Candé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Candé

blason de Candé

Pays
drapeau de la France
     France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Canton Candé (chef-lieu)
Code Insee 49054
Code postal 49440
Maire
Mandat en cours
Gérard Delaunay
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Candé
Coordonnées
géographiques
47° 33′ 42″ Nord
         1° 02′ 09″ Ouest
/ 47.5616666667, -1.03583333333
Altitudes moyenne : 43 m
minimale : 32 m
maximale : 67 m
Superficie 491 ha = 4,91 km²
Population sans
doubles comptes
2 721 hab.
(2006)
Densité 528 hab./km²
Gentilé Candéens, Candéennes.
Carte de localisation de Candé

Candé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire. La commune est le chef-lieu du canton de Candé. Ses habitants sont les Candéens et les Candéennes.

Situé à la limite du Maine-et-Loire, autrefois l'Anjou, Candé fut pendant des siècles une bourgade commerçante prospère. La commune, qui ressemble plus à une petite ville qu'à un village, conserve de nombreuses traces de son passé et reste un carrefour dynamique au cœur des Pays de la Loire.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Généralités

La commune (47°33′42″N 01°02′09″W / 47.56167, -1.03583) est située dans l'ouest du département de Maine-et-Loire, près de la Loire-Atlantique. Si ces deux départements sont aujourd'hui inclus dans la même région des Pays de la Loire, Candé, dans le Haut-Anjou, pays vallonné au nord de la Loire, faisait autrefois face à la Bretagne.

La population parlait jusqu'au milieu du XXe siècle le patois angevin, proche du gallo de Haute-Bretagne. Si certaines personnes comprennent ce dialecte, très peu peuvent le parler vraiment.

Candé ne couvrait en 1835 que 37 hectares, ce qui est largement inférieur à la moyenne des communes françaises, de 1 488 hectares. Cette surface restreinte, caractéristique des paroisses fondées au XIe siècle par les comtes d'Anjou, fut néanmoins agrandie sur des communes limitrophes en 1836, 1837 et 1955[1]. Elle fait aujourd'hui 491 hectares et reste toujours en deçà de la moyenne française.

Angers, distante de quarante kilomètres, est la grande ville de référence, mais elle est secondée par Segré, à vingt kilomètres au nord, et par Châteaubriant, distante de trente kilomètres.

Paysage des alentours de Candé, en hiver
Paysage des alentours de Candé, en hiver

Le territoire était à l'origine partagé entre la lande, qui couvrait les hauteurs incultes, et la forêt, qui encerclait les cours d'eau et les marécages. Il reste aujourd'hui peu de traces de ces milieux. Plus tard, les hommes formèrent un bocage dense, aux parcelles étroites. Ce bocage a presque entièrement disparu depuis les remembrements des années 1980, qui ont considérablement agrandi les champs. Mais les dégâts que ces travaux ont occasionné, comme le ruissellement trop important des eaux et la dégradation des sols, conduisent depuis quelques années à la replantation de haies.

[modifier] Communes limitrophes

Angrie et Freigné font partie du canton de Candé, qui est aussi composé de Challain-la-Potherie, Chazé-sur-Argos et Loiré, communes plus au nord. La Cornuaille fait partie du canton du Louroux-Béconnais et Vritz, en Loire-Atlantique, du canton de Saint-Mars-la-Jaille.

Candé est entourée des communes d'Angrie au nord-est, La Cornuaille au sud-est, Freigné au sud-ouest et Vritz au nord-ouest.

[modifier] Géologie et hydrologie

[modifier] Géologie

La ville de Candé est implantée sur un site défensif naturel constitué d'un éperon de schiste. Ce relief est courant dans la région, une colline semblable est d'ailleurs visible à Rochementru, sur la commune du Pin, à moins de cinq kilomètres. Le sous-sol schisteux a d'ailleurs été exploité pendant très longtemps[2] ; les carrières d'ardoise les plus proches, à Vritz, ont cessé toute activité au XXe siècle[3].

