Gaule

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La Gaule (ou les Gaules), en latin Gallia, est le nom donné par les Romains aux territoires occupés par les Gaulois, territoires qui comprenaient la France actuelle, la Belgique et le nord de l'Italie (Gaule cisalpine).

Situation de la Gaule dans l'empire romain.
Situation de la Gaule dans l'empire romain.

Sommaire

[modifier] Une création romaine

[modifier] Étymologie

Histoire de France

Antiquité

Moyen Âge

Époque moderne

Époque contemporaine

Voir aussi :

Chronologie de la France

Vers 250 av. J.-C., les auteurs latins utilisent le mot Galli (« Gaulois »), pluriel de Gallus, habitants de la Gallia « Gaule », pour désigner les Celtes installés en Gaule. Ce n'est qu'à la Renaissance que le nom latin de Galli est associé à son homonyme gallus « coq », devenu ainsi l'animal emblématique de la France, à la place du cheval des Gaulois.

Les mots français Gaule et gaulois sont les mots correspondant aux mots latins Gallia, Gallus et Gallicus.

Néanmoins, l'étymologie des mots français est probablement une autre. La source la plus vraisemblable est la désignation germanique des peuples non-germaniques, c’est-à-dire celtiques et romains : walha (cf. Walh et les noms anglais pour les territoires celtiques Wales et Cornwall)[1]. Dans les mots d'origine germanique, w devient gu ou g (cf. guerre < *werra = angl. war, garder < *wardōn = angl. ward, all. warten), et la diphtongue au est un développement régulier de al devant une consonne (cf. cheval ~ chevaux).

En tout cas, Gaule ne peut pas être la continuation régulière du mot latin parce que g devient j devant a (cf. gamba > jambe), et il ne peut pas être un emprunt érudit parce que dans ce cas la diphtongue au serait sans explication. Ainsi constate-on la véritable continuation du vocable hérité du type Jaille dans les noms de certaines communes à l'Ouest.

[modifier] La Gaule avant Jules César

Jusqu'à la conquête romaine, de -58 à -51, le nom Gaules correspond à une aire culturelle et militaire fondée sur un centralité religieuse[2] et des fédérations de peuples alliés ou tributaires qui se comprenaient et se donnaient une origine commune[3], ainsi que le montrent les commentaires de l'antiquité et du Haut Moyen Âge ; A contrario, la Celtique désigne — pour les archéologues — l'ensemble des territoires peuplés par les Celtes historiques au deuxième Âge du fer dépassant le cadre de la seule Gaule (l’arrivée des premiers peuples celtiques en Europe occidentale remontant au milieu du IIe millénaire av. J.-C.).

Le nom « Gaulois », ne désigne pas les individus habitants de ce territoire, mais les diverses cités unies dans les principales confédérations (comme les Éduens ou les Arvernes) avec un statut d'allié, de tributaire ou d'invité (pour les peuples ou les éléments de peuples étrangers formant une colonie ou bénéficiant d'un traité d'hospitalité). Lorsqu'elles ne les ont pas chassés ou massacrés, les cités gauloises ont recouvert ou absorbé les peuples préexistants qui n'ont plus de droit de cité.

Une assemblée des Gaules (il s'agirait es trois circonscriptions territoriales galloromaines: Gaules aquitaine, celte et belge) est mentionnée tardivement.

Tacite dit que dans le temps qu' Auguste mourut, Germanicus se trouvoit occupé à faire le recensement des Gaules, ce qui suppose la tenuë d' une assemblée de cette grande province. Nous trouvons encore une autre séance de l' assemblée des Gaules sous le regne de Vespasien. L' histoire de Tacite nous apprend que sous cet empereur il se tint une assemblée des députés de toutes les Gaules, qui paroît avoir été une assemblée représentative réglée.[4],[5]

[modifier] Le territoire

Les différentes parties de la Gaule ( 58 avant J.-C.)
Les différentes parties de la Gaule ( 58 avant J.-C.)

