Vega provoque une guerre nucléaire entre les nations terrestres et tente de profiter de la situation, mais Goldorak met un terme aux espoirs des aliens. La Terre est détruite par les radiations. Duke Fleed (le Prince d'Euphor, Actarus) et sa sœur sont quant à eux placés en hibernation au sein d'un Goldorak endommagé et enseveli sous la fosse des Mariannes dans l'attente d'un hypothétique retour à la vie. Le manga est considéré comme mineur dans l'œuvre de Go Nagai et sa popularité est bien moindre que celle de l'anime qui en a été tiré.

[modifier] Personnages

Notez que, dans la version française, les prénoms de la plupart des personnages se réfèrent à des noms d'étoiles. (Arcturus, Alcor, Procyon, etc...)

  • Actarus : Prince héritier de la planète Euphor, qui a pris la fuite à bord de Goldorak après la destruction de sa civilisation par les forces de Véga. Il est taciturne, introverti, et mélancolique, ne rêvant que de paix et d'amour. Sa nature extraterrestre lui confère en outre des facultés surhumaines.
  • Alcor : ancien héros national (voir la série Mazinger Z) et ingénieur à la NASA, de retour dans son pays natal pour étudier de récents passages d'OVNI dans la région du mont Fuji. Alcor est un jeune impétueux épris de justice, qui met souvent sa vie en danger. Son combat aux côtés d'Actarus lui apprendra la sagesse et la patience. Il combattra d'abord aux commandes d'une petite soucoupe expérimentale appelée OV-Terre, avant de concevoir un engin beaucoup plus puissant, l'Alcorak.
  • Professeur Procyon : célèbre scientifique et directeur en chef du Centre d'Études Spatiales situé sur les terres du Ranch du Bouleau Blanc ; Procyon est un savant d'une intelligence exceptionnelle, doublé d'un grand humaniste ; il a recueilli Actarus lorsque Goldorak s'est écrasé sur Terre, et l'a élevé comme son fils.
  • Rigel : propriétaire du ranch du Bouleau Blanc, non loin duquel se trouve le Centre Spatial ; C'est un vieil homme petit, agressif, têtu et mythomane, dont l'unique obsession est d'entrer en contact avec les OVNI (il est d'ailleurs le Président – et à n'en pas douter l'unique membre - du « Comité d'Accueil des Hommes de l'Espace »). Malgré tout, il a bon fond, et est un père attentionné. C'est a priori également le premier homme au monde capable de tomber sur les dents.
  • Vénusia : fille de Rigel, secrètement amoureuse d'Actarus (et ce en dépit des continuelles remontrances de son père) ; tout d'abord inconsciente de la véritable nature d'Actarus, elle se rongera par la suite les sangs à chaque fois qu'il part au combat. Gravement blessée au cours d'une attaque de Véga, elle sera sauvée grâce à une transfusion sanguine d'Actarus, et prendra part au combat par la suite, aux commandes du vaisseau amphibie Vénusiak.
  • Phénicia : princesse héritière d'Euphor et petite sœur d'Actarus, qui a elle aussi trouvé refuge sur Terre ; dynamique et intrépide, Phénicia est l'archétype du garçon manqué, mais elle sait aussi se montrer douce et sensible au moment voulu. Elle semble avoir des sentiments pour Alcor ; en combat, elle pilote un engin muni d'une tarière appelé Phossoirak.
  • Mizar : petit frère de Vénusia, qui idolâtre Actarus et souhaiterait lui ressembler.
  • Antarès, Argoli et Cochyre : assistants scientifiques du Professeur Procyon, travaillant au Centre Spatial.
  • Banta : garçon de ferme dont la corpulence n'a d'égale que la bêtise. Lui et sa mère vivent dans une ferme voisine du ranch du Bouleau Blanc. Lorsqu'il ne se dispute pas avec Alcor, Banta passe son temps à faire la cour à Vénusia, ce qui lui vaut au mieux une gifle, et au pire une décharge de chevrotines de la part de Rigel.
  • Bélier, Cocker et Setter : grands amis d'Alcor, déjà apparus dans Mazinger Z, et qui font à l'occasion une apparition. Ils pilotent Béliorak, un robot humoristique fait de bric et de broc qui passe son temps à se démantibuler.
  • Minos : commandant en chef des forces de Véga, établi au camp de la Lune Noire, sur la face cachée de la Lune. Il est dévoué corps et âme à la cause de Véga, et est prêt à tous les sacrifices pour éliminer Actarus et s'emparer de la Terre. Minos a la particularité d'être androgyne, et de partager son corps avec une seconde créature féminine appelée Minas, sorte de femme minuscule résidant à l'intérieur de son crâne, et prenant occasionnellement la parole à sa place.
  • Hydargos : commandant en second des forces de Véga ; à la différence de Minos, Hydargos est un être sournois et haineux, qui n'est motivé que par sa gloire personnelle. Il n'hésite pas, à l'occasion, à trahir ses pairs pour s'accaparer tous les honneurs. Il trouvera la mort au début de la 2e saison, dans l'explosion de sa soucoupe amirale.
  • Horos : officier scientifique qui viendra remplacer Hydargos sur la Lune, après de nombreuses défaites cuisantes face à Actarus ; il se vante souvent d'être un « homme de science », et non pas un militaire, et semble avoir des idées quelques peu différentes de celles de Minos quant à la conquête de la Terre.
  • Le Grand Stratéguerre Véga : souverain de l'empire végan, résidant sur la planète Stykadès ; il restera tout d'abord à l'écart des conflits, avant de prendre lui-même les choses en main devant l'incompétence de ses hommes.
  • Végalia : Fille de Véga (elle n'apparaît que dans un épisode) mais elle est l'opposée de son père car elle aime la paix et était amoureuse d'Actarus avant la destruction d'Euphor. Le père d'Actarus avait proposé un mariage entre son fils et Végalia pour maintenir la paix intergalactique mais Véga ne fit rien. Pourtant Actarus et Végalia se sont vraiment aimés mais la folie de Véga a tout gâché. Elle a cru durant des années qu'Actarus était mort pendant la destruction d'Euphor. Mais elle a finalement appris qu'il était en vie et le rejoint sur Terre pratiquement à la fin de la série. Pendant un combat contre Horos elle sacrifia sa vie pour sauver Actarus, elle fut vengée car Horos fut tué par Alcor. La mort de Végalia a beaucoup bouleversé Actarus mais il lui a promis de tout faire pour rétablir la paix dans la galaxie.

