Forbach

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Forbach

Pays	France
Région	Lorraine
Département	Moselle (sous-préfecture)
Arrondissement	Forbach (chef-lieu)
Canton	Forbach (chef-lieu) Stiring-Wendel
Code Insee	57227
Code postal	57600
Maire Mandat en cours	Laurent Kalinowski 2008-2014
Intercommunalité	Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France
Coordonnées géographiques	49° 11′ 20″ Nord 6° 54′ 03″ Est / 49.18888, 6.90083
Altitudes	moyenne : 222 m minimale : 192 m maximale : 388 m
Superficie	1 680 ha = 16,80 km²
Population sans doubles comptes	22 450 hab. (chiffre avancés INSEE 2007)
Densité	1 397 hab./km²
Gentilé	Forbachois, Forbachoises
Site	Mairie de Forbach

Forbach est une commune française, située dans le département de la Moselle et la région Lorraine. Elle est localisée dans la région naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-est. La ville compte 22 450 habitants et environ 84 000 dans la communauté d'agglomération. Il s'agit, après Metz, Thionville et Montigny-lès-Metz, de la 4^e ville du département de la Moselle.

[modifier] Géographie

La ville de Forbach se situe dans la dépression du Warndt, une demi-boutonnière verte au cœur d'un espace fortement industrialisé. La gare de Forbach accueille le TGV Est qui relie Paris à Francfort.

Les villes limitrophes sont Stiring-Wendel, Freyming-Merlebach, Cocheren, Spicheren et Petite-Rosselle.

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire et Antiquité

Forbach est situé dans une région habitée depuis fort longtemps. Des vestiges des époques celtique et surtout romaine ont été trouvés sur son ban. Le nom Forbach est germanique et décrit la situation: un ruisseau (Bach), près d'une forêt (Forst). À l'époque gallo-romaine, la grande route militaire de Metz à Mayence passait au sud-est de la forêt du Warndt, par la région de Forbach. Cette route a probablement favorisé le développement de la bourgade blottie au pied de la colline.

[modifier] Moyen Âge et époque moderne

Le château fort est construit sur la colline du Schlossberg à la fin du XII^e siècle. Il est progressivement agrandi et, vers 1550, relié à la ville par un mur d'enceinte. Entre le X^e siècle et 1793, nombreux sont les seigneurs propriétaires de la seigneurie de Forbach. Celui que l'on appelait parfois le Rabelais allemand, en l'occurrence Johann Fischart, a œuvré comme bailli et séjourné comme écrivain prolifique et satirique au château de Forbach de 1583 à 1590.

L'épisode de la guerre de Trente Ans est particulièrement douloureux et dévastateur dans la région. Le château du Schlossberg et le mur d'enceinte sont démantelés au cours de cette guerre, en 1635, sur ordre de Richelieu. La chapelle Sainte Croix est dévastée au même moment. Le 4 janvier 1716, le baron suédois Henning Von Stralenheim achète la seigneurie. Un an après, Léopold I^er, duc de Lorraine, l'érige en comté en conférant au baron suédois le titre de comte de Forbach. Henning fait construire le château Barrabino, sa nouvelle résidence. Pour exploiter plus rationnellement la forêt, principale richesse du comté et assurer l'avenir de sa seconde épouse, Sophie de Wasaborg, il installe une nouvelle verrerie, qu'il baptise de son nom. Marianne, née en 1734 à Strasbourg, est la deuxième comtesse de Forbach. À partir de 1775, elle vit dans son château de Forbach que son époux, le duc Christian IV de Deux-Ponts a racheté à ses anciens propriétaires, y entretenant une véritable cour. En 1738 naît à Forbach Jean-Nicolas Houchard, certainement le plus célèbre des enfants de la ville puisque son nom est gravé sous la voûte de l’Arc de Triomphe à Paris.

[modifier] Époque moderne

La ligne de chemin de fer entre Metz et Forbach est ouverte en 1851, la jonction avec Sarrebruck un an plus tard. Et puis, à partir du milieu du XIX^e siècle, trois grandes familles marquent l'essor industriel de la région forbachoise et influencent la vie politique, économique et sociale locale. Ces trois grandes familles sont les De Wendel, les Couturier et les Adt. Les De Wendel ont le mérite de faire démarrer l'industrie houillère à Petite-Rosselle, puis à Forbach et Stiring-Wendel, où ils développent la plus puissante usine sidérurgique sous le Second Empire, usine qui périclite toutefois après 1870. Les Couturier ont une moindre envergure économique, mais leurs tuileries sont pendant un certain temps les plus importantes de Lorraine, puis de l'Allemagne. Ce sont surtout la famille de Pierre Adt et leurs cartonneries qui ont permis à Forbach de bénéficier de bon nombre de progrès technologiques et d'embellissements architecturaux, que sont la construction de la tour du Schlossberg, du Burghof, de l'église Saint-Rémi et du château Adt.

