Dunkerque
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Dunkerque | |
Pays | France |
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Région | Nord-Pas-de-Calais |
Département | Nord |
Arrondissement | Dunkerque |
Canton | chef-lieu des cantons de Dunkerque-Est et Dunkerque-Ouest + cantons de Coudekerque-Branche et de Grande-Synthe |
Code Insee | 59183 |
Code postal | 59140 - 59240 - 59640 |
Maire Mandat en cours |
Michel Delebarre 2008-2014 |
Intercommunalité | Dunkerque grand littoral |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 4 m minimale : 0 m maximale : 17 m |
Superficie | 3 734 ha = 37,34 km² |
Population sans doubles comptes |
69 500 hab. (2005 [1]) |
Densité | 1 861 hab./km² |
Gentilé | Dunkerquois(es) |
Dunkerque (prononciation écouterDuinkerke en néerlandais, prononciation écouterDuynkercke en flamand occidental, Dünkirchen en allemand, Dunkirk en anglais) est une ville française, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais. Historiquement, la ville et ses alentours ont appartenu au Comté de Flandre et ils relèvent de la zone linguistique flamande bien qu'aujourd'hui Dunkerque soit une ville essentiellement francophone.
La commune a été classée deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[2].
[modifier] Blason
Les armes de Dunkerque se blasonnent ainsi : Coupé, en chef d'or au lion passant de sable, armé et lampassé de gueule, en pointe d'argent à un dauphin couché d'azur crété et oreillé de gueules. |
[modifier] Géographie
Située au bord de la mer du Nord et sur le méridien de Paris, c'est aussi le troisième port de France.
[modifier] Histoire
Le nom de Dunkerque provient du flamand Duinkerk, qui signifie « Église dans les dunes ». On y parle un dialecte très particulier, avec des mots empruntés aux marins et au flamand : le dunkerquois. La légende veut que la ville ait été fortifiée par le terrible Allowyn, franc reconverti par le bon saint Éloi, et ait ainsi été la seule ville de la côte (la mer allant alors jusque Saint-Omer) à être préservée des attaques et pillages des Normands. Aujourd'hui, Allowyn réapparaît à chaque carnaval de Dunkerque sous les traits du « Reuze » (de reuzen), le géant (voir : géants du Nord).
960 : Baudoin III dit Baudouin le jeune, quatrième comte de Flandre, fait édifier les premiers remparts.
1383 : Dunkerque la flamande est pillée par les Anglais, puis par les Français.
1520 : Charles Quint trente-et-unième comte de Flandre, est reçu triomphalement dans la ville.
Pendant les guerres des XVIe et XVIIe siècles, les corsaire dunkerquois font de grands ravages dans les marines ennemies.
Elle est prise par les Anglais sous Philippe II d'Espagne, comte de Flandre, et reprise par les Français en 1558. Par le traité de Cateau-Cambraisis ceux-ci la cédent à l'Espagne en 1559, mais Condé la reprend en 1646, et doit la défendre en 1652[3].
Turenne fait le siège de la ville, le 25 mai 1658. Après la bataille des Dunes, la ville se rend aux Français, le 25 juin. Le soir même, Louis XIV la remet à Olivier Cromwell[4].
Dunkerque est définitivement rattachée au royaume de France en 1662 après que Louis XIV l'eut rachetée à l'Angleterre. Vauban entreprend alors de fortifier la ville et développe son port. La France fut forcée par le traité d'Utrecht de combler le port et de raser les fortifications (1713), ce qui toutefois ne fut exécuté qu'en partie, et Louis XV la fortifia de nouveau.
1793 : le duc d'York essaya vainement de la prendre. Après la bataille d'Hondschoote et le siège avorté de Dunkerque, la ville est rebaptisée Dune Libre.
1848 : le chemin de fer relie Dunkerque à Arras.
Durant la Première Guerre mondiale Dunkerque est sévèrement bombardée à plusieurs reprises. L'église Saint-Éloi (milieu du XVe siècle) est en partie détruite.
