Celtics de Boston

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Celtics de Boston
Fondé en 1946
Couleurs Vert et blanc
Salle TD Banknorth Garden
(18 624 places)
Titres de champions 1957, 1959, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1968, 1969, 1974, 1976, 1981, 1984, 1986

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Entraîneur Doc Rivers

Les Celtics de Boston (Boston Celtics en anglais) sont une franchise de basket-ball de la NBA basée à Boston dans l'état du Massachusetts. Malgré l'absence de titre NBA depuis 1986, les Celtics restent la franchise la plus titrée de la ligue avec 16 trophées. Les Celtics entretiennent une grande rivalité avec les Los Angeles Lakers.

Sommaire

[modifier] Historique de la franchise

[modifier] La naissance d’une dynastie (1946-1969)

La franchise de Boston a été créée en 1946 pour participer au championnat de la “Basketball Association of America” (BAA). En 1950, elle devient membre de la NBA lors de la naisance de la ligue, suite à la fusion de la BAA et de la “National Basketball League”. Les premières années furent assez délicates jusqu’à ce que l’arrivée de Red Auerbach au poste de coach change la donne de manière spectaculaire. Un des premiers joueurs majeurs à rejoindre les Celtics est Bob Cousy malgré le refus d’Auerbach de le drafter. Cousy débute en NBA sous le maillot des Chicago Stags mais, à la liquidation de la franchise, il est récupéré par Boston lors de la draft de dispersion. Il deviendra une des pierres angulaires des premiers succès des Celtics et entretiendra finalement une relation excellente avec Auerbach. En 1956, les Celtics obtiennent les droits sur un rookie prometteur en la personne de Bill Russell. Ce joueur marquera la franchise pour les 10 années à venir. En effet, Russell a un impact immédiat sur l’équipe et conduit les Celtics aux “NBA Finals” 1956, au cours desquelles ils remportent le premier de leur 16 titres de champion face au St-Louis Hawks. La revanche a lieu dès l’année suivante mais cette fois ce sont les Hawks qui l’emportent en 6 manches. Malgré ce revers, l’acquisition la même année de K.C. Jones promet un futur rayonnant du côté de Boston. En 1959, avec Russell et Jones, les Celtics remportent leur 2e titre en dominant les Minneapolis Lakers sur le score de 4 victoires à 0. Cette victoire marque le début de l’hégémonie des Celtics qui ramèneront dans le Massachusetts tous les trophées mis en jeu jusqu’en 1966, soit 8 championnats d’affilée. Durant cette période, Boston rencontre les Lakers d’Elgin Baylor et Jerry West à 6 reprises au stade ultime du championnat, faisant naître ce qui reste encore aujourd’hui comme la rivalité la plus emblématique de l’histoire de la NBA. Au total, Lakers et Celtics se disputeront 10 fois le titre final. À l’été 1966, Red Auerbach abandonne le poste de coach pour devenir manager de la franchise, une position qu’il occupera de nombreuses années. Bill Russell prend les rênes de l’équipe sur et en dehors du terrain en devenant entraîneur-joueur. En 1967, les Celtics sont éliminés en finale de conférence par les Philadelphia 76ers. L’équipe vieillissante remporte néanmoins le titre en 1968 et 1969, à nouveau face aux Lakers. Dans la foulée, Russell décide de mettre un terme à sa carrière. Cette date marque la fin d’une dynastie verte et blanche qui aura amené 11 titres NBA à Boston. Parmi les autres joueurs importants ayant participé à cette aventure, il faut surtout retenir Sam Jones, John Havlicek et Tommy Heinsohn. La conquête de 8 titres d’affilée est une performance qui n’a encore jamais été égalée dans aucun sport américain.

[modifier] La reconstruction et le retour au sommet (1970-1978)

A partir de 1970, les Celtics entrent dans une phase de reconstruction autour de John Havlicek après avoir dominé la ligue pendant plus d’une décennie. Pour sa première saison post-Russell, la franchise obtient un bilan négatif pour la première fois depuis 1950 avec 34 victoires pour 48 défaites. Il faudra exactement 5 saisons pour retrouver Boston au sommet de la hierarchie sous la houlette de Dave Cowens, Paul Silas et Jo Jo White. En 1974 et 1976, les Celtics remportent 2 nouveaux titres face respectivement aux Milwaukee Bucks et aux Phoenix Suns. La finale 1976 donna lieu à un des plus grands matches de l’histoire de la NBA. Alors à 2 manches partout, les Suns se déplacent au Boston Garden, l’antre des Celtics. Ces derniers, coachés par Tommy Heinsohn, auront recours à 3 prolongations pour l’emporter, marquant une première dans l’histoire de la ligue. Après la victoire de 1976, les Celtics entrent à nouveau dans une phase de reconstruction et ne participeront pas aux play-offs durant les 2 saisons suivantes.