Centre ville en 2004

Cette période est également marquée par la Bataille de Spicheren, le 6 août 1870 et ses conséquences, puisque Forbach sera annexé à l’Allemagne jusqu'en 1918. Après 1918, Forbach retrouve sa fonction frontalière mais voit diminuer son importance militaire en raison de la construction de la ligne Maginot. La ville doit se débattre sous le poids des conséquences de la guerre, de la crise économique mondiale et de la montée des périls extrémistes.

Des hommes célèbres ont émaillé l'histoire de la ville. Ainsi, c'est de Forbach que sont partis les ancêtres du Général et Président Eisenhower. Avant de s'embarquer pour l'Amérique en 1741, l'aïeul est né à Verrerie-Sophie, où travaillait son père dont le nom s'écrivait encore Eisenhauer.

La ville est aujourd'hui engagée dans un combat difficile marqué par la crise économique profonde et la nécessaire reconversion. Cette reconversion s'inscrit dans la réalisation de nombreux projets, réussis, puisque la ville regagne des habitants et améliore très nettement son aspect auprès de ses visiteurs et habitants. Il faut noter par exemple les travaux de réhabilitation de la gare devenue gare TGV depuis juin 2007, en plein cœur de la ligne Paris-Francfort ; la rénovation du centre-ville ainsi que la réalisation de nombreux logements, très prisés.

[modifier] Armoiries

La ville porte d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

[modifier] Toponymie

La cité est mentionné pour la première fois au X^e siècle sous la forme Furpac, Forbacum en 1015, Forsbas en 1147, Forperch en 1277, Furpage en 1278, Forbach en 1288, Fourpach – Forpach – Forpac – Fourpac en 1291, Furpach en 1297, Forbacleum en 1338, Fourpac en 1348, Forpac en 1350, Furpach – Furbach en 1399, Forstpach en 1429, Fortbach – Fyrtbach – Fourbach en 1645.

[modifier] Administration

La ville est le chef-lieu de l'arrondissement éponyme. Sa population est de 176 036 habitants selon le recensement de 1999. L'arrondissement est composé de sept cantons :

Chef-lieu d'un canton dont elle est la seule commune, Forbach a une particularité puisqu'une partie de son territoire, non urbanisée et inhabitée, est rattachée au canton de Stiring-Wendel.

Forbach : Ville canton
Siège de la Communauté d’agglomération de Forbach Porte de France

21 communes font partie de la Communauté d'Agglomération Porte de France Alsting - Behren-lès-Forbach - Bousbach - Cocheren - Diebling - Etzling - Farschviller - Folkling - Forbach - Kerbach - Metzing - Morsbach - Nousseviller-Saint-Nabor - Oeting - Petite-Rosselle - Rosbruck - Schoeneck - Spicheren - Stiring-Wendel - Tenteling - Théding

Population : 22807 habitants dont 32,44 % âgés de moins de 25 ans.
Superficie de la Ville : 1680 Ha et 78 a dont domaine forestier : 230 Ha / Espaces verts et parcs : 45 Ha
Économie : 818 entreprises sont établies à Forbach (enregistrées à la CCI de la Moselle, chiffres de 2002)
- 434 commerces
- 115 industries
- 269 services

Les données antérieures ne sont pas encore vérifiées^[1].

Liste des maires successifs
Période	Identité	Parti
1865-1871	Pierre Adt
1935-1940	Paul Harter	URL
mai 1953	Jean-Éric Bousch
octobre 1958	Jean-Éric Bousch
août 1988	Louis Houpert
mars 1989	Jean-Éric Bousch	RPR
juin 1995	Charles Stirnweiss	UDF
mars 2001	Charles Stirnweiss	UMP
mars 2008	Laurent Kalinowski	PS

Liste des maires ou assimilés depuis 1789

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962	1968	1975	1982	1990	1999	2007
21704	23120	25244	27187	27076	22807	22450
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

Comme tout le Nord de la Moselle, Forbach doit son développement à l'industrialisation de la région. Pendant les années 1970 et 1980, la ville voit sa population progresser quand toutes les villes voisines étaient en déclin, en raison de la désindustrialisation rapide de la région. Cependant, dans les années 1990, Forbach à son tour a vu sa population diminuer fortement, perdant environ 15% de sa population entre 1990 et 1999. D'après les derniers chiffres avancés de l'INSEE, Forbach compterait 22 450 habitants environ, ce qui se traduit par une tendance à la reprise après une forte baisse, signe d'un renouveau incontesté de la ville.