[modifier] Seconde Guerre mondiale
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, en juin 1940, les armées franco-britanniques qui avaient avancé en Belgique pour contenir l'avancée des armées allemandes, furent prises en tenaille entre les forces venues par les Pays-Bas et celles qui passèrent plus au sud par les Ardennes. En se repliant, elles se trouvèrent finalement encerclées à Dunkerque. L'une des plus grandes opérations d'évacuation de l'histoire militaire permit de ramener en Grande-Bretagne plus 300 000 Britanniques et 100 000 Français. Beaucoup d'autres Français furent faits prisonniers. La ville de Dunkerque fut sévèrement bombardée par l'aviation allemande pendant cette bataille. Elle le fut à nouveau les années suivantes, cette fois par les forces alliées du général Liska composées surtout d'une brigade blindée tchèque, d'artillerie britannique et de FFI qui en septembre 1944 assiègeront l'Amiral allemand Frisius qui, sur ordre de Hitler, s'était retranché dans la Festung Dunkerque (ville forte en allemand), et ne se rendra que le 9 mai, le lendemain de la capitulation.
[modifier] La reconstruction
Au lendemain de la guerre, Dunkerque est détruite à plus de 70 %. La statue de Jean Bart, érigée en centre ville, reste intacte au milieu des ruines : les Allemands, malgré le manque de métal l'ont en effet épargnée car l'épée de la statue est pointée vers l'Angleterre.
Le port est inaccessible jusqu'en juin 1946. La reconstruction du tissu urbain est entreprise par Théodore Leveau. L'architecte Jean Niermans aura la responsabilité de la reconstruction de l'habitat (îlots rouges). Dans la zone d'habitation des Glacis, une centaine de chalets américains seront aménagés et encore habités au début des années 1970.
En 1957, le groupe sidérurgique Usinor décide l'implantation d'une usine de production d'acier à Dunkerque. Suite à son ouverture en 1963, l'agglomération passe très rapidement de 70 000 habitants à 200 000 habitants. Dunkerque devient une grande agglomération industrielle.
Depuis 1989, l'agglomération s'est engagée dans un projet urbain de grande ampleur :
le projet Neptune remporté par l'architecte Richard Rogers.
Il s’agit de retourner la ville sur son port et d’urbaniser les friches industrielles, pour créer un lien entre le centre-ville et le quartier balnéaire.
Le projet Neptune se compose de trois phases :
La première phase des travaux s’est concentrée sur les aménagements urbains ; l'ensemble des espaces publics de la ville a été réaménagé, l'université du littoral s'est implantée dans le quartier portuaire de la Citadelle, des nouveaux habitants sont venus aux bords des bassins, des commerces et équipements culturels sont venus agrémenter le site.
La seconde phase, le projet «Grand large»[5] comprendra 1 000 logements, dont les premières livraisons seront effectuées à la rentrée 2009.
La dernière phase : " à compléter"
[modifier] Le carnaval de Dunkerque
Le carnaval de Dunkerque est l'événement annuel majeur de la ville. C'est un ensemble de festivités qui ont lieu dans l'agglomération dunkerquoise de fin janvier à début avril. On distingue :
- les bandes : les carnavaleux défilent dans les rues derrière la musique, conduite par un tambour-major portant un uniforme napoléonien.
- les bals : les carnavaleux se retrouvent la nuit, dans les grandes salles de l'agglomération, pour faire la fête, en mêlant chansons carnavalesques et musique contemporaine. La majeure partie de ces bals est organisée par des associations philanthropiques.
Le carnaval trouverait ses racines dans la pêche à la morue. En effet, il est souvent dit que les pêcheurs faisaient la fête la veille de leur départ par peur de ne jamais revenir, car beaucoup trouvaient la mort dans les mers périlleuses d'Islande. Aujourd'hui, des chansons, la tenue des musiciens -en ciré jaune- ou le lancer de harengs devant l'hôtel de ville font référence à la pêche.
[modifier] Économie
L'économie de Dunkerque profite de la position de la ville. Elle est en effet située à moins de 300 kilomètres de cinq capitales : Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam et Luxembourg.
- Port industriel et de commerces (troisième port français de marchandises après Marseille et Le Havre) avec un trafic de 56,65 millions de tonnes en 2006.
- Agroalimentaire.
- Métallurgie : acier avec Arcelor Mittal et aluminium avec Alcan.
- Énergie : première plate-forme énergétique de France avec la centrale nucléaire de EDF à Gravelines, la centrale DK6 de production électrique par cogénération, le terminal gazier NORFRA par lequel chemine depuis la Norvège un tiers de la consommation française en gaz, deux raffineries de pétroles (Total et BP), cinq éoliennes géantes.