Le sol contient par ailleurs un peu de fer, la commune étant aux abords de gisements de magnétite, situés près de Segré et de Châteaubriant, exploités jusqu'au milieu du XXe siècle[4],[5].

L'Arche Saint-Denis, sur le Grand-Gué
L'Arche Saint-Denis, sur le Grand-Gué

[modifier] Hydrologie

Le nom de Candé signifie « confluent ». La commune est en effet située à l'endroit où les eaux de l'Erdre sont rejointes par celles du Moiron (ou Moueron) et des ruisseaux du Grand-Gué et du Mandit (ou Mandie et Mandi).

L'Erdre prend sa source une quinzaine de kilomètres à l'est, à La Pouëze, et passe au sud du bourg, en direction de Freigné. Le Moiron, qui vient du Louroux-Béconnais, se jette dans l'Erdre au sud-est, il est suivi à l'ouest par le Grand-Gué, formé par divers cours d'eau qui naissent dans des communes situées au nord, comme Vritz, Loiré et Angrie. Enfin, l'Erdre est augmentée des eaux du Mandit, né aux alentours de Saint-Sulpice-des-Landes.

Ces cours d'eau formaient autrefois autour de Candé une zone marécageuse ponctuée d'étangs, asséchés au XVIIIe siècle[6].

[modifier] Climatologie

Le climat de Candé est très similaire à celui d'Angers. C'est un climat océanique peu contrasté, aux étés assez chauds et aux hivers doux, la neige est rare et les pluies modérées.

Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6,6 6,8 11,6 15,8 19,6 25,9 30,5 23,7 24,5 19 14 9 17,2
Températures minimales moyennes (°C) 1,7 1 3,9 6,2 9,6 13 17 13,2 14,2 12,1 5,9 3 8,4
Températures moyennes (°C) 4,1 3,9 7,7 11 14,6 19,4 23,7 18,4 19,3 15,5 9,9 6 12,8
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 39 38,6 88 16,6 54,4 3,4 25,8 47,8 136,2 85,4 76 78 689,2
Source : Climatologie mensuelle - Angers, France

[modifier] Réseau de communication et transports

Le principal axe de communication traversant la commune est la route départementale 963 reliant Angers à Châteaubriant. Cette route, surnommée la Voie de la Liberté depuis que les Alliés l'ont emprunté afin de libérer Angers, est ponctuée tous les kilomètres de bornes commémoratives. Perpendiculairement, Candé est traversé par la route départementale 923, qui relie Nantes à Segré en passant par Ancenis.

Entre ces deux voies, plusieurs autres routes partent de Candé. La départementale 6 conduit à Pouancé, la départementale 770 passe par Le Lion-d'Angers et s'arrête à Châteauneuf-sur-Sarthe, la départementale 57 devient D10 en Loire-Atlantique et relie Varades puis les Mauges, enfin, la départementale 19 relie Candé à Saint-Mars-la-Jaille en passant par Freigné. Longtemps traversé par les véhicules qui empruntaient ces voies, le bourg est plus calme depuis qu'une rocade le contourne du nord-est au sud-ouest.

L'ancienne voie ferrée, en direction de Freigné, est devenue un chemin de randonnée
L'ancienne voie ferrée, en direction de Freigné, est devenue un chemin de randonnée

La gare assurait la communication entre Segré et Nantes et une ligne traversait le département de Candé à Noyant en passant par Angers. L'édifice est aujourd'hui détruit et les lignes sont fermées depuis la deuxième moitié du XXe siècle[7]. Ces lignes furent gérées par la Société du Petit-Anjou jusqu'en 1938, date de la création de la SNCF.

Deux lignes de bus relient Candé à d'autres villes du département. La ligne 3 du réseau Anjoubus part d'Angers et s'arrête à Candé, la ligne 60 va de Segré à Freigné, avec un prolongement vers Nantes certains jours[8]. La commune possède plusieurs arrêts sur ces lignes, l'un près l'Hôpital, sur la route d'Angers, un autre dans le centre-bourg et un dernier devant le collège Sainte-Emilie, rue Victor Lassalle.