[modifier] Économie

Les principaux domaines portant l'économie locale sont la carbochimie, les Constructions mécaniques, la verrerie. La ville possède d'ailleurs une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Moselle.

L'ancien maire Charles Stirnweiss a signé en 2003, au nom de la ville, la campagne " 500 villes s'engagent pour un commerce équitable ", de l'association Max Havelaar. En mars 2008, Laurent Kalinowski a été élu maire de la ville.

Forbach tente de développer son commerce avec le centre-ville (en mutation complète), ses zones commerciales et en promouvant les commerces de proximité; ce qu'elle semble réussir, puisque de nouvelles enseignes se multiplient (Lidl au nombre de 3 sur le banc de la ville, Les boulangeries la Mie Câline au nombre de 2 en centre-ville), d'autres ouvrent (Everest Cosmetis en parapharmacie, La Pataterie restaurant, Cash Flor') tandis qu'enfin certaines ne devraient tarder (Enseigne Grand Frais d'ici peu - en construction, projet Kiabi d'après leur dirigeants contacté par email, entre autres). Bref, Forbach tend à rester un pôle d'ordre commercial et administratif.

Forbach accueille de nombreuses nouvelles constructions également, avec bon nombre de projets immobiliers en centre-ville mais aussi des réflexions sur des quartiers avec par exemple le projet Kaninchenberg d'ici 2009 ou plus de 150 lots à bâtir seront proposés aux intéressés tandis que le lotissement Beau Pré, désenclavant un peu plus le quartier de Bellevue, affiche 52 lots prisés , tous acquis.

Les résidences dites Poincaré, avec déjà un bâtiment sorti de terre (à droite) et les anciens halls des meubles Wolf en destruction actuellement pour accueillir 4 nouveaux immeubles de standing d'ici peu avec accès piéton sur la place Fischart (Ville-Haute).

L'avenue de Spicheren, en pleine mutation aussi, qui va accueillir la deuxième maison du département d'ici la fin de l'année avec également un projet immobilier en cours.

Enfin, Forbach reste accueillante pour les entreprises, plus encore depuis que les HBL (Houillères du bassin de lorraine) cèdent les terrains, gelés à l'époque de l'extraction minière.

L'Eurozone, un exemple de terrain laissé libre depuis le retrait des HBL, ce fut un ancien terrain de stockage du bois, communément nommé le Parc à Bois. Cette zone, nouvellement créée, accueille déjà ses premières entreprises et est destinée à l'accueil des entreprises de haute technologie.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Julien Choffart, athlète ;
Sophie Huber (1985- ), championne de natation ;
Patricia Kaas (1966- ), chanteuse ;
Céline Géraud (1968), ancienne judokate française devenue animatrice de télévision.
Roger Bichelberger (1938-), écrivain ;
Max Besler (1863-1914), historien de la ville ;
Pierre Adt (1820-1900), chef d'entreprise, maire de Forbach (1865-1871) ;
Jean-Nicolas Houchard (1740-1793), général ;
Johan-Peter Eisenhauer (1722-1802), arrière-arrière-grand-père du général Dwight David Eisenhower, Président des États-Unis ;
Nicolas Appert (1749-1841), inventeur de la conserve appertisée en 1795. Officier de bouche de la princesse de Forbach de 1775 à 1784 ;
Johann Fischart (1546-1591), écrivain en fonction d'« Amtmann » (bailli) à Forbach de 1583 à sa mort.
Arnaud Anastassowa (1988-), footballeur
Claire Burger (1978- ), réalisatrice de film, actrice

[modifier] Lieux et monuments

Le château du Schlossberg avec sa tour, sa salle des chevaliers, son parc parsemé de vestiges, sa roseraie et son restaurant gastronomique).
La chapelle Sainte-Croix, monument historique datant du XIII^e siècle et dominant toute la région du Warndt.
L'église Saint-Rémi est construite en 1866 dans le style néogothique.