Dunkerque est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Dunkerque. Elle accueille également le siège d'une des quatre délégations de l'École Nationale d'Application des Cadres Territoriaux (ENACT).
[modifier] Le port autonome de Dunkerque (PAD)
Le PAD est un établissement public de l’état doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, placé sous la tutelle du ministre chargé des ports maritimes et soumis au contrôle économique et financier de l’état. Le port de Dunkerque présente un des revirements de tendance les plus remarqués du monde portuaire français. Transformé dans les années 1960-70 (extension vers l’ouest-17 km) et plus récemment socialement et économiquement, le port autonome a vécu des années 1990 difficiles. Il a réussi un repositionnement vers des marchandises à plus forte valeur ajoutée (conteneurs, rouliers, produits frais) notamment en gagnant la confiance de grands opérateurs. De longue date port industriel, Dunkerque cherche aujourd’hui à cultiver sa place dans les réseaux logistiques internationaux et européens. Les principales ressources du PAD proviennent :
- des droits de ports perçus sur les navires, les passagers et les marchandises ;
- de l’utilisation par les entreprises des installations et équipements portuaires ;
- des recettes domaniales (locations de terrain).
Le PAD est en charge :
- des travaux d’extension, d’améliorations, de nouvellement et de reconstruction des ouvrages portuaires ;
- de l’exploitation et entretiens des équipements ;
- de la police du port et de ses dépendances (chenaux, bassins et plans d’eau) ;
- de la gestion du domaine immobilier qui lui est affecté,
- de l’aménagement des zones industrielles portuaires.
Actuellement, Dunkerque est le :
- premier port français d’importations de minerais et de charbon ;
- premier port français de trafic de fruits ;
- premier port français du trafic hors produits pétroliers ;
- deuxième port français pour les échanges avec la Grande-Bretagne.
En terme de volume de marchandises, au PAD en 2005, ont transité :
- pour les vracs liquides, 14,8 millions de tonnes,
- pour les vracs solides, 26,2 millions de tonnes,
- pour les marchandises divers, 12,3 millions de tonnes,
soit un total de 53,3 millions de tonnes de marchandises (pour un trafic de 6 300 navires), ce qui représente une augmentation de 5 % par rapport à l’année 2004.
Depuis plusieurs années, le port autonome de Dunkerque fait preuve d’initiative dans ses secteurs d’activités : partenariat public/privé dans certains terminaux, engagement dans le feeder et le fluvial… Comme les autres ports européens, le port de Dunkerque se doit de conforter ses trafics, extrêmement industriels, et simultanément de développer des marchés stratégiques et porteurs. La conteneurisation, la logistique, l’automobile, le roulier transmanche, et pourquoi demain les autoroutes de la mer représentant autant de marchés potentiels pour le PAD.
[modifier] Communications
- Réseau routier
Dunkerque est reliée à Lille par l'A25, au Tunnel sous la Manche via Calais et à Bruxelles par l'A16/E40.
- Réseau ferroviaire
Des liaisons ferroviaires directes sont assurées au départ du centre-ville à destination de Paris (à 1 h 35 ou 2 h en TGV, selon les liaisons), Lille (à 35 minutes), Arras et Calais (trois liaisons par jour, sauf les dimanches et fêtes).
La gare de Dunkerque est la première gare de marchandises de France avec un trafic annuel d'environ 12 millions de tonnes.
Bien que le potentiel existe, la liaison ferroviaire Dunkerque-La Panne-Gand n'est aujourd'hui plus utilisée. Les lignes de bus numéros 2 et 3 de DK'Bus Marine assurent cependant encore le transport de passagers entre Dunkerque et la Belgique.
- Transport fluvial
Un canal à grand gabarit relie Dunkerque à Valenciennes et prochainement au futur canal Seine-Nord-Europe.
- Transport aérien
L'aérodrome Louis Blériot situé à Marck dessert à la fois Dunkerque et Calais.