Les territoires de la future Gaule étaient englobés dans un vaste ensemble continental s'étendant de l'Atlantique jusqu'au Danube et nommé « Celtique » par les premiers témoignages écrits dont nous disposons : ceux des Grecs (notamment Aristote, élève d'Isocrate et de Platon, -384 à -332).

Le nom « Gaulois » (latin galli) est attesté, quant à lui, pour la première fois sous la plume de Caton l'Ancien vers -168, pour désigner les habitants de la Celtique qui avaient envahi la plaine du , c'est-à-dire les habitants de la Gaule cisalpine. On sait principalement grâce à l'étymologie qu'il s'agissait bien de peuples nord-alpins.

Au milieu du premier siècle avant l'ère chrétienne Jules César divise la Gaule transalpine en trois parties : la Celtique, l'Aquitaine et la Belgique (cf. carte). Il est probable que ce découpage schématique correspondait à des considérations géopolitiques propres aux Romains (comme la nécessité de délimiter le territoire à conquérir). Ce découpage ne correspond pas aux grandes confédérations que César nous décrit et l'absence d'autres sources précises donne encore lieu à de nombreuses conjectures sur la nature exacte de ce découpage.

Si la Gaule proprement dite apparaît sous la plume des Romains, elle trouve aussi sa définition à travers l'histoire de sa conquête par ces derniers.


Schématiquement, la conquête romaine de la Gaule fut réalisée en trois phases :

  • la conquête de la Gaule cisalpine, comprenant la plaine cispadane et la transpadane (fin du IIIe siècle avant l'ère chrétienne), bientôt nommée « Gaule en toge » (gallia togata) ;
  • la conquête de la Narbonnaise, c'est-à-dire le sud-est de la France et la vallée du Rhône (dernier tiers du IIe siècle avant l'ère chrétienne), nommée « Gaule en braie » (gallia bracata) par opposition à la Gaule cisalpine ;
  • la conquête de la « Gaule chevelue » (gallia comata), c'est-à-dire du reste de la France, de la Belgique et du plateau suisse (milieu du Ier siècle avant l'ère chrétienne).

La Cisalpine, intégrée à l'Italie sous la République, devint une extension de Rome, tandis que la Narbonnaise constitua une « province » romaine située hors d'Italie (le mot latin provincia a donné le nom Provença, d'où découle le français actuel « Provence »).

Les noms « Gaule » et « Gaulois » restèrent quant à eux en usage pour désigner les provinces romaines s'étendant sur le reste de ces territoires (France, Belgique et plateau suisse actuels) et leurs habitants de culture gallo-romaine (que l'archéologie et l'historiographie désignent également sous le néologisme Gallo-romains).

En -12, Auguste instaura la première « institution » supra-provinciale de l'Empire avec le « conseil des trois Gaules » (concilium trium Galliarum) réunissant chaque année les représentants des cités de la Gaule lyonnaise, de la Gaule aquitaine et de la Gaule belgique à Lugdunum pour célébrer le culte impérial. Il est probable que ce geste ne faisait que confirmer les liens anciens qui existaient entre les habitants de ces territoires. Ce sont ces liens, tissés de proche en proche, qui peuvent expliquer en définitive le caractère unitaire que laisse entrevoir, au-delà des disparités, la description de la Gaule par César près d'un demi-siècle avant.

[modifier] Les Gaulois

À l’origine, les Celtes, ou encore leurs prédécesseurs ont pu peupler l’Europe centrale. Vers -500, ils auraient commencé à émigrer vers le nord-ouest pour constituer, deux cents ans plus tard, une partie importante de la population des différentes régions de la Gaule. Enfin, ils auraient commencé d'importantes migrations vers l'Italie et vers l'est de l'Europe à la fin du Ve siècle. Mais il est aussi maintenant proposé que ces populations celtiques ont pu, également, être des communautés locales, reconnues et nommées celtes par les colons et commerçants méditerranéens (cf. l'exemple de la Celtique méditerranéenne).

À l'époque de la conquête par Rome de la Gaule chevelue, si les territoires des Celtes se sont considérablement réduits, ces derniers conservent néanmoins des liens entre eux de la Bohême jusqu'à l'île de Bretagne, comme l'indique la présence de témoignages archéologiques danubiens parmi les guerriers de Vercingétorix ou encore, les liens importants entre les peuples belges du nord de la Gaule et ceux de la Tamise.