[modifier] Guide des noms français/japonais

  • Goldorak : Grendizer
  • Actarus : Daisuke Umon
  • Prince d'Euphor : Duke Fleed
  • Euphor : Fleed
  • Professeur Procyon : Professeur Genzo Umon
  • Alcor : Kōji KABUTO (héros de la série 'Mazinger Z)
  • Venusia : Hikaru Makiba
  • Phénicia : Maria Grace Fleed
  • Rigel : Danbei Makiba
  • Mizar : Goro Makiba
  • Bélier : Boss
  • Hydargos : Commander Blaki
  • Minos : Gandal
  • Minas : Lady Gandal
  • Horos : Zuril
  • Véga le Grand Stratéguerre : Vega Kyōsei Daiho
  • Stykadès : Vegatron
  • Alcorak : Double Spacer (le « vrai » Spacer étant la soucoupe de Goldorak)
  • Vénusiak : Marine Spacer
  • Phossoirak : Drill Spacer
  • Golgoths/Antéraks : Enban-jū (littéralement « monstres-soucoupes »)
  • Monstrogoths : Vega-jū
  • Béliorak : Boss Robot

Dans la VF due à Jacques Canestrier, la plupart des personnages portent des noms d'étoiles : Rigel, Alcor, Procyon, Mizar, Antarès, de planètes : Vénusia et de phénomènes astrologiques : Aphélie, Nadir... Quant au nom d'Actarus, il semble dériver du nom traditionnel de l'étoile α Bootis, Arcturus, nom assurément moins facile à prononcer et peut-être moins élégant.