[modifier] Administration
Dunkerque est divisée en quatre cantons, mais n'est le chef-lieu que de deux d'entre eux :
- le canton de Dunkerque-Est, formé d'une partie de Dunkerque et des communes de Bray-Dunes, Leffrinckoucke, Téteghem, Uxem et Zuydcoote (38 569 habitants) ;
- le canton de Dunkerque-Ouest, formé d'une partie de Dunkerque et des communes de Cappelle-la-Grande et Saint-Pol-sur-Mer (51 527 habitants) ;
- le reste de la commune est partagé entre le canton de Coudekerque-Branche et le canton de Grande-Synthe.
La commune s'est considérablement agrandie en absorbant plusieurs communes voisines :
- 1970 : fusion avec Malo-les-Bains (qui avait été créée par détachement de Rosendaël en 1881) ;
- 1972 : fusion avec Petite-Synthe et Rosendaël (cette dernière avait été créée par détachement de Coudekerque-Branche et de Téteghem en 1856) ;
- 1980 : fusion-association avec Mardyck (devenue commune associée, comptant 372 habitants en 1999) ;
- 1980 : à l'issue d'un référendum local, une grande partie de Petite-Synthe, le quartier de l'Albeck, est détachée de Dunkerque et rattachée à Grande-Synthe ;
- 2003 : projet de fusion avec Saint-Pol-sur-Mer (commune créée par détachement de Petite-Synthe en 1877). Le 19 décembre 2003, les conseils municipaux de Dunkerque et de Saint-Pol-sur-Mer ont délibéré en faveur d'une fusion-association qui créerait une nouvelle entité de 94 187 habitants. Le préfet a exigé un référendum auprès de la population, bien que cette procédure ne soit pas encore obligatoire (elle l'est devenue depuis le 1er janvier 2005). La consultation a eu lieu le 5 décembre 2004, cette fois dans trois communes, Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck. Bien que le oui ait recueilli 54 % des suffrages exprimés, il n'a pas obtenu 25 % des inscrits comme la loi le demande, et le préfet a donc refusé la fusion.
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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1989 | Michel Delebarre | PS | député | |
1965 | 1989 | Claude Prouvoyeur | RPR | sénateur |
1953 | 1965 | Paul-André Asseman | DVD | |
1945 | 1953 | Gustave Robelet | - | - |
1925 | septembre 1939 | Charles Valentin | SFIO | député |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
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[modifier] Personnages célèbres
- Jean van Reyn (1610-1650), disciple de Van Dick
- Jean Bart (1650-1702), corsaire
- Michel de Swaen (1654-1707), poète et dramaturge flamand
- Jean-Baptiste Descamps (1714-1791), peintre et écrivain
- Pierre Jean Van Stabel (1744-1797), corsaire
- Jean-Jacques Fockedey (1758-1853), docteur en Médecine, député à la Convention
- Louis Joseph Auguste Saint-Laurent (1763-1832), général d'Empire
- Armand Charles Guilleminot (1774-1840), général
- Victor Dourlen (1780-1864)
- Victor Derode (1797-1867), historien
- Joseph Fontemoing (1798- ?), avocat et auteur des paroles de la célèbre Cantate à Jean Bart.
- Henriette Méric-Lalande (1799-1867)
- Charles Coquelin (1802-1852), économiste
- Henri Tresca (1814-1885), ingénieur mécanicien et professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers de Paris
- Louise Lavoye (1823-1897)
- Suzanne Lagier (1832-1893)
- Auguste Angellier (1848-1911), poète, enseignant, critique et historien de la littérature
- Roger Salengro (1890-1936), homme politique
- Émile Bollaert (1890-1978), haut fonctionnaire et résistant
- Charles Valentin (1881-1939), député-maire de Dunkerque
- René Bonpain (1908-1943), prêtre et résistant
- Paul Meurisse (1912-1979), acteur et comédien
- Jean Minne (1921-1988), plus connu sous le nom de « Cô-Pinard II », tambour-major de la bande de Dunkerque de 1960 à 1988.