Ces liens peuvent s'expliquer, dans le cas de la Gaule, par l'existence d'un réseau de « clientèles » qui tient de proche en proche certaines tribus, certains peuples dans la dépendance d'autres, plus riches ou plus nombreux et disposant éventuellement d'un territoire plus étendu. L'existence de « fédérations » de peuples est attestée dans l'ensemble du domaine celtique : parmi les peuples transpadans de la Gaule cisalpine au IIIe siècle avant l'ère chrétienne, dans le midi de la Gaule au IIe siècle avant l'ère chrétienne (les Salyens) ou encore en Gaule chevelue avant la guerre des Gaules (Arvernes, Éduens, Bituriges et Séquanes).

Pour expliquer l'aire géographique de la culture matérielle laténienne dans son intégralité, même à l'échelle de la Gaule, ce schéma est toutefois insuffisant et il faut écarter la question du peuplement.

La thèse d'une invasion celtique qui aurait placé sous sa coupe les populations indigènes, telles que les Ligures mentionnés par les premières sources grecques, n'a plus cours aujourd'hui. Il est en effet très difficile d'associer les changements sociaux et techniques qui caractérisent la naissance de la civilisation celtique de La Tène à des changements ethniques.

Aussi, il est bien plus probable que le peuplement de la Gaule fût, pour la majorité, hérité des brassages millénaires des peuples durant la Préhistoire et que la culture laténienne se diffusa progressivement, par apports successifs depuis un berceau ou « complexe » nord-alpin (voir Civilisation de Hallstatt).

Parallèlement, d'autres apports culturels ont pu se diffuser à partir des régions atlantiques.

Les cultures mégalithiques de la façade atlantique (Irlande, Pays-de-Galles, côte armoricaine), notamment, attestent l'existence de liens culturels et économiques entre ces régions depuis la préhistoire. Comme le relève B. Cunliffe (Les Celtes, Paris, 1996), des mégalithes furent d'ailleurs réemployés durant la période gauloise, comme en témoignent des motifs celtiques présents sur nombre d'entre eux. Enfin, d'autres mégalithes devaient avoir conservé un caractère sacré pendant la période chrétienne, comme en témoignent les croix dont ils furent alors surmontés.

Parmi ces apports éventuels à la « civilisation » gauloise, Jules César, dans son commentaire sur la guerre des Gaules mentionne que le druidisme venait de Grande-Bretagne. Rien ne peut confirmer ou infirmer cette affirmation.

En définitive, des nombreux peuples ou fédérations de peuples présents en Gaule à la veille de la conquête romaine, il reste des contours de « frontières », dont l'existence fait cependant débat (les limites des terroirs du haut Moyen Âge, sans doute antérieures à la période celtique pour la plupart) et un « substrat » linguistique longtemps sous-évalué. L'étymologie, enfin, a conservé le nom de populations gauloises, nom qui désigne encore les habitants de régions et de villes françaises actuelles : par exemple, les Allobroges sont les habitants de Grenoble ou les Auvergnats, les habitants de l'Auvergne qui couvre le territoire arverne (nord de la haute-Loire, Puy-de-Dôme et haut-Allier).

  • sur le peuplement protohistorique de l'Europe : voir Celtes.
  • à l'époque gauloise : voir peuples gaulois.
  • durant la conquête romaine et à l'époque romaine : voir Gaule romaine.

[modifier] La langue

Voir Gaulois (langue).

La majorité des habitants de la Gaule protohistorique parlent principalement 3 langues, déclinées en plusieurs dialectes. Jules César mentionne cependant qu'à son époque les trois parties de la Gaule se distinguent par les coutumes, les mœurs, mais aussi par la « langue ». Cette affirmation est très délicate à comprendre : Jules César veut-il parler de trois langues bien distinctes, à savoir le gaulois, le basque et une langue germanique ?

Le gaulois celtique disparaît vers le Ve siècle, c'est une langue celtique de la famille des langues indo-européennes, proche du breton et du gallois.