[modifier] Données techniques

[modifier] Goldorak

  • Hauteur : 30 m
  • Poids : 280 t
  • Tour de cou : 7,5 m
  • Tour de poitrine : 21 m
  • Longueur des bras : 10,5 m
  • Hauteur des jambes : 16,3 m
  • Longueur des pieds : 5 m
  • Puissance : 1 800 000 CV
  • Vitesse au pas : 75 km/h
  • Vitesse en course : 700 km/h
  • Vitesse sur l'eau : 45 noeuds
  • Saut en hauteur : 1 000 m
  • Composition : Métal Gren (extra-terrestre)
  • Alimentation : Energie photonique
  • Durée d'arrimage : 6 s

[modifier] Soucoupe

  • Longueur : 34 m
  • Longueur (combinée à Goldorak): 40 m
  • Poids : 150 t.
  • Poids (combinée à Goldorak) : 430 t
  • Vitesse (dans l'atmosphère) : Mach 9
  • Vitesse (dans l'espace) : Inconnue (probablement égale à la vitesse de la lumière)

[modifier] Liste des armes de Goldorak

  1. Planitron (Spin Saucer) (épisode 1 à 11)
  2. Fulguro-poing (Screw Crusher Punch) (épisode 1 à 74)
  3. Missiles gamma (Spin Drill) (épisode 1, 3, 5, 9, 11)
  4. Clavicogyres (Boomerang Shoulders) (épisode 1, 4, 5, 7, 8, 10)
  5. Astéro-hache (Double Harken) (épisode 1, 5, 6, 7, 10)
  6. Pulvonium (Hand Beam) (épisode 1, 2, 6 à 8, 10)
  7. Mégavolts (Melt Shower) (épisode 1, 4 à 6, 8 à 11)
  8. Rétro-laser (Hanjūryoku Storm) (épisode 1, 4, 5, 7 à 11)
  9. Corno-fulgure (Space thunder) (épisode 1 à 4, 6, 7, 9, 10)
  10. Super Corno-fulgure
  11. Hyper Corno-fulgure
  12. Anti-scratch (autres noms : parasitaire, brouilleur radar) (épisode 3 par le centre, 7)
  13. Météopunch (Dizer Punch) (épisode 5, 9)
  14. Ophto-fisseur (Dizer Beam) (épisode 5)
  15. Helico-punch (Screw Punch)
  16. Tarriero-punch
  17. Rétro-foudre
  18. Maxi Rétrolaser
  19. Achilléochoc
  20. Cerveau-fulgure (épisode 21)
  21. Voltogyre
  22. Incrustochoc
  23. Missiles beta

[modifier] Liste des armes d'Alcorak

  1. Missiles alpha
  2. Victorang
  3. Mortanium

[modifier] Liste des armes de Vénusiak

  1. Deltalame
  2. Missile oméga
  3. Électronium

[modifier] Liste des armes de Faussoirak

  1. Pyrobombe
  2. Missiles sygma
  3. Triponium
  4. Chlacanium

[modifier] Liste des commandes de Goldorak

  1. Goldorak, Go! (épisode 1 à 11)
  2. Transfert (épisode 1, 2, 4 à 11)
  3. Auto-largue (épisode 1, 7 à 10)
  4. Récupération (épisode 1)
  5. Arrimage (épisode 1, 4, 5, 7 à 9, 11)
  6. Spirolargue (épisode 3, 10)
  7. Ovostable (épisode 4, 5, 7 à 9)
  8. Cabré (épisode 4, 11)
  9. Dégagement (épisode 5, 6, 11)
  10. Aimant griffe (épisode 10)
  11. Translucidateur (épisode 10)
  12. Megamach
  13. Minimach
  14. Hyper-métabolisme
  15. Désaneige
  16. Feuille morte (épisode 55)
  17. Auto-traction (épisode 21)

[modifier] Voix françaises de la série télévisée

[modifier] Génériques français

  • « Goldorak » (interprète : Noam, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Pascal Auriat)
  • « Accours vers nous... » (interprète : Enrique, auteur: Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
  • « Va combattre ton ennemi » (interprète : Enrique, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
  • « La légende d'Actarus » (interprète : Les Goldies, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
  • « Le prince de l'espace » (interprète : Les Goldies, auteur : Pierre Delanoë, compositeur : Shunsuke Kikuchi)
  • « Et l'aventure continue » (interprète : Lionel Leroy, auteur : Haim Saban, compositeurs : Shuki Levy, Jean Canestrier)
  • « La justice de Goldorak » (interprète : Lionel Leroy, auteur : Haim Saban, compositeurs : Shuky Levy, Jean Canestrier)
  • « Goldorak Go » (interprète : Bernard Minet, auteur : Jean-François Porry, compositeur : Jean-François Porry, Gérard Salesses)