- Claude Wesly (1930-), plongeur de l'équipe Cousteau
- Jacques Duquesne (1930- ), journaliste et écrivain
- Pierre Dhainaut (1935- ), poète et écrivain
- Pierre Makyo (1952- ), auteur de bandes dessinées
- François Rollin (1953- ), humoriste, acteur et scénariste
- Alain Dodier (1955- ), auteur de bandes dessinées
- François Reynaert (1960- ), journaliste et écrivain
- Rémi de Vos 1963-}, dramaturge
- Jean-Paul Rouve (1967- ), acteur
[modifier] Monuments et lieux touristiques
- Tour du Leughenaer (XVe siècle) ou "Tour du menteur", phare qui selon la légende trompait les navires croisant au large, au lieu de les conduire en sécurité vers le port les faisait s'échouer sur les nombreux bancs de sables pour être ainsi pillés.On dit aussi que le vent souffle tellement fort, que les aiguilles de l'horloge qui installée au sommet de la tour, reculent (et indiquent ainsi une mauvaise heure, d'ou le nom de la "tour du menteur".
- Chapelle Notre-Dame-des-Dunes (XVe siècle)
- Église Saint-Éloi, église-halle (hallekerke) à cinq nefs (XVIe siècle, façade néogothique du XIXe siècle). Lieu de culte catholique situé au centre ville de Dunkerque. L'église fut ravagée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, qui laissèrent debout la façade et les murs porteurs. Toute l'église fut restaurée de 2001 à 2006, et il fut décidé de laisser les impacts de balles comme part entière de l'histoire de cet édifice. Comme de nombreuses églises de Flandre, ce monument ne possède pas de clocher. À l'origine, l'église Saint-Eloi était accolée au beffroi qui constituait le clocher ou le campanile de l'édifice. À l'intérieur les ex-voto et autres inscriptions funéraires permettent de reconstituer la nationalité des maîtres de Dunkerque. Le flamand (Comté de Flandre), l'espagnol (Pays-Bas espagnols) puis le français (Royaume de France) sont tous trois présents dans les inscriptions de l'église.
- Beffroi (XVe siècle) classé au patrimoine mondial de l'Unesco
- Hôtel de Ville (début du XXe siècle) classé au patrimoine mondial de l'Unesco, réalisé par Louis-Marie Cordonnier. Le vitrail en haut de la première volée de marches intérieure représente Jean Bart parmi son équipage sur le port. Dans son arrière-cour réside, ignorée de la plupart des Dunkerquois, la Porte monumentale datant du XVIIe siècle, du même style que la Porte de la Marine (reste des fortifications de Vauban) à l'entrée d'un des pôles commerciaux (CentreMarine).
- Statue de Jean Bart, par David d'Angers (XIXe siècle)
- La digue du Braeck qui protège sur 10 kilomètres les installations industrielles, érigée en 1965, est un haut lieu du tourisme industriel. Elle permet une vision unique et très impressionnante sur le site portuaire et industriel dunkerquois.
- La citadelle d'anciens entrepôts et bâtiments industriels reconvertis en restaurants raffinés et bars branchés. Elle est aussi le lieu de l'Université du Littoral dunkerquoise et du Musée portuaire, et l'on y accède par plusieurs ponts-levis enjambant les bassins qui l'entourent et où l'on peut admirer de nombreux navires de passage, comme par exemple le Sedov. Le Duchesse Anne y est ancré. L'hôtel de la Communauté urbaine de Dunkerque se dresse sous la forme d'un étonnant édifice des années 1970 au droit du quai des Hollandais.
- Les anciens chantiers navals, et les actuels chantiers du complexe du Grand Large qui mêleront d'ici 2010 logements privés et sociaux, mais tous fonctionnant aux énergies renouvelables et donnant sur les bassins aménagés. Ce site agit en trait d'union entre le centre-ville, le port, et la zone de la digue de mer et du LAAC.
- Le phare de Risban à l'entrée du port et le Feu de Saint-Pol
- Le quartier excentrique, à Rosendaël, à quelques pas du stade tribut, avec ses maisons très particulières du début du siècle, ou encore les villas malouines dans un style spécifique à la station balnéaire de Malo-les-Bains appartenant à Dunkerque.
- Le 15 avril 1923 fut inauguré un monument aux morts dû aux ciseaux du sculpteur et peintre Pierre Fritel.