[modifier] Toponymie

Le nom de Candé viendrait de candiacus du celte «condate » : confluent. Cette même origine se retrouve dans le nom d'autres communes du nord-ouest de la France, comme Candé-sur-Beuvron (au double confluent de la Loire, du Beuvron et du Cosson) ou Candes-Saint-Martin (au confluent de la Loire et de la Vienne).

[modifier] Histoire

[modifier] Les origines

Le site fut occupé durant la Préhistoire puis par les Gaulois, comme en témoignent les outils en pierre trouvés alentours et le trésor de 120 monnaies d'or découvert en 1800[9].

Plus tard, les Romains s'y installèrent et firent de Candé un carrefour où plusieurs voies romaines se croisaient[10]. Après les invasions barbares, le bourg est détruit à deux reprises par les Normands, en 853 puis en 859[11].

Aux alentours de l'an 1000, alors que se constitue l'Anjou, une motte est édifiée, celle-ci accueille un château fort. L'ensemble était situé à l'emplacement du presbytère actuel.

[modifier] Le Moyen Âge

C'est au XIe siècle que Candé commence à devenir importante. En effet, sa position à l'ouest de l'Anjou au contact de l'ancien comté de Nantes, en fait rapidement une place forte angevine face au Duché de Bretagne.
Le château est fortifié par Geoffroy Rorgon, seigneur de Candé et du Lion-d'Angers, fils de "Foulques de Petit-Montrevault" (Aïeux de la lignée de Montrevault, Doué et Saumur) et de "Mahaut de Candé" (Aïeux de la ligné de Candé et du Lion d'Angers) du 1er seigneur du fief, Payen de Candé et Mahaut de Lion d'Angers.
Le château et l'église castrale Saint-Denis sont entourés par une enceinte.

Cette enceinte, endommagée à de nombreuses reprises, détruite à partir du XVIIIe siècle, comportait quatre portes, les portes Angevine, de Bretagne, Chalainaise et Raitière[12].

L'hospice Saint-Jean, aujourd'hui hôpital local et maison de retraite
L'hospice Saint-Jean, aujourd'hui hôpital local et maison de retraite

A cette époque sont fondés, au nord-ouest de la ville, le prieuré Saint-Nicolas, par l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers, et à l'est, la maladrerie Saint-Jean[13].

En 1106, le château, occupé par un vassal rebelle, est assiégé par le véritable seigneur, Geoffroy Martel, qui est aussi le fils de Foulque IV d'Anjou et de Ermengarde de Bourbon. Après une lutte acharnée, les occupants demandent à traiter avec les assiégeants, ce qu'ils acceptent. Mais c'était en fait une ruse, et, alors que Martel discute, une flèche l'atteint et le tue. Le vassal était commandé par Bertrade de Montfort, la belle-mère de Geoffroy Martel[14].

Afin de venger son frère, Foulque V d'Anjou fit désarmer le château en 1134[15].

Au XIIe siècle, le nom de la ville se stabilise. Alors qu'elle a été appelée successivement Condeium, Candetum Castrum, Condetum et Condicacus, le latin disparaît des documents officiels au profit de Candé, et parfois Candé-en-la-Mée, relatif au Pays de la Mée, compris entre Rennes et Nantes[16].

Au Moyen Âge puis sous l'Ancien Régime, Candé dépendra de la sénéchaussée d'Angers. Vers le XIIIe siècle, l'église Saint-Denis devient paroissiale[17]. La ville reçoit le roi Philippe Auguste en 1206[18].

En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Bourgueil. Le grenier à sel de Candé avait fort à faire avec les faux-sauniers, puisque la gabelle n'existait pas en Bretagne. Les contrebandiers achetaient donc du sel breton et le faisaient passer en Anjou sans payer de taxe ; ce trafic était gravement puni, par la condamnation aux galères, voire la peine de mort[19].