[modifier] Épisodes de la série télévisée

[modifier] Saison 1 (1975-1976)

  1. Les frères de l'Espace
  2. Le prince d'un autre monde
  3. La fiesta tragique
  4. L'île de la peur
  5. Le traquenard de la mort
  6. Attaque sur Perlepolis
  7. Le festin des loups
  8. Les radars se sont tus
  9. Le camp de la lune noire
  10. L'espion qui venait de Véga
  11. Le jour où le soleil s'arrêta
  12. Du sang sur la neige
  13. Par le fer et par le feu
  14. Le jour du soleil levant
  15. Akereb la Rouge
  16. Le fiancé de la mort
  17. La chevauchée infernale
  18. Le temps des cavernes
  19. Le village écrasé
  20. Terre en danger
  21. Les continents submergés
  22. Les massacreurs du ciel
  23. Le déluge des nouveaux mondes
  24. L'exécuteur
  25. Les amoureux d'Euphor
  26. Les bords de l'abîme
  27. Vaincre ou périr (Mort d'Hydargos)

[modifier] Saison 2 (1976-1977)

  1. Les nouveaux maîtres des ténèbres (Arrivée d'Horos)
  2. L'oiseau de feu
  3. La pierre de foudre
  4. Don Quichotte de l'Espace
  5. La reine fantôme
  6. Les ailes de la mort
  7. Le mercenaire de l'oppression
  8. Le premier raid
  9. L'invincible du cosmos
  10. Une étoile est morte
  11. Les faiseurs de ténèbres
  12. La patrouille des aigles
  13. Le réveil des volcans
  14. Le baptême du feu
  15. Péril en la demeure
  16. La victoire des aigles
  17. Quand les chiens sont lâchés
  18. Des fourmis et des hommes
  19. Le ballet des requins
  20. Le lac embrasé
  21. Le monde en fusion
  22. La dernière survivante (arrivée de Phénicia)
  23. L'aigle à quatre têtes
  24. L'étoile noire
  25. La génération des monstres
  26. La bête

[modifier] Saison 3 (1977-1978)

  1. Le serpent
  2. Le monstre du Loch Ness
  3. Le lynx de l'espace
  4. Le monstre et l'enfant
  5. Le sosie
  6. le commando
  7. Les rats
  8. Pégase
  9. Les cygnes
  10. L'ours polaire
  11. Cinq minutes pour mourir
  12. Un grand entre les grands
  13. La mort vient de la mer
  14. Opération plongée
  15. La grande douleur
  16. Tel père tel fils
  17. L'imposture
  18. Le meilleur ami
  19. La princesse amoureuse (Mort d'Horos)
  20. Pour l'amour de la Terre
  21. Ce n'est qu'un au revoir (Mort de Minas et de Minos et enfin de Véga)

[modifier] Oav

Il existe actuellement deux films (n'excédant pas une heure chacun), dans lesquels intervient Goldorak : Goldorak contre Great Mazinger et L'attaque du dragosaure - tous deux sortis en salles au Japon au cours de l'année 1976.

On peut considérer le film Uchū enban daisensō, sorti au cours de l'été 1975, comme étant le « pilote » de Goldorak, bien qu'il ne soit pas encore tout à fait le magnifique robot que l'on connaît depuis la diffusion des premiers épisodes de la série.

les 3 oav de goldorak

  1. Goldorak contre Great Mazinger
  2. L'attaque du dragosaure
  3. Uchū enban daisensō

[modifier] Goldorak au cinéma

Cette liste serait incomplète si l'on ne mentionnait pas ici The Ufo, un projet de long métrage réalisé par une équipe italienne, et mêlant séquences réelles et images de synthèse. Ce film, commencé en 2001, et initialement annoncé pour la fin de l'année 2004, semble se trouver actuellement en suspens – tout du moins si l'on s'en tient aux informations données sur le site des auteurs, qui n'a vraisemblablement plus été mis à jour depuis deux ou trois ans. Une bande annonce est cependant disponible sur le site, ainsi qu'un reportage sur le tournage, d'une durée d'un peu plus de huit minutes.