[modifier] la religion

Les Gaulois avaient des Druides, que Diodore De Sicile appelait des "philosophes", qui étaient en quelque sorte leurs prêtres. Parmi d'autres procéssions, ils pratiquaient le sacrifice humain. C'était souvent des prisonniers de guerre qui étaient sacrifiés. Le Druide les plantait d'une épée et dépendemment de la chute du corps, de la position qu'il avait et des ruissellements du sang, il pouvait lire l'avenir.

[modifier] l'art Gaulois


[modifier] Citations

« A la question « les Gaulois sont-ils nos ancêtres? », la réponse qui peut être donnée porte donc moins sur la réalité d'une ascendance toute relative que sur celle du possessif qui, depuis maintenant deux siècles, fait l'objet d'un choix délibéré des Français. [...] Les Gaulois figurent seulement parmi d'autres dans la multitude de couches de peuplement fort divers (Ligures, Ibères, Latins, Francs et Alamans, Nordiques, Sarrasins...) qui aboutissent à la population du pays à un moment donné. Le sont-ils dans une plus ou moins grande proportion ? La seule certitude est que les Français se sont appropriés ces ancêtres-là dont ils attendent aujourd'hui bien autre chose que ce que les historiens nationalistes leur demandaient. Ils ne se voient pas leurs héritiers, comme les nobles voulaient l'être des Francs. Ils ne revendiquent pas une sorte de bagage spirituel qu'il faudrait transmettre à leur tour. Ils reconnaissent seulement en eux une origine qui n'est pas si mythique qu'on a voulu le dire, puisque c'est celle d'un pays et d'une vie en société qu'il a vue naître. »
    — Jean-Louis Brunaux, 2008, Jean-Louis Brunaux, Nos Ancêtres les Gaulois, Éditions du Seuil, 2008, p. 261

[modifier] La civilisation gallo-romaine

Les changements apportés par le conquérant ont longtemps éclipsé toute idée d'une permanence de certains traits : d'abord, le syncrétisme religieux romain et l'interdiction du druidisme entraînent assurément la disparition d'une religion celtique dont on peut deviner seulement quelques contours, grâce à l'archéologie, d'une part, et par comparaison avec quelques survivances gallo-romaines, d'autre part et surtout par la confrontation avec les sources littéraires insulaires (voir par exemple mythologie celtique irlandaise et littérature celtique galloise).

Les cadres du pouvoir – l'administration romaine –, l'économie, l'art, notamment monumental, et la culture littéraire latine, aussi, s'imposent, peut-être d'autant plus facilement que rien de préexistant ne peut les concurrencer.

Après la conquête romaine de la Gaule, achevée en -51, la romanisation est rapide chez les élites. On ignore cependant quelle est sa progression exacte et sa profondeur en ce qui concerne le peuple. Elle doit en tout cas demeurer inégale, voire limitée dans nombre de domaines ayant trait à la vie quotidienne, comme l'indiquent plusieurs exemples.

Le réemploi du site du sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde, en Belgique, ou encore les ex-voto des sources de la Seine, montrent comme nombre d'autres lieux sacrés pour les Gaulois de la période de l'indépendance que les lieux de culte romains prolongèrent des usages anciens (voir nemeton).

Lorsqu'une certaine « barbarisation » de l'Empire a lieu au IIIe siècle, des traits de civilisation qui sont demeurés en vigueur depuis la période de l'indépendance s'introduisent à leur tour dans la culture impériale : le manteau gaulois qui donne son surnom à l'Empereur Caracalla n'a pu être remplacé par le mode de vie du conquérant romain. Dans nombre de domaines ayant trait à l'artisanat, où les Gaulois excellent, leurs inventions s'imposent : c'est le cas, notamment, du tonneau qui s'impose face à l'amphore plus fragile et de moindre contenance. La cotte de mailles est adoptée par les Romains dès les premiers siècles de la République ,jugée plus pratique que les cuirasses grecques, tandis que le casque impérial gaulois est adopté par les légionnaires au Ier siècle avant J-C, tout comme les braies pour les travaux dans les champs en périodes froides ou les braies courtes pour les soldats d'Occident.