En 1437, après une demande du seigneur de Candé, Charles VII l'autorise à reconstruire les remparts, l'enceinte primitive étant en ruine[20]. Le XIVe siècle vit la population de Candé décimée par la peste puis par la famine provoquée par de fortes pluies ; à la fin du XVe siècle, l'Anjou est secoué par deux tremblements de terre exceptionnels[21].

[modifier] Du XVIe siècle à la Révolution

Candé sur une carte de l'Anjou au XVIIIe siècle. (Cliquez pour agrandir)
Candé sur une carte de l'Anjou au XVIIIe siècle.
(Cliquez pour agrandir)

Candé reçut en 1565 la visite de Charles IX, alors qu'il faisait son grand tour de France. Venu de Nantes, celui-ci passa la nuit dans la ville avant de rejoindre sa mère, Catherine de Médicis, et son frère, le duc d'Angoulême, futur Henri III, à Angers[22].

Peu après, la ville n'échappe pas aux troubles de l'époque et est ensanglantée par les Guerres de Religion. Plus tard, sous la régence de Marie de Médicis, Candé accueille à plusieurs reprises des garnisons. La population, effrayée par ces passages, s'enfuyait généralement vers les forteresses avoisinantes. Durant la Fronde, Candé héberge à nouveau des troupes[23].

Le calme retrouvé, la ville fleurit grâce au commerce et à sa position entre Angers et Châteaubriant. Le château est démoli au XVIIe siècle et un hôpital, consacré à Saint Jacques, est construit près de l'église Saint-Denis.

Une ordonnance royale de 1641 octroie à Candé le droit de tenir un marché tous les mois. A cette époque naît la foire, qui se déroulait le lundi après la Saint Martin (le 11 novembre)[24]. Elle se tient de nos jours le premier week-end de septembre. La fin du XVIIe siècle et la première moitié du XVIIIe siècle sont des périodes plutôt calmes, mais la fin du Siècle des Lumières vit le retour des famines.

La Révolution fit connaître à la ville de nouveaux troubles, notamment pendant les Guerres de Vendée, Candé étant proche du Château de Bourmont (Freigné), où le chouan Scépeaux avait installé son quartier général[25]. En 1793, vingt chouans sont fusillés près du moulin de la Saulaie[26].

[modifier] Le XIXe siècle

La place Saint-Nicolas, ancien foirail
La place Saint-Nicolas, ancien foirail

La Révolution, en supprimant la gabelle, retire à Candé des privilèges. La ville vit au XIXe siècle en partie grâce à sa foire aux bestiaux ; un abattoir est d'ailleurs construit en 1884[27]. Le XIXe siècle fut une période de grands changements pour Candé. Louis-Philippe Ier désirant rendre le territoire facilement praticable pour ses armées, des routes furent tracées dans tout le pays. Candé, jusqu'alors accessible par des chemins peu carrossables, devint plus attractive et les nouvelles voies la firent prospérer.

La ville s'agrandit brusquement durant la deuxième moitié du XIXe siècle et les rues de Beaulieu et de Bretagne sont percées, afin d'ouvrir la ville. À cette même époque, les restes des remparts et le prieuré Saint-Nicolas sont rasés, des lotissements crées autour du Champ-de-Foire et l'hôpital Saint-Jacques, situé jusqu'alors près de l'église, est déplacé à Saint-Jean, où se trouve déjà la maladrerie fondée au Moyen Âge. La motte médiévale disparaît totalement[28].