[modifier] Les années Bird (1979-1992)

Dennis Johnson et Robert Parish
Dennis Johnson et Robert Parish

Après donc 2 ans de disette, Auerbach profite du 6e choix de la draft 1978 pour sélectionner Larry Bird. Ce dernier choisit d’honorer son ultime année universitaire avant de faire le grand saut vers la NBA. Bird est incorporé dans l’effectif des Celtics à l’orée de la saison 1979-80 durant laquelle il mènera l’équipe dans les catégories de points, rebonds et interceptions. Ses performances lui valent l’honneur d’être élu meilleur débutant de l’année en NBA. La saison suivante, c’est Kevin McHale et Robert Parish qui arrivent à Boston, le premier via la draft et le suivant inclus dans un échange. Avec ces 3 futurs membres du Basketball Hall of Fame, les Celtics redeviennent une des équipes phares de la NBA. Seulement 2 ans après l’arrivée de Bird, Boston retrouve le haut des classements et remporte un nouveau titre sous les ordres de Bill Fitch.

K.C. Jones prend les commandes de l’équipe à la suite de Fitch. Durant les 2 saisons suivantes, les résultats sont excellents mais Boston ne parvient pas à conquérir un nouveau trophée de champion. Au cours de cette période, de nouveaux visages intègrent la franchise comme Danny Ainge, Dennis Johnson et M.L. Carr. En 1984, les Celtics vont remonter un score de 2 victoires à une pour battre les Lakers de Los Angeles en finale. C’est le 15e titre de la franchise du Massachusetts. Bird, quant à lui, redécouvre une rivalité née bien plus tôt en université face à l’ancien de Michigan State, Magic Johnson. En 1985, les 2 franchises se retrouvent en finale mais cette fois les Lakers ramènent le trophée en Californie. Durant l’intersaison, Bill Walton arrive en provenance des Los Angeles Clippers. Walton est à l’époque une star de la ligue pour ses anciennes performances avec les Portland Trailblazers bien que des blessures à répétition l’aient empêché de briller à sa juste valeur. Son incorporation dans l’effectif fait des Celtics une des équipes les plus fortes de l’histoire de la NBA et c’est logiquement que celle-ci est sacrée en 1986 face aux Houston Rockets d’Hakeem Olajuwon et Ralph Sampson.

A l’été 1987, K.C. Jones achève un cycle de 4 ans durant lequel il a conduit les Celtics à 4 finales consécutives tandis que Bill Walton, rattrapé par les blessures, a mis un terme à sa carrière. Les Celtics resteront performants jusqu’à la fin des années 1980 sans toutefois retrouver le sommet de la hiérarchie. En 1986, Boston drafte Len Bias, un jeune joueur sur qui la franchise fonde beaucoup d’espoirs. Son énorme potentiel doit en effet l’amener à assurer l’avenir d’une équipe vieillissante. Malheureusement, Bias décède d’une overdose la nuit suivant la draft après avoir pris de la cocaïne au cours d’une fête. Cet évènement tragique marque le début d’une série de coups durs pour Boston.

[modifier] Tragédie et déclin (1993-2003)

Des problèmes de dos poussent Larry Bird à s’asseoir de plus en plus souvent sur le banc aux côtés de Mc Hale et Parish. En 1992, l’équipe remporte le titre de la division atlantique, une performance qu’elle ne réitérera qu’en 2004-05. Après 13 années de bons et loyaux services, Bird se retire. Le jeune Reggie Lewis, alors considéré comme son successeur naturel, devient le leader des Celtics. En 1995, l’équipe quitte le Boston Garden pour emménager au Fleet Center, par la suite renommé TD Banknorth Garden.

Durant un match de play-offs face aux Charlotte Hornets, Lewis est pris d’un malaise. Des examens complémentaires révèlent des problèmes cardiaques mais les médecins lui donnent le feu vert pour revenir sur les parquets. Il décède d’une attaque cardiaque à l’intersaison. La franchise lui rendra hommage en retirant son numéro de maillot la saison suivante.