Il faut aussi préciser qu'en France, un montage des cinq premiers épisodes a été exploité en salle et qu'un disque 33 tours en a été le produit dérivé (Goldorak comme au cinéma)

[modifier] Commentaires

L'esthétique emprunte beaucoup aux armures traditionnelles des samouraïs. Goldorak est une série animée qui a la particularité de suivre les différentes saisons de l'année comme dans une série américaine. Nous pouvons alors assister aux épisodes de Noël, du nouvel an ou de la fête du printemps (Mais aussi la chute des feuilles à l'automne ou la fonte des neiges). Peu de dessins animés encore de nos jours suivent ce modèle.

Lors de sa diffusion au Japon, la série télévisée connaîtra un certain succès (contrairement à une idée reçue, les audiences furent aussi bonnes, voire légèrement meilleures que celles de Great Mazinger, dont Goldorak prenait la relève), mais son succès sera, il est vrai, bien moindre comparé à celui de Mazinger Z (premier robot géant piloté de l'intérieur, créé lui aussi par Gō Nagai, en 1972) ou bien celui de Getter Robot.

Les Japonais n'ont pas apprécié que leur héros Alcor (qui était le héros de Mazinger Z) soit relégué au rang de faire-valoir d'Actarus, dont le calme contrastait d'ailleurs avec l'impétuosité des héros de l'époque), mais telle était la volonté de Gō Nagai. En effet, au départ ce dernier ne voulait pas que Goldorak soit le troisième volet de la très populaire saga des Mazinger, mais devant l'insistance de la Toei, il accepta finalement que Alcor (dont le nom original est Koji Kabuto) apparaisse dans Goldorak, à condition qu'il ait un rôle secondaire.

C'est à l'export que Goldorak va obtenir un succès sans précédent : en Italie, au Québec, dans de nombreux pays arabes, ainsi qu'en France, où il est devenu le dessin animé culte de toute une génération : lors de sa première diffusion en France le succès fut immédiat. Les multiples génériques de la série (quasiment un par diffusion) ont pour certains été disque d'or ; des remontages d'épisodes furent diffusés au cinéma, bref Goldorak était partout, y compris dans la polémique, certains journaux l'accusant (à tort) de racisme et allant même jusqu'à faire des montages mêlant image de Goldorak et d'Adolf Hitler[réf. nécessaire]... Un livre intitulé À cinq ans, seul avec Goldorak est même écrit par Liliane Lurçat, sans pour autant s'avérer convainquant. Mais malgré tout, Goldorak tiendra bon. Il s'agit d'ailleurs du seul programme en France à avoir jamais atteint les 100 % d'audimat[réf. nécessaire], et c'est également lui qui ouvrit la France aux dessins animés japonais, bien meilleur marché que les dessins animés français et américains pour les diffusions dans les émissions jeunesse.

La naissance du système Audimat remonte à 1985 et résulte de la volonté des acteurs du secteur de l'audiovisuel d'avoir une mesure scientifique de l'audience; on peut donc très fortement douter de ce résultat de 100 % d'Audimat pour un programme tel que Goldorak en 1985 ou après, alors que cela eut put être envisageable en 1978. Malheureusement, les mesures d'audiences avant 1985 sont sujettes à caution, un tel score pour Goldorak n'est pas vérifiable. De plus, avant la scission de l'ORTF en 3 chaînes et même suite à cette scission lors de mouvements de grêve, un unique programme était diffusé à la télévision et ce sur les 3 chaînes - on peut, entre autres, citer la première diffusion d'Ardéchois Cœur Fidèle en 1974, dont le premier épisode fut regardé par 100 % des français ayant allumé leur télévision (Cf présentation de Ardéchois Cœur Fidèle par Pierre Tchernia chez Koba Films) - ici on parle bien de 100 % de l'audience effective et non de 100 % du public ayant la possibilité de regarder la TV.

