Dominique Strauss-Kahn

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Pour les articles homonymes, voir Strauss, Kahn et DSK.
Dominique Strauss-Kahn
Parlementaire français
Naissance 25 avril 1949
Décès
Mandat Député
1986-1988
1988-1991
2001-2002
2002-2007
2007-2007
Début du mandat
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription huitième circonscription du Val-d'Oise
Groupe parlementaire Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
Ve République

Dominique Strauss-Kahn (dit DSK) est un homme politique français, né le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), membre du Parti socialiste (PS).

Il a été nommé pour 5 ans au poste de directeur général du Fonds monétaire international[1] le 28 septembre 2007.

Sommaire

[modifier] Biographie

Son identité complète est Dominique Gaston André Strauss-Kahn[2].

[modifier] Formation

Issu d'une famille juive ashkénaze, il passe son enfance au Maroc mais doit quitter le pays à la suite du tremblement de terre d'Agadir. Il étudie alors à HEC et à l'Institut d'études politiques de Paris. Il est licencié en droit public, docteur en sciences économiques et professeur agrégé de sciences économiques. Il devient professeur d'économie à l'Université de Nancy 2 (1977-1980) puis à l'université de Nanterre (à partir de 1981) et à l'École nationale d'administration. Après un passage comme professeur à HEC, il a aussi enseigné la microéconomie et la macroéconomie à Institut d'études politiques de Paris.

En 1971, il travaille au Centre de recherche sur l’épargne, où il se lie d’amitié avec Denis Kessler (futur vice-président du MEDEF et à l'époque membre de l'extrême gauche). Ce dernier devient son assistant à Nanterre et ils écrivent ensemble, en 1982, L’épargne et la retraite.

[modifier] Débuts politiques

Après un court passage au CERES de Jean-Pierre Chevènement au milieu des années 70, il lie son destin à celui de Lionel Jospin. Ministrable en 1981, il choisit de servir le nouveau premier secrétaire du PS.

Il est professeur d'économie à Nancy II puis à Paris X (1978-1982), et dans le même temps consultant de l'ONU.

En 1982, il entre au Commissariat au plan, dont il devient commissaire-adjoint et chef du service financement.

En 1986, il est élu pour la première fois député de Haute-Savoie et réélu en 1988, mais dans le Val-d'Oise cette fois-ci. Il devient alors président de la Commission des finances. C'est à cette époque qu'il rencontre Paul Hermelin (futur directeur de cabinet à l’Industrie en 1991). Il est secrétaire national du PS, chargé des études et du programme (1986-1988), puis de l'économie et des finances (1988-1989) et professeur d'économie à Paris X-Nanterre (1986-1991). En 1991, François Mitterrand le nomme ministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur dans le gouvernement d'Édith Cresson. Il conserve ce poste dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy, jusqu'aux élections législatives de 1993, puis devient avocat à la Cour.

En 1993, Michel Rocard décide de relancer le « groupe des experts du PS », créé par Claude Allègre, et lui en confie la présidence. Cette même année, il crée le cabinet DSK Consultants pour exercer le métier d'avocat d'affaires. Toujours en 1993, il est battu aux élections législatives dans la circonscription de Sarcelles et Garges-les-Gonesse par Pierre Lellouche (51,21 % contre 48,78 %)

En 1994, Raymond Lévy, alors PDG de Renault, crée le « Cercle de l’Industrie », un cercle spécialisé dans la défense de l'industrie française à Bruxelles, où il côtoie notamment Vincent Bolloré et Louis Schweitzer, et dont il devient le vice-président. Cette activité de lobbyiste lui attire les critiques de la gauche antilibérale.

Élu maire de Sarcelles en juin 1995, deux fois divorcé, il épouse en troisièmes noces Anne Sinclair, alors journaliste à TF1 et présentant l'émission politique dominicale Sept sur Sept, et divorcée du journaliste Ivan Levaï. Elle renonce à son magazine hebdomadaire lorsque Dominique Strauss-Kahn est nommé ministre de l'Économie et des Finances, suite à la victoire de la gauche aux élections législatives de 1997. Il cède son mandat de maire à François Pupponi.

[modifier] Gouvernement Jospin

[modifier] 1997-1999 : ministre de l'Economie et des Finances

En 1997, Lionel Jospin, nouveau Premier ministre, le nomme ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie et Dominique Strauss-Kahn devient une pièce maîtresse du gouvernement. Les bons résultats de l'économie française, le retour de la croissance (forte en France à la fin du XXe siècle) et la baisse du chômage (avec environ 300 000 créations d’emplois dans le secteur marchand, l'année 1998 a été la meilleure pour l’emploi depuis 1969), font que Dominique Strauss-Kahn devient un poids lourd du gouvernement et du parti socialiste.

Cette position centrale au sein du gouvernement lui vaut d'être le chef de file des socialistes aux élections régionales de 1998 en Île-de-France, que la gauche remporte. Cependant, au cours de la campagne, affirmant ne pas vouloir troquer son mandat ministériel contre l'exécutif régional, c'est Jean-Paul Huchon qui est mis en avant et qui devient président du conseil régional. Il ne conserve son mandat que le temps de retrouver son siège de député après sa démission du gouvernement le 2 novembre 1999 suite à une controverse sur des possibles rémunérations de complaisance par la MNEF de 1994 à 1996.

Dominique Strauss-Kahn réussit à imposer une baisse de la TVA sur les travaux de rénovation dans le bâtiment, ramenée à 5,5 %, afin de relancer l'activité du secteur ; la conjoncture favorable en Europe permet un redressement partiel des comptes budgétaires (déficit au-delà de 3% sous le gouvernement Alain Juppé) et permet à la France de rejoindre la zone euro. Il s'oppose néanmoins à sa collègue ministre Martine Aubry sur la méthode de mise en place des 35 heures et opère des privatisations massives, notamment celle de France Telecom, alors que le programme de Lionel Jospin excluait expressément cette dernière.

Il abroge la loi Thomas sur les fonds de pension et met en place le Conseil d'orientation des retraites (COR), mais ne lance pas de véritable projet de réforme pendant la période de forte croissance de 1998 à 2000.

Dominique Strauss-Kahn tente d'organiser son influence au sein de son parti, mais s'il réussit à fédérer jospiniens et rocardiens au sein d'un courant politique dénommé Socialisme et démocratie, il peine, dans un premier temps, à transformer l'attraction qu'il exerce en réseau militant efficace et structuré, lui préférant les réseaux informels.

[modifier] 1999 : démission du gouvernement Jospin

Mis en cause dans les médias pour des affaires judiciaires liées à l'exercice de la profession d'avocat (affaire de la Générale des Eaux, affaire de la MNEF et affaire Elf), il choisit de démissionner de son poste ministériel en novembre 1999 pour pouvoir se défendre et ne pas porter atteinte au gouvernement Jospin. Christian Sautter le remplace dans ses fonctions.

L'ensemble des affaires dans lesquelles Dominique Strauss-Kahn a été mis en cause se sont conclues à son égard avec des non-lieux en novembre 2001. Il se représente quelques mois plus tard et est largement réélu dans sa circonscription du Val-d'Oise lors d'une élection législative partielle.

[modifier] 2002-2007 : dans l'opposition socialiste

Alors que Jacques Chirac remporte l'élection présidentielle et que l'UMP dispose d'une majorité à l'Assemblée nationale, Dominique Strauss-Kahn est réélu député le 16 juin 2002, pour la législature (2002-2007), dans la 8e circonscription du Val-d'Oise. Mais il choisit de ne pas prendre part à la nouvelle direction du PS au congrès de 2003. Il est secrétaire national du PS (2002-2003), membre du bureau national du PS (2003-2005) ; secrétaire national du PS, chargé des élus (novembre 2005-juin 2007).

À la fin de l'année 2004, il réintègre la direction du Parti socialiste en étant chargé, avec Martine Aubry et Jack Lang, du projet socialiste pour 2007.

En parallèle, il co-fonde le club de réflexion À gauche en Europe avec Michel Rocard et dont Marisol Touraine est aujourd'hui la présidente[3].

Il préside également avec Jean-Christophe Cambadélis le courant Socialisme et démocratie dans le Parti socialiste.

Dominique Strauss-Kahn anime un des premiers blogs[4] d'homme politique national ; il fait figure de référence (et l'un des plus visités) en la matière dans le monde politique, avec celui d’Alain Juppé[5].

En mai 2005, il sort un DVD en faveur du « oui » au projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe. Dominique Strauss-Kahn s'investit de manière soutenue pour imposer le « oui de gauche ». À l'issue d'une campagne particulièrement animée, le « non » l'emporte en France à plus de 54%.

[modifier] Primaires à l'élection présidentielle de 2007

Strauss-Kahn en meeting à Toulouse, le 13 avril 2007.
Strauss-Kahn en meeting à Toulouse, le 13 avril 2007.

En 2006, le parti socialiste organise des élections primaires pour choisir un candidat à l'élection présidentielle française de 2007. Dominique Strauss-Kahn se présente contre Laurent Fabius et Ségolène Royal. Il représente la sensibilité sociale-démocrate. Il compte, parmi ses proches en politique, sur le soutien d'une équipe regroupant Pierre Moscovici, Jean-Christophe Cambadélis, Michel Destot, Catherine Trautmann, Alain Richard, Claude Evin, Jean-Paul Huchon, etc. Il bénéficie également du soutien de Michel Rocard et de Robert Badinter. Il est également soutenu par Socialisme et démocratie jeunes, la branche « jeunesse » de son courant également présente mais minoritaire (15 à 20 %) au sein du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) ; la présence de ces jeunes socialistes à ses côtés lui a été bénéfique, puisque dans les départements où ils sont présents, le score de DSK a presque toujours été supérieur à la moyenne nationale. Le 16 novembre 2006, il termine deuxième du vote des militants, avec 20,83 % des voix, contre 60,60 % pour Ségolène Royal.

[modifier] Après l'élection présidentielle de 2007

Dès les résultats parus, Dominique Strauss-Kahn appelle à une rénovation du PS, vers une voie sociale-démocrate, à l'image du tournant pris par beaucoup de partis socialistes européens[6].

Aux élections législatives de 2007, il remet son mandat de député en jeu, notamment face à Jean-Michel Cadiot (UDF-MoDem) et Sylvie Noachovitch (UMP) dans la huitième circonscription du Val d'Oise (Arnouville-lès-Gonesse, Bonneuil-en-France, Garges-lès-Gonesse, Sarcelles (Canton Nord-Est), Villiers-le-Bel). En 2001 et 2002, l'ancien ministre PS y avait été mis en ballottage par Sophie Jacquest, qui se présentait sous l'étiquette UDF et avait obtenu un score de 45% au second tour.

Il est arrivé deuxième au 1er tour de l'élection législative de 2007, devancé de 90 voix par Sylvie Noachovitch (UMP), mais est élu au second tour avec 55,5 % des voix, obtenant ainsi son meilleur score dans cette circonscription.

Au sortir des législatives de juin 2007, certains sondages[réf. nécessaire] le placent en concurrent crédible face à Ségolène Royal pour la tête du Parti socialiste, dont le congrès est prévu en 2008.

[modifier] Depuis 2007 : Fonds monétaire international

Proposé par Jean-Claude Juncker et Nicolas Sarkozy[7], Dominique Strauss-Kahn est durant l'été 2007, le candidat de la France puis de l'Union européenne, pour briguer la direction générale du Fonds monétaire international[8]. Ce soutien européen provoque le renoncement de Marek Belka, candidat soutenu par la Pologne.

Après une tournée mondiale des principales capitales, les États-Unis, la Chine et une importante majorité des pays d'Afrique[9] lui donnent leur soutien, tandis que la Russie tente de contrer cette candidature en proposant Josef Tošovský, ancien Premier ministre tchèque, à ce poste. De même, les pays émergents, à travers une déclaration du G24, demandent à ce que soit revue la règle tacite de la nomination d'un Européen à la tête du FMI[10] et le Financial Times dénonce vertement dans son éditorial du 28 août 2007[11]une tradition qui n'a plus lieu d'être.

En France, la candidature de Dominique Strauss-Kahn est également analysée dans la perspective de la stratégie d'ouverture politique du président Nicolas Sarkozy, et la question de son avenir sur la scène politique nationale a été posée[12].

Le 28 septembre 2007, Dominique Strauss-Kahn est nommé à la tête de l'organisation mondiale[13]. Il prend ses fonctions le 1er novembre 2007. Entre temps il a démissionné de son poste de député du Val-d'Oise, le 19 octobre 2007.

Dominique Strauss Kahn à annoncé le 17 mai 2008, lors d'un diner avec ses proches[réf. nécessaire], qu'il envisage d'être candidat à l'élection présidentielle de 2012 et qu'il s'y préparait.

[modifier] Doctrine

[modifier] Doctrine économique et sociale

Pour Dominique Strauss-Kahn, la mondialisation n'est pas une malédiction. Elle est une chance. Seulement, il faut se donner les moyens de rester en tête en matière d'innovation et de créativité, pour permettre de garantir à tous les Français un niveau de vie élevé.

Dominique Strauss-Kahn estime donc qu’il est nécessaire de refonder un nouveau « compromis social ». Pour cela, la gauche française doit « changer de logiciel », il prône ainsi une politique social-démocrate. Ce renouveau passe par le recours à une méthode du réformisme radical, qui peut emprunter trois axes[réf. nécessaire] :

  • La redistribution de richesses ;
  • La régulation mesurée de l'économie ;
  • La lutte en faveur de l'égalité des chances.

Dominique Strauss-Kahn assume le fait que la mise en place de telles actions suppose un certain niveau de fiscalité, ainsi qu’une économie en croissance. Pour lui, l’État doit donc mener une politique de relance à court terme, et l'investissement dans la haute valeur ajoutée à long terme.

Pour expliquer les difficultés actuelles de l'économie française, il souligne qu'il s'agit en partie d'une crise de l'offre, notamment le fait que l'économie française est spécialisée sur des secteurs de moins en moins protégés de la concurrence des pays en développement. Le remède passe donc en particulier par un investissement massif dans les nouvelles technologies et l'éducation.

DSK ne fait pas de la propriété publique de certaines entreprises un principe, bien au contraire. Ayant privatisé nombre d'entreprises lors de son passage au gouvernement Jospin, il a envisagé dans La Flamme et la cendre (2002) l'ouverture de capital d'EDF pour permettre des partenariats industriels. Il s'est depuis opposé à la privatisation d'EDF et de GDF en estimant qu'elles ne s'inséraient pas dans des schémas industriels, mais considère qu'en l'état des finances publiques, la renationalisation d'EDF ne doit pas constituer une priorité d'un futur gouvernement socialiste.

Pour lutter contre la pauvreté dans le monde, il prône l'ouverture du FMI et de la Banque mondiale aux pays en développement mais aussi une baisse des barrières douanières, le soutien de la démocratie et l'augmentation de l’aide internationale[réf. nécessaire].

[modifier] Europe

A l'image de sa pensée sur la mondialisation, Dominique Strauss-Kahn voit en l'Europe une chance, et non un handicap. Elle doit permettre de défendre les Européens et donc les Français. Il s'est prononcé en faveur du « oui » au traité établissant une constitution pour l'UE. Toutefois, il a tenu compte du choix des Français et entend leur proposer de nouvelles solutions.

Dominique Strauss-Kahn estime que le pacte de stabilité doit être réformé afin de limiter les politiques budgétaires contracycliques. Le mandat de la Banque centrale européenne doit être élargi pour mieux prendre en compte les objectifs de croissance et d'emploi. Il s'agit de mettre en place un mélange de politiques (policy mix) budgétaire et monétaire[réf. nécessaire] plus efficace. Il souhaite l'augmentation du budget européen, pour conduire une véritable politique industrielle européenne et financer l'innovation. les règles communautaires en matière de concurrence devraient être repensées.

Il pense par ailleurs que l’Europe doit aller jusqu’à inclure l’ensemble du bassin méditerranéen, notamment la Turquie, le Maghreb et Israël. C'est en facilitant le développement du bassin méditerranéen qu'il sera notamment possible d'apporter des solutions aux problèmes liés à l'immigration.

[modifier] Éducation

Il s'est positionné en faveur d'une refonte profonde du système universitaire. Celle-ci doit s'accompagner d'une augmentation très significative des moyens consacrés à l'enseignement supérieur. Constatant que le pourcentage d'une classe d'âge diplômé du supérieur est de 30 % en France contre 80 % en Corée du Sud ou en Suède et de 50 % aux États-Unis, Dominique Strauss-Kahn insiste avec force sur l'ampleur des changements à entreprendre.

Ainsi, le 17 septembre 2006, il déclare : « Les universités françaises sont en train de plonger dans les palmarès internationaux. Il faut créer une concurrence entre les établissements et mettre fin à l'hypocrisie du diplôme unique. Ce qui n'empêche pas de garder le système dans le public et de conserver une vision égalitaire. » Il ajoute : « Pour moi, il n'y aurait pas de scandale à ce que la chaire de physique nucléaire de Paris-VI soit financée par EDF, si EDF trouve que c'est bon pour son image. Mais ce n'est pas dans les mœurs[14]. »

[modifier] Proche-Orient

Lors du conflit israélo-libanais de 2006, DSK a fait l’analyse que si Israël était effectivement agressé à partir du Liban, le rôle particulier du Hezbollah au sein de la société libanaise et son intérêt à maintenir la tension internationale ne devaient pas être négligé, non plus que son contrôle par l’Iran et par la Syrie. Il a donc préconisé l’instauration d’un cessez-le-feu, sur la base pour le Liban de la libération des otages détenus par le Hezbollah et du désarmement des milices et pour Israël d’une retenue quant à ses actes militaires. Il estimait que ce message devait être transmis aux « différentes parties prenantes », visant ainsi les États soutenant le Hezbollah.

Il a cependant refusé de séparer cette analyse de celle du conflit israélo-palestinien. Dans ce cadre, il enjoignait à Israël de cesser son action militaire au sein de la bande de Gaza et au Hamas de reprendre le processus politique de reconnaissance d’Israël et de négociation pacifique.

A terme, DSK estime que l’établissement d’une paix durable au Proche-Orient doit sans doute être envisagé dans la perspective de son inclusion au sein de l’Europe, processus politique capable d’apporter la stabilité politique et le développement économique nécessaires à cette région. Souvent interviewé dans le magazine "Le Meilleur des Mondes", il avait jugé arrogante l'intervention de Dominique de Villepin contre la guerre en Irak se déclarant ouvertement atlantiste.

[modifier] Œuvres

  • Inflation et partage des surplus ; le cas des ménages, Editions Cujas, 1975. (avec la coll. d'André Babeau, et André Masson).
  • Économie de la famille et accumulation patrimoniale, Editions Cujas, 1977.
  • La Richesse des Français- Epargne, Plus-value/Héritage. (avec la coll. d'André Babeau). Paris: PUF, 1977. Collection « L'économiste » dirigée par Pierre Tabatoni. Enquête sur la fortune des Français.
  • Pierre Bérégovoy : une volonté de réforme au service de l'économie 1984-1993. Cheff, 2000. (avec la coll. de Christian Sautter)
  • La flamme et la cendre, Grasset, 2002 :
  • Oui, lettre ouverte aux enfants d'Europe. Grasset et Fasquelle, 2004.
  • Pour l'égalité réelle. Éléments pour un réformisme radical, Note de la Fondation Jean-Jaurès, 2004
  • DVD pour le Oui à la constitution, 2005
  • 365 jours, journal contre le renoncement, Grasset 2006

[modifier] Mandats

[modifier] Mandats nationaux

[modifier] Mandats régionaux

[modifier] Mandats en cours depuis 2007

  • directeur général du FMI

[modifier] Fonction Politique
  • Il est secrétaire national du PS, chargé des études et du programme 1986-1988, puis de l'économie et des finances 1988-1989
  • secrétaire national du PS 2002-2003, membre du bureau national du PS 2003-2005; secrétaire national du PS, chargé des élus novembre 2005-juin 2007.

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

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[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

n:

Wikinews propose des actualités concernant « Dominique Strauss-Kahn prend la tête du FMI ».

[modifier] Sources

[modifier] Notes et références

Précédé par Dominique Strauss-Kahn Suivi par
Jean Arthuis
Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (1997-1999)
Christian Sautter
Rodrigo Rato
Directeur général du FMI
Depuis octobre 2007
mandat en cours