L’ancien joueur M.L. Carr devient manager et profite de la draft pour intégrer des jeunes joueurs comme Eric Montross et Eric Williams. Après avoir viré le coach, il prend lui-même les rênes de l’équipe. Durant les années suivantes, les Celtics se montreront très décevants, n’atteignant les play-offs qu’à une seule reprise.

L’organigramme de la franchise est remis à plat et Rick Pitino devient à la fois président, manager et coach, pour un salaire record à l'époque. Pitino est alors connu pour avoir amené l’université du Kentucky au titre NCAA et avoir coaché les Knicks de New York quelques années plus tôt. Malheureusement, il ne se montre pas à la hauteur des attentes. Malgré ses efforts pour recruter de jeunes joueurs talentueux, notamment issus de son ancienne équipe de Kentucky (Delk, Walker, Mercer ou McCarty passeront à Boston pendant la période Pitino), les Celtics réalisent en 1996-97 la pire saison de l’histoire de la franchise en ne remportant que 15 rencontres. Bien qu’ayant terminé au dernier rang de la ligue, les Celtics n’obtiennent pas le premier choix de la draft qui permet aux San Antonio Spurs de récupérer Tim Duncan. Boston choisit néanmoins Chauncey Billups et Ron Mercer en 3e et 6e position pour les associer à Antoine Walker qui sort d’une bonne première saison en NBA. Malheureusement, les 2 rookies n’apporteront pas le coup de pouce attendu et prendront rapidement le large contrairement à Paul Pierce, drafté en 1998.

Pitino démissionne en 2001, laissant l’équipe dans les mains de Jim O'Brien et Chris Wallace au poste de manager. Bien que Wallace profite mal des 3 premiers tours de draft que possède la franchise, Paul Pierce se convertit en un des meilleurs joueurs de la ligue. Il conduit les Celtics en play-offs pour la première fois depuis 1995. Seuls les New Jersey Nets auront raison de Boston en finale de conférence. En 2003, la franchise change de propriétaire.

[modifier] Depuis 2003

Les Celtics contre les Charlotte Bobcats sur le parquet du TD Banknorth Garden.
Les Celtics contre les Charlotte Bobcats sur le parquet du TD Banknorth Garden.

Pendant la saison 2002-2003, Danny Ainge est appelé pour prendre la place de Chris Wallace. Arrivé avec la conviction que l’équipe a besoin de renouveau, il se lance dans une politique d’échanges dont Antoine Walker est le premier à faire les frais. Accompagné par Tony Delk, il prend la direction de Dallas durant l’été 2003. Parmi les nouveaux visages, on peut citer Ricky Davis, Mark Blount et Raef LaFrentz. En cours de saison, John Carroll remplace Jim O’Brien et les Celtics atteignent les play-offs dont ils sont éliminés au premier tour. Ainge est alors très critiqué pour avoir démantelé une équipe d’avenir, ce qui ne l’empêche pas de poursuivre la reconstruction en draftant Marcus Banks, Al Jefferson, Kendrick Perkins et Delonte West. Il recrute également les vétérans Gary Payton et Rick Fox en provenance des Lakers. Fox prend sa retraite avant de jouer le moindre match sous le maillot vert. Les Celtics présentent alors une équipe mêlant talents en devenir et solides vétérans sous les ordres de Doc Rivers. À l’hiver 2005, Antoine Walker retrouve la franchise de ses débuts pendant que Payton prend la direction d’Atlanta. L’équipe retrouve un niveau digne de son passé, remporte son premier titre de la division atlantique depuis 1992 mais est éliminée précocement en play-offs par les Indiana Pacers. Un échange incluant de nombreuses franchises envoie Walker à Miami. Les Celtics en profitent pour alléger leur masse salariale. De nouveau jeunes joueurs débarquent alors à Boston parmi lesquels Gerald Green, Ryan Gomes et Orien Greene.

Durant la saison 2005-06, Ainge décide d’échanger Davis, Blount et Banks contre Wally Szczerbiak et Michael Olowokandi en provenance de Minnesota. Alors que Paul Pierce réalise la meilleure saison de sa carrière, les Celtics ne parviennent pas à décoller. Leur bilan final de 33 victoires pour 49 défaites les place en 11e position de la Conférence Est à 7 victoires de la dernière franchise qualifiée pour les phases finales. La saison suivante, de nombreuses blessures viennent perturber les performances des Celtics qui terminent avec le deuxième pire bilan de la NBA avec 24 victoires pour 58 défaites. Au mois de janvier, ils enchaînent même une série de 18 défaites consécutives, la pire de l'histoire de la franchise. Malgré ces mauvais résultats, le contrat de l'entraîneur, Doc Rivers, qui devait se conclure à l'issue de la saison 2008, est prolongé d'une année, avec des conditions financières dépendant de l'avancée en playoffs en 2009.[1].