À noter un clin d'oeil du journal Le Virus informatique (éd. ACBM) et un jeu consistant à trouver le plus de raisons possibles : pourquoi Actarus, durant l'opération transfert, tourne-t-il deux fois sur lui-même ?[5] (la réponse humoristique que Go Nagai donna lors d'un entretien avec le public français fut : pour pouvoir vérifier qu'il n'y a pas d'ennemi dans le dos).

Dans la version française, les robots de Véga portent le numéro de l'épisode (mais il y a plusieurs erreurs de numérotation).

Contrairement à la plupart des séries animées de la même époque, Goldorak n'a toujours pas été commercialisé en France au format DVD en raison de conflits juridiques entre les éditeurs potentiels et les détenteurs japonais des droits d'auteurs. Toutefois, la version française des DVD a très brièvement été présente en vente.

[modifier] Produits dérivés

[modifier] Jouets

  • Un mannequin Goldorak d'une cinquantaine de centimètres de haut, entièrement en plastique, sans la soucoupe porteuse et équipé de roulettes sous les pieds. Il était doté de deux armes :

- un "pseudo-pulvonium" : le poing gauche était en fait remplacé par un lance-roquettes à ressort ;
- les deux astéro-haches : on pouvait les extraire des épaules et un orifice placé dans le poing droit permettait des les y placer, assemblées ou non. Le système d'assemblage des deux haches était particulièrement fragile et avait tendance à se casser rapidement (souvent même dès la première utilisation).

Bref, ce jouet ne bénéficiait pas, loin de là, d'une réalisation parfaite et rassemblait deux éléments caractéristiques de la camelote manifeste : fragilité de certains éléments et reproduction pour le moins approximative du modèle (robot de la série).

  • Un mannequin Goldorak de dimensions plus modestes que le précédent mais conçu, cette fois, surtout en métal. Doté d'une modélisation bien plus fidèle que le précédent, ce Goldorak était, en outre fourni avec sa soucoupe porteuse (en plastique - faut pas pousser, tout de même !)
  • Les inévitables déguisements, allant du simple masque à la panoplie complète.

[modifier] Bandes dessinées

  • Un mensuel Goldorak, édité par Télé-Guide, a paru en France au moment où le dessin-animé était diffusé. Ce mensuel comprenait :

- une aventure de Goldorak ;
- agrafé en pages centrales, un carnet de disques autocollants à coller dans l'aventure de Goldorak dans les "blancs" prévus à cet effet ;
- une BD par épisodes totalement différente de l'univers goldorakien, un peu à la manière de ce que l'on trouvait jadis dans Le Journal de Mickey avec Guy l'Éclair ou Mandrake. On y trouva Marcus Selco où le héros éponyme, évoluant dans un contexte post-apocalyptique, s'enfonce progressivement dans les profondeurs de la planète afin d'échapper à une atmosphère devenue toxique. Puis Les Irréels, qui narre les aventures d'un groupe de héros dont les membres sont tout autant hétéroclites que complémentaires, mettant en commun leurs caractéristiques respectives issues de leur planète d'origine (on y trouve ainsi Helmet, né et élevé sur une planète à forte gravité, ce qui le dote d'une force physique hors du commun ou Orchyd, originaire d'une planète où a été poussée à sa perfection l'art de faire pousser n'importe où n'importe quelle plante, etc.).

Le mensuel Goldorak était médiocrement dessiné. Même les autocollants ne « collaient » pas parfaitement aux décors dans lesquels ils étaient censés s'intégrer. Les scénarios reprenaient point pour point la répétitivité de ceux du dessin-animé : un golgoth attaque la Terre (seul, en général) et, après quelques moments d'incertitude feinte, Goldorak finit par vaincre. En revanche, ce mensuel valait mieux par les BD additionnelles citées plus haut (Marcus Selco, Les Irréels), plus originales mais qui, par leur contenu plus sombre voire plus pessimiste, s'adressaient sans doute à un public un peu plus âgé.