Façade sud de l'église détruite au XIXe siècle, d'après un dessin de Louis Perron in Candé ancien et moderne
Façade sud de l'église détruite au XIXe siècle, d'après un dessin de Louis Perron in Candé ancien et moderne

En 1836, afin de remédier à l'étouffement inévitable de la commune, quinze hectares sont pris sur la commune de Angrie ; l'année suivante, Candé s'agrandit d'encore vingt-sept hectares sur Freigné, et récupère ainsi le hameau de Beaulieu, qui prolonge déjà le sud du bourg[29]. À cette époque est également construite une ligne de chemin de fer ; le premier train passe à Candé en 1884, il relie Segré à Nantes[30]. Candé est plus tard relié à Angers, cette ligne devait d'ailleurs être prolongée jusqu'à Châteaubriant mais le projet fut anéanti par la Première Guerre mondiale. L'église est démolie progressivement et reconstruite dans le style néogothique par l'architecte Charles Joly-Leterme[31].

[modifier] Depuis 1900

A part un faible exode rural et les pertes tragiques occasionnées par la Première Guerre mondiale, Candé connu un début de XXe siècle plutôt tranquille et continua à se moderniser.

Au début du XXe siècle, l'urbanisation continua à gagner du terrain, surtout vers l'est et le nord, où commencent à s'intaller des usines. Jusque là, les quelques industries importantes, comme la briquetterie ou les abattoirs, demeuraient coincées à l'ouest, entre le centre et le lieu-dit de la Grée Saint-Jacques, sur la commune de Vritz.

Alors que l'agriculture se modernise profondément, des coopératives agricoles importantes et structurées commencent à apparaître, elles peuvent regrouper des exploitations sur plusieurs cantons. Ces coopératives s'intallent en masse à Candé, profitant du carrefour routier et ferroviaire et de la foire aux bestiaux, qui attire des clients venus parfois de l'étranger.

Après l'invasion allemande de 1940, Candé est rapidemant soumis, comme le reste du pays, aux réquisitions et aux privations. La proximité de la campagne et les grands potagers permirent toutefois aux Candéens de s'approvisionner plus facilement que les citadins.

En 1942, la mairie commence à négocier avec les communes voisines un nouvel agrandissement, Candé souffrant encore de sa taille trop restreinte[32].

Le 4 août 1944, Candé est libéré des Allemands par le 11e Régiment d'Infanterie de l'armée du général Patton. Celui-ci, venu de Châteaubriant, rejoignait le reste des troupes, passées par Segré, pour libérer Angers[33].

En 1955, après une dizaine d'années de négociations, la surface communale est de nouveau agrandie, sur les communes de Freigné et de La Cornuaille, de 412 hectares. Alors que Candé faisait en 1835 37 hectares, elle en fait depuis 491[34].

La seconde moitié du XXe siècle voit Candé prospérer et devenir une bourgade importante. La disparition du marché aux bestiaux et de la voie ferrée à la fin du siècle ne la fit pas pour autant décliner, son économie désormais portée par sa centralité dans une zone agricole aux productions variées.

Alors que les nouveaux lotissements occupent l'est et le sud, une zone industrielle et commerciale a vu progressivement le jour à la Ramée, au nord du bourg, et une route contournante a été construite au nord et à l'ouest.

[modifier] Blasonnement

Au cours de l'Histoire, Candé a eu plusieurs blasons, la forme la plus ancienne est :

  • De gueules à la fasce alésée d'or sommée de trois tours pleines de même, le tout surmonté d'une couronne murale (d'après le chartrier de Serrant, XVe siècle).

Pierre d'Hozier rapporte ces armes au XVIIe siècle. Totalement différentes des premières, elles rappellent tout de même les blasons de Saint-Florent-le-Vieil ou Pouancé, autres paroisses de l'Anjou :

  • D'argent à une barre de gueules, écartelé de gueules à un pal d'argent[35].

Ces armes sont les plus courantes et reprennent celles rapportées par le chartrier de Serrant. Les trois tours sont parfois maçonnées de sable :

  • De gueules, au château couvert de trois tours girouettées d'or.