Lors de la draft 2007, ils sélectionnent Jeff Green en position 5 pour l'échanger immédiatement en compagnie de Delonte West et Wally Szczerbiak contre Ray Allen et les droits du choix 35 de la même draft Glen Davis des Seattle SuperSonics.

Le 31 juillet 2007, Les Celtics font signer l'ailier-fort multiple all-star Kevin Garnett et perdent 5 de leurs joueurs, Al Jefferson, Ryan Gomes, Gerald Green, Sebastian Telfair et un tour de draft. Les Celtics sont bâtis autour des trois principaux joueurs : Ray Allen, Paul Pierce et Kevin Garnett.

Depuis l'arrivé de Garnett et de Allen, les Celtics ont été la meilleur équipe en saison régulière avec 66 victoires pour 16 défaites.

Au premier tour des play-off, ils ont joué contre les Hawks et ont gagné 4-3. Au deuxième tour, ils ont rencontré les Cavs de LeBron James et ont aussi gagné 4-3. A ces deux premier tour, ils ont a chaque fois gagné les 4 matchs chez eux (puisqu'il avait l'avantage du terrain) et on perdu les 3 matchs en déplacement Mais en finale de conférence, les pistons leur ont fait peur en gagnant le game 2 mais les celtics ont riposté en gagnant le 1 et 5 chez eux et le 3 et 6 en déplacement.

Maintenant, ils sont en finale avec les Lakers et pour l'instant c'est 3-2 pour les Celtics et ils n'ont plus qu'a gagné 1 des 2 prochains matchs

[modifier] Palmarès

[modifier] Effectif actuel

Le logo de 1947 à 1950
Le logo de 1947 à 1950
Boston Celtics
Effectif actuel
Entraîneur : Doc Rivers
F 20 États-Unis Ray Allen University of Connecticut
G 42 États-Unis Tony Allen Oklahoma State
Pivot/ailier fort 93 États-Unis P.J. Brown Lousiana Tech
Meneur 28 États-Unis Sam Cassell Florida State
F 11 États-Unis Glen Davis (R) LSU
F 5 États-Unis Kevin Garnett Farragut Academy HS, Illinois
G 50 États-Unis Eddie House Arizona
C 43 États-Unis Kendrick Perkins Clifton J. Ozen HS, Texas
F/G 34 États-Unis Paul Pierce (C) Kansas
C 66 États-Unis Scot Pollard Kansas
G/F 41 États-Unis James Posey Xavier
F 0 États-Unis Leon Powe California
G 13 États-Unis Gabe Pruitt (R) USC
G 9 États-Unis Rajon Rondo Kentucky
F 44 États-Unis Brian Scalabrine USC
(C) - Capitaine (AL) - Agent libre (R) - Rookie (ou Recrue)

[modifier] Maillots retirés

Bob Cousy
Bob Cousy

Note : * le numéro 18 de Loscutoff a été retiré mais gardé actif pour Dave Cowens. Pour ne pas retirer 2 maillots numéro 18, les Celtics ont accroché une bannière reprenant les lettres "LOSCY" pour honorer Loscutoff.

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes

  1. Une prolongation généreuse pour Rivers chez les C’s, La Page des Sports, publié le 12 mai 2007


National Basketball Association (NBA)
Conférence Est
Atlantique Centrale Sud-Est
Boston Celtics Chicago Bulls Atlanta Hawks
New Jersey Nets Cleveland Cavaliers Charlotte Bobcats
New York Knicks Detroit Pistons Miami Heat
Philadelphia 76ers Indiana Pacers Orlando Magic
Toronto Raptors Milwaukee Bucks Washington Wizards
Conférence Ouest
Nord-Ouest Pacifique Sud-Ouest
Denver Nuggets Golden State Warriors Dallas Mavericks
Minnesota Timberwolves Los Angeles Clippers Houston Rockets
Portland Trail Blazers Los Angeles Lakers Memphis Grizzlies
Seattle Supersonics Phoenix Suns New Orleans Hornets
Utah Jazz Sacramento Kings San Antonio Spurs