Divâlî

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Garçon avec cierges magiques
Garçon avec cierges magiques

Diwali est, dans certaines régions de l'Inde, considéré comme le nouvel an hindou, fêté le jour de la nouvelle lune de novembre, aussi appelé "lune noire" puisque la lune est invisible. C'est une fête très populaire en Inde où l'on s'offre des cadeaux et on allume un grand nombre de feux d'artifice.

Diwãli (forme contractée) est aussi transcrit Dīpavãli ou Deepavali (du sanskrit, rangée de lumière).

C'est la fête hindoue des lumières, qui se tient le dernier jour du calendrier Vikram, l'un des calendriers hindous utilisés par les Indiens du Nord. Le jour suivant est le début de la nouvelle année appelée par les Indiens du Nord Annakut.

Dans l'Inde du Sud, Divâlî ne coïncide pas avec le début de la nouvelle année, car un autre calendrier est utilisé, le calendrier Shalivahana. Dans l'Inde du Sud, la nouvelle année, appelée Ugadi, est célébrée en Andhra Pradesh et au Karnataka. Vishu et Varsha Pirappu sont célébrés respectivement au Kerala et auTamil Nadu. Ces trois fêtes sont habituellement célébrées au printemps, en général en mars ou avril.

Sommaire

[modifier] qu'est-ce que c'est

Vaches décorées pour Divâlî
Vaches décorées pour Divâlî

divali dure une semaine en octobre/novembre. Les hindous placent alors des bougies au fenetre et l'on raconte la legende de rama, le ramayana. cette legende hindoue raconte l'épopée du prince Rama qui a vaincu le démon et sauvé son épouse,la belle sita.Rama est en fait une representation de vishnu, le dieu protecteur.Il incarne la vertu, la victoire du bien sur le mal. à Divali,les commercants arrêtent leurs comptes.Le quatriéme jours,le mari offre des cadeaux a son epouse et les enfants reçoivent des habits neufs. Cette fête de la victoire du bien sur le mal renvoie chacun a sa propre histoire et à sa victoire sur le mal.

[modifier] Importance et signification

Homme et femme dansant à Divâlî
Homme et femme dansant à Divâlî

Divâlî est célébré tous les ans par les Hindous à travers le monde. Le jour-même de Divâlî, jeunes et vieux, riches et pauvres s'habillent de neuf et partagent des sucreries et font exploser des pétards. Divâlî marque le début de l'année fiscale en Inde du nord.

Il existe deux légendes mythologiques associées à Diwali. La première stipule que les dipavalivas ont fêté le retour du Rama, roi de Ayodhya, de sa femme Sita et de son frère Lakshmana à Koshala après une guerre au cours de laquelle il tua le démon Ravana. Le jour tombant, les gens dont il croisa le chemin allumèrent des lampes pour illuminer leur chemin. La seconde fait de Divâlî la commémoration de la mort de Narakasura, un mauvais démon tué par Krishna. Divâlî est donc un festival symbolisant la destruction des forces du mal.

Plusieurs légendes sont associées à Divâlî et entraînent différentes formes de célébration. Dans la majeure partie de l'Inde du nord, Divâlî est célébré pendant 5 jours en tant que :

  • dhan teras
  • narak chaudas - chhoTii diwali
  • deepawali - ba.Dii diwali
  • annakuuTa
  • bhai dauj

En Inde du sud, naraka chaturdashii est le jour principal de la célébration, marqué par de nombreux pétards explosant à l'aube, alors que l'Inde du nord célèbre l'événement le soir de Amavasya avec Lakshmi Puja suivi de l'illumination de lampes à huile dans et autour des maisons et là encore des pétards.

Au Royaume-Uni, les jours célébrés sont Narak Chatrudashi, Lakshmi-Puja, le jour le plus important, Padwa ou Varshapratipanda et Bhaiya Dooj ou la cérémonie Teeka.

À la Trinité-et-Tobago, le jour de Divâlî est chômé et les célébrations précèdent le jour de Lakshmi-Puja pendant presque deux semaines.

À la Réunion, la communauté indienne célèbre depuis plusieurs années le « Dipavali » avec des défilés de chars fleuris, principalement dans la partie nord-est de l'ile, sans rapport toutefois avec les véritables traditions des festivités du sous-continent indien : L'inspiration est plutôt d'ordre identitaire et surtout culturelle que réellement religieuse. Ainsi, cette fête est l'occasion de nombreuses manifestations : concerts et spectacles, conféences, expositions... A noter que l'île célèbre aussi, autour du 14 avril, le Nouvel An tamoul.

La période de Divâlî revêt aussi une signification importante pour les Sikhs. En 1620, pendant le temps de Divâlî, le 6e gourou, Hargobind Singh, obtint la libération de 52 princes hindous qui avaient été emprisonnés à tort dans le fort de Gwallior par les dirigeants de l'Empire Mughal. Le temple doré fut illuminé pour accueillir la libération du gourou Hargobind Singh et les sikhs depuis lors ont perpétué la tradition.

Les jains célèbrent aussi cette fête, en mémoire de l'établissement du dharma par le seigneur Mahavira.

[modifier] Controverse sur les pétards

Homme allumant des pétards parmi les restes des précédents
Homme allumant des pétards parmi les restes des précédents

Au cours des dernières années, l'utilisation de pétards lors de la fête de Divâlî a été longuement critiquée. En effet, ceux-ci sont considérés comme des polluants sonores, affectant tout particulièrement les jeunes enfants, les personnes âgées dont le sommeil est troublé par les explosions jusque tard dans la nuit et les animaux domestiques. Ces nuisances sont donc en total contradiction avec les préceptes hindous de respect de la nature

Les animaux sont particulièrement sensibles aux bruits puisque leur ouïe est plus développée. Les animaux domestiques, tels les chats et les chiens, ainsi que le bétail en liberté dans les rues sont affectés par le bruit et particulièrement confus lors de la fête. Certaines ONG tentent de sensibiliser le public à ces problèmes.

Par ailleurs, l'explosion de pétards engendre un smog qui s'étend au dessus des villes le lendemain de Divâlî, dangereux à respirer et qui cause une réduction de la visibilité pour les automobilistes.

Divâlî est aussi l'occasion pour certains de montrer leur statut social et leur richesse, ce qui encourage l'achat de pétards plus puissants, et donc plus bruyants.

Récemment, de nombreux efforts gouvernementaux ont été entrepris pour combattre la menace. La Cour Suprême de l'Inde a banni les pétards lors de la fête de Divâlî et celle de Dasara entre 22 heures et 6 heures, invoquant le fait que « le droit au sommeil est un droit fondamental du citoyen ». Bien que cette interdiction ne soit pas encore strictement respectée, elle a déjà eu des effets positifs.

La Central Pollution Control Board (Commission centrale du contrôle de la pollution) a interdit l'usage de pétards dont le niveau en décibels excède 125 à une distance de 4 mètres de l'explosion. Certains efforts fédéraux se sont aussi portés sur l'interdiction des « 1000-walas » (très bruyants) et des feux d'artifice « bombes à hydrogène ».

Les ONG tentent de sensibiliser les enfants dans les écoles sur les méfaits des pétards car, prescripteurs auprès de leurs parents pour l'achat des pétards, ils sont aussi ceux qui les allument.

Ces actions diverses ont porté leurs fruits et réduit considérablement la nuisance sonore lors de Divâlî.

[modifier] Voir aussi

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