[modifier] Les concurrents de l'époque

  • Albator : Cette série, sortie en France peu de temps après Goldorak, se distingue de cette dernière par un scénario à la fois plus sombre, plus profond et moins répétitif. Dans Goldorak, l'histoire de fond n'est, finalement, que prétexte à de sempiternels affrontements (souvent les mêmes) entre Actarus et les forces de Véga. Le héros se complait dans l'anonymat et se contente de démolir ses adversaires un par un, au fil de leur apparition (il n'en apparaît guère davantage qu'un seul en même temps). Les nations terriennes, quant à elles, semblent particulièrement insouciantes. En revanche, Albator doit lutter à la fois contre les envahisseurs et contre des gouvernements terriens corrompus qui le considèrent comme un hors-la-loi. Même si Albator ne réussit pas à empêcher l'atterrissage d'une inquiétante sphère extra-terrestre sur Terre, il poursuit sa lutte jusqu'aux confins de l'univers.
  • La Bataille des planètes.
  • Capitaine Flam.

[modifier] Références dans la culture populaire

  • Les Fatals picards ont conçu la chanson parodique Goldorak est mort, ou la complainte d'Actarus qui vient de rentrer Goldorak dans un platane en revenant de boîte de nuit.
  • Le chanteur italien Alessio Caraturo a réalisé une reprise du générique italien de Goldorak (Goldrake), sous forme de ballade, téléchargeable sur son site officiel[1].
  • La bande dessinée Sentaï School comporte de nombreuses références à Goldorak.
  • La bande dessinée la guerre des génies de la série Léonard met en scène un combat de robot géant donc l'un deux est un pastiche de goldorak
  • Le groupe Range La Machine a rendu hommage à Goldorak en reprenant sur leur album Traffic sorti en 2002, la chanson Accours vers nous à la sauce heavy metal.
  • Dans la chanson du groupe I AM, « Nés sous la même Etoile » en 2004, on entend à la toute fin un extrait du deuxième épisode de Goldorak. Une phrase prononcée par Actarus : « Mon Dieu, pourquoi ne puis-je vivre comme n'importe quel être humain ? Pourquoi mon destin est-il de ne pouvoir cesser de me battre ? »
  • Dans une autre chanson du groupe IAM « Elle donne son corps avant son nom », les rappeurs comparent le petit ami d'une jolie fille rencontrée dans un bar à Golgoth 13, du fait de sa corpulence :

"Quoi, t'as ton mec, nous on est pas jaloux Deux mètres, cent dix kilos, il s'est pointé Illico aussi sec on est retourné à nos Perriers Je suis pas fou, le type était balèze Pas question de s'embrouiller, de se faire plier par Golgoth 13"

  • Dans le film Juno en 2007, quand l'heroïne perd les eaux elle averti son père par le cri « GOLDORAK, GO ! » , dans la VO Elle dit « Thundercats are go! » mais la réplique a été modifiée sans doute pour cause d'une meilleure popularité en France de Goldorak.

[modifier] Démêlés judiciaires

La série animée a connu de nombreux avatars judiciaires. Le premier d'entre eux a opposé Toei Animation (producteur de la série animée) à Dynamic Planning (société du mangaka Gō Nagai, lui-même créateur du manga original dont la série télévisée est une adaptation) : en effet, la série a connu un grand succès en Europe et a généré de nombreux produits dérivés, sur lesquels Dynamic Planning pouvait prétendre à des royalties qui ne lui ont jamais été versées. La procédure a bloqué toute exploitation de la série durant des années, pour finir par trouver un arrangement à l'amiable en 2004. S'en est suivi la commercialisation de la série en DVD au Japon, et une annonce d'une sortie prochaine en Italie puis en France.

En août 2005, les sociétés Manga Distribution et Déclic Images sortent les épisodes 1 à 52 en deux coffrets DVD, promettant la fin de la série dans un troisième coffret devant sortir plus tard. Très vite, il apparaît que cette édition s'est faite sans l'accord des Japonais. Une procédure en référé est intentée pour en bloquer la commercialisation en urgence, mais l'impossibilité de produire rapidement des documents vieux de 30 ans a poussé les avocats des Japonais à utiliser la violation de leur marque déposée sur le nom Goldorak. Cette marque n'ayant pas été exploitée dans les 5 années précédentes, le juge des référés a débouté les Japonais et renvoyé l'affaire devant les juges du fond.