[modifier] La Gaule dans l'Antiquité tardive

Certains traits caractéristiques de la Gaule antique perdurent après l'Empire romain.

Lorsque l'administration impériale romaine s'effondre, la Gaule se « germanise » lentement et partiellement. La présence de toponymes germaniques est d'abord attestée sur ses franges, due au repeuplement, souvent à but défensif et organisé assez tôt par Rome, de régions sinistrées par les crises et par les épidémies. De tels établissements durables de colons « barbares » (les lètes) ont d'ailleurs lieu dans l'Empire Romain tout au long du IVe siècle et du Ve siècle. Ainsi des contingents Francs sont installés en Belgique, des Alamans en Alsace et en Suisse, des Burgondes en Savoie.

La date symbolique de la disparition de l'Empire romain d'occident en 476 et celle du baptême du roi des Francs Clovis, vers 486, ne marquent pas non plus, à cet égard, de rupture : ces événements ont lieu à une époque où Francs, Burgondes et Wisigoths ont fait « souche » et détiennent depuis longtemps déjà le monopole des affaires militaires.

Aussi, les familles de l'aristocratie gallo-romaine continuent longtemps à concentrer l'essentiel du véritable pouvoir politique dans les cités épiscopales : les « patrices », comme le marseillais Mauronitus, ou les évêques, comme l'auvergnat Grégoire de Tours, sont les véritables représentants des populations. Ainsi, la culture nouvelle qui se développe en Gaule, après la période impériale, est avant tout chrétienne, et à plusieurs égards augustinienne.

Plus généralement, les permanences observables dans le cadre de vie de l'Antiquité tardive jusqu'au VIIe siècle sont nombreuses en Gaule : c'est surtout à partir du milieu du VIIe siècle, temps de crise, que les patronymes germaniques se multiplient au sein des élites, indiquant par là que le centre de gravité de l'Europe s'est déplacé vers le nord et que les équilibres du monde antique se sont rompus.

En définitive, si la culture latine classique recule, le latin continue à constituer la langue de la culture et surtout, celle exclusive de l'écrit (le premier document écrit en langue vernaculaire étant les serments de Strasbourg, datés de 842).

Aussi, l'usage des noms « Gaule » et « Gaulois » se conserve jusqu'à la fin de la période mérovingienne, du moins à l'écrit. Lentement, durant la période carolingienne, le nom de « Francie » (Francia, puis francia occidentalis) se répand pour désigner la réalité politique majeure qu'est devenu le royaume des Francs (regnum francorum). Mais ce nom ne désigne qu'incidemment les territoires correspondant à l'ancienne Gaule romaine, désormais rattachés à un ensemble plus vaste.

C'est également la « renaissance carolingienne » qui pose les fondations d'une culture véritablement nouvelle. Cette « renaissance » veut pourtant, à l'origine, restaurer la culture romaine antique et impériale.

[modifier] Notes et références

  1. Jean Dubois, Henri Mitterand, Albert Dauzat, Nouveau dictionnaire étymologique et historique (Larousse 1990), p. 336, ISBN 2-03-340329-7
  2. César mentionne que tous les druides des Gaules tiennent une assemblée commune dans un lieu boisé qui est situé dans la cité des Carnutes.Ce n'est pas différent du rôle que jouait le sanctuaire (international) de Delphe pour les cités grecques.
  3. Henri Hubert, dans Les Celtes, a partiellement reconstitué la distance et la proximité généalogique des différentes cités des Gaules à partir de tous les textes antiques
  4. Histoire critique de l'établissement de la monarchie françoise dans les Gaules - LIVRE 1 CHAPITRE 4 (intitulé des assemblées generales que tenoient les cités des Gaules.
  5. Une assemblée des Gaules est aussi mentionnée dans le sommaire du cent trente-quatrième livre de l’histoire de Tite-Live Histoire critique de l'établissement de la monarchie françoise dans les Gaules - LIVRE 1 CHAPITRE 1, rappelle Jean-Baptiste Dubos (1734)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

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