Gérald Dahan

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Gérald Dahan, né en 1973 à Cognac, est un imitateur français.

[modifier] Biographie

Né en 1973 à Cognac d'un père opticien et photographe, Gérald Dahan obtient en 1986 le prix du plus jeune imitateur de France lors du championnat de France d'Angoulême. En 1989, à 16 ans (il a été émancipé par ses parents) il rejoint Paris pour poursuivre ses études philo, théâtre et histoire de l'art, tout en commençant à se faire connaître dans des cabarets. Quatre ans plus tard, en 1993, il rejoint l'équipe de Rien à cirer conduite par Laurent Ruquier.

À partir de 2004, il est animateur sur la radio Rire et Chansons où il exerce des canulars téléphoniques. L'ensemble de la profession lui attribue alors le surnom « l'Imposteur ».

[modifier] Spectacles

Gérald Dahan présente un nouveau spectacle « Sarkoland » au Théâtre Déjazet à Paris depuis le 29 mars 2008^[1].

[modifier] Canulars téléphoniques

Gérald Dahan a fait de nombreux canulars téléphoniques ( Raffarin, Douste Blazy, Adrien Zeller...) piégeant ainsi en septembre 2005 Zinédine Zidane en imitant le Président de la République Jacques Chirac et en demandant à ce que l'équipe de France chante l'hymne national la main sur le cœur.

Fort de la médiatisation faite autour de ses canulars, il se lance le défi de piéger Nicolas Sarkozy en allant prévenir ce dernier lors d'un meeting qu'il se donnait 15 jours pour y parvenir. Pari réussi, Gérald Dahan le piège 5 jours après avec la voix de Pierre Palmade : Nicolas Sarkozy fait envoyer des fleurs à la comédienne Isabelle Mergault qui n'en attendait pas de sa part. ^[2]

En janvier 2007 il piège Ségolène Royal en se faisant passer pour Jean Charest, le premier ministre du Québec. Lors de cet entretien téléphonique, Ségolène Royal indique que les Français ne seraient pas contre l'indépendance de la Corse^[3]. Dans Le Monde, l'équipe de Ségolène Royal accuse l'humoriste Gérald Dahan d'avoir agit pour favoriser l'UMP et N. Sarkozy^[4]. Suite à cette affaire, le journal Entrevue renvoie Gérald Dahan.

Il a également piégé le préfet du Val-de-Marne Bernard Tomasini sur l'affaire du squat de Cachan en se faisant passer pour Philippe de Villiers.^[5]