Déclic Images envoie alors des faxes à la grande distribution en affirmant que la justice leur a donné l'autorisation de poursuivre la commercialisation. La procédure judiciaire au fond commence alors, les plaidoiries ont lieu le 28 octobre 2004. Il apparaît que la société Déclic Image a mandaté la société Rouge Citron Production pour obtenir les droits de la série en leur nom auprès de Toei Animation et Dynamic Planning, en leur versant un à-valoir de 500 000 euros sur un montant total de trois millions d'euros. Le contrat stipule que si RCP s'avère incapable d'obtenir ces droits au 31 décembre 2004, l'à-valoir devrait-être remboursé. Dans le cas contraire, le reste du montant prévu serait versé à la livraison des masters à cette même date. RCP n'ayant pas obtenu les droits, ils ont cherché à procéder au remboursement, quoique postérieurement à la date butoir initialement prévue. Mais Déclic Images ne l'entend pas de cette oreille : persuadée que RCP dispose bien des droits et qu'elle s'apprête à sortir la série elle-même, Déclic Images entreprend de leur couper l'herbe sous le pied et de sortir la série sans le moindre contrat de licence. Cependant, il s'avère que RCP n'avait effectivement pas obtenu les droits et que cette édition était totalement illégale. Les DVD ont été produits à partir de simples copies des DVD japonais sur lesquels la bande son française a été collée, comme l'a démontré une expertise.

Coup de théâtre, DI & MD sortent le troisième coffret de la série entre les plaidoiries et la publication de la décision de justice. Cette dernière condamne lourdement les deux sociétés, pour contrefaçon et concurrence déloyale, pour un montant total de dommages et intérêts s'élevant à 7,2 millions d'euros. La commercialisation est définitivement interrompue.

Déclic Images et Manga Distribution font appel de cette décision et se mettent en redressement judiciaire. La société Poly Production se porte intervenante volontaire lors de l'appel, arguant que la bande son française leur appartient. Quant à DI & MD, leur défense consiste à remettre en question la titularité des droits de Toei Animation et Dynamic Planning sur la série. Contre toute attente, cette stratégie porte ses fruits puisque le 8 septembre 2006, la Cour d'Appel invalide la décision en première instance, non sans débouter Poly Production au passage.

Les Japonais se pourvoient en cassation, et l'arrêt de la cour d'appel est cassé le 31 octobre 2007, ramenant l'état de l'affaire à la décision en première instance : Déclic Images et Manga Distribution doivent à nouveau 7,2 millions d'euros aux Japonais, et l'affaire est désormais dans les mains de la cour d'appel de renvoi. Si aucun accord n'est trouvé d'ici là, l'appel aura lieu en 2008.

[modifier] Notes et références

  1. Jacques Canestrier déclarera avoir choisi le nom de Goldorak en hommage à ses deux personnages préférés, James Bond à travers son film Goldfinger et Mandrake le magicien : Goldfinger + Mandrake = Goldorak
  2. dans la version originale, Goldorak est un robot qui représente le dieu de la guerre sur Euphor, et dont Véga s'est emparé. La version française a pris des libertés sur cette partie du script.
  3. Cette distinction est toute théorique et mal respectée dans la VF, des exemples de golgoths pilotés ou d'antéraks sans pilote ont été repérés... alors qu'il n'y a aucune distinction en VO
  4. Ils apparaissent vers la fin de la deuxième saison (épisodes 52, 53). L'un des plus gros dommages subi par Goldorak de la part des forces de Véga fut d'avoir un bras arraché par le premier monstrogoth. Une série de prototypes en cours de construction est aperçue dans l'épisode 52, lors de la présentation du premier. Dans la VO, le terme Végajū désigne tous les monstres-robots apparus entre l'épisode 53 et la fin, mais curieusement dans la VF le terme Monstrogoth n'est pas utilisée dans la troisième saison : on revient au terme initial golgoth
  5. Voir « l'affaire Goldorak » sur autolargue.net

[modifier] Liens externes