[modifier] Équipements culturels
- Scène nationale du Bateau-Feu
- Café-musiques : les 4 Écluses
- Palais des congrès ou Kursaal
- Musée des Beaux-Arts
- Lieu d'Action et d'Animation Culturelle (LAAC) (anciennement musée d'art contemporain) et son jardin des sculptures
- Musée portuaire et ses six bateaux musée :
- Parc Zoologique Fort Mardyck Dunkerque Grand Littoral
- École Municipale de Musique et d'Art Dramatique Agréée (EMMADA)
- École Régionale des Beaux Arts (ERBA)
- Fonds régional d'art contemporain (FRAC) du Nord-Pas-de-Calais
- Cinéma Amc 20, Le plus grand des Flandres
- Cinéma d'art et essai Le Studio 43
- Le Jazz Club
- Le Jockelson, ancien café sur le port est, reconverti en salle de concerts alternatifs et expositions. Aujourd'hui à l'abandon.
- MJC de Rosendaël Dunkerque MJC Rosendaël
[modifier] Sports
En 2002, Dunkerque, qui compte 27 000 sportifs licenciés, a été classée ville la plus sportive de France par le magazine « L’Équipe ».
[modifier] Équipements sportifs
- cinq piscines dont une olympique
- un centre de formation national (handball) USDK, Dunkerque Handball Grand Littoral
- un centre régional de voile
- un golf public 27 trous
- une patinoire
- trente gymnases
- neuf stades
- deux centres équestres
- treize boulodromes
- vingt-quatre courts de tennis
- deux terrains de hockey sur gazon dont un synthétique
[modifier] Événements sportifs
- Les Quatre jours de Dunkerque sont un événement cycliste important se déroulant chaque année dans les environs de la ville.
- Depuis 2002, le Tour de France à la voile s'élance de Dunkerque, qui a par ailleurs accueillit le premier départ de cette course en 1978.
- Les Boucles dunkerquoises est une épreuve de course à pied qui mobilise toute la ville chaque année. Plusieurs parcours sont proposés : du kilomètre symbolique réservé aux plus jeunes jusqu'au marathon.
- Le marathon de Dunkerque où l'on doit parcourir une distance de 42,195 km.
[modifier] Grands clubs sportifs
- Le BCM Gravelines-Dunkerque (basket-ball)
- L'US Dunkerque (basket-ball féminin)
- Dunkerque Handball Grand Littoral (USDK)
- Le Dunkerque Dunes de Flandre Volley-Ball
- L'union sportive du littoral dunkerquois (USLD) Football
- Le Hockey sur Glace Dunkerque (HGD) Hockey sur glace
[modifier] Vie Militaire
Unités militaires ayant été en garnison à Dunkerque :
[modifier] Jumelages
- Krefeld (Allemagne) depuis le 15 juin 1974
- Middlesbrough (Angleterre) depuis le 12 avril 1976
[modifier] Chartes de coopération
- Avec le district de Dartford (Grande-Bretagne) depuis mars 1988.
- Avec le district du Thanet (Grande-Bretagne) depuis le 18 juin 1993.
[modifier] Voir aussi
- Corsaire dunkerquois
- La prise de Dunkerque par Louis II de Bourbon-Condé en 1646.
- La bataille de Dunkerque (nom de code Opération Dynamo) du 25 mai au 3 juin 1940.
- Le Traité de Dunkerque entre la France et le Royaume-Uni, le 4 mars 1947.
[modifier] Liens externes
- Site officiel de la Ville de Dunkerque
- [flash] Dunkerque Grand Littoral - Communauté Urbaine de Dunkerque
- Dunkerque Pollution
- Syndicat Intercommunal des Dunes de Flandre
- Office de tourisme de Dunkerque
- Port autonome de Dunkerque
[modifier] Source partielle
« Dunkerque », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878 [détail des éditions] (Wikisource)
- Dunkerque en Flandre par Jacques Tillie, éditions Kim, 1979. Dunkerque vu sous 15 angles différents (topographique, historique, maritime, naval, corsaire, guerrier, artistique, architectural, héraldique, numismatique, économique, quotidien, anecdotique, religieux, festif (4 tomes).
[modifier] Notes
- ↑ INSEE
- ↑ Site officiel des Villes et Villages Fleuris
- ↑ Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant. Vauban - L’intelligence du territoire. Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, Paris, 2006. Préface de Jean Nouvel. 175 p, ISBN 2-35039-028-4, p 166
- ↑ Pierre Goubert, Mazarin, p409
- ↑ Batiactu- info, emploi, moteur de recherche BTP & immobilier
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962