[modifier] Politique et administration

[modifier] L'administration sous l'Ancien Régime

La baronnie de Candé a autrefois appartenu à plusieurs grandes familles nobles. La plus ancienne connue est la famille de Rorgon, à laquelle succédèrent au XIIIe siècle les Foulques puis Guillaume de Thouars. Celui-ci légua la baronnie à la famille de Châteaubriant qui la conserva jusqu'au XIVe siècle, lorsque la Maison de Dinan en hérita. La baronnie passa ensuite à la Famille de Laval au XVIe siècle, qui la donna à Anne de Montmorency en 1539. Elle fut héritée plus tard par les princes de Condé[36].

La justice était traditionnellement rendue sur la place des Halles, où se tenait le tribunal. Celui-ci fut déplacé au XIXe siècle au numéro 48 de l'actuelle rue du Général de Gaulle, avant d'être fermé.

[modifier] L'administration depuis 1789

L'Hôtel de Ville de Candé
L'Hôtel de Ville de Candé

Candé est le chef-lieu d'un canton de six communes, comprenant Angrie, Challain-la-Potherie, Chazé-sur-Argos, Freigné et Loiré. Ce canton fait partie de l'arrondissement de Segré et de la structure de regroupement de collectivités locales du Pays du Haut-Anjou Segréen. Le canton est inclus dans la septième circonscription de Maine-et-Loire.

Candé abrite plusieurs administrations et services publics sur son territoire : un bureau de poste, une brigade de gendarmerie et une caserne de sapeurs-pompiers.

[modifier] Tendances politiques

L'électorat candéen vote toujours majoritairement à droite. Les élections municipales ont été remportées de 1983 à 2008 par des candidats du RPR puis de l'UMP. Cela est une particularité, puisque la plupart des maires de communes peu peuplées sont sans étiquette.

Au premier tour de l’élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac était arrivé en tête avec 27,71 % des voix, suivi de Jean-Marie Le Pen avec 15, 19 % puis Lionel Jospin 12,98 % et François Bayrou avec 10,38 %. Aucun des autres candidats ne dépassait 5 % des voix. Le taux d'abstention de la commune, 24,45 %, proche du taux national record de 28,40 %, explique la deuxième place inhabituelle de Jean-Marie Le Pen.

Au second tour, Jacques Chirac a été préféré, avec 87,38 % des voix, à Jean-Marie Le Pen, qui a obtenu 12,62 %. Le score de Jacques Chirac est légèrement supérieur à la tendance nationale, qui est de 82,21 %[37].

À la dernière élection présidentielle, en 2007, lors du premier tour, Nicolas Sarkozy a bénéficié de 31,23 % des votes, en deuxième, François Bayrou a obtenu 18,03 %, il est suivi de Ségolène Royal avec 14,00 %, puis Philippe de Villiers avec 8,30 %, Arlette Laguiller avec 7,37 % et Jean-Marie Le Pen avec 7,25 %.

Au second tour, les Candéens ont voté massivement pour Nicolas Sarkozy, qui a obtenu 62, 38 % des voix, alors que Ségolène Royal a bénéficié de 37,62 % des suffrages, score largement inférieur à sa moyenne nationale de 46,94 %. Le taux d'abstention était fixé à 12,03 %, il est plus bas que la moyenne nationale de 16,03 %[38].

En 2005, les Candéens se sont prononcés favorables au traité constitutionnel pour l’Europe avec 54,27 % de Oui contre 45,73 % de Non avec un taux d’abstention de 30,73 %. Ces résultats sont inverses à la tendance nationale, 54,67 % pour le Non, 45,33 % pour le Oui[39].

[modifier] Les maires de Candé

Liste des maires successifs[40]
Période Identité Parti Qualité
1790 1791 M. Chauveau
1791 1792 M. Huart
1792 1798 Antoine Legris
1798 1813 André-Nicolas Logereau
1813 1818 Gilbert Michelon
1818 1835 Louis-Bernard Loumaillon
1835 1856 Aimé Jallot médecin
1856 1860 Ferdinand Lefaucheux de la Cadorais notaire
1860 1870 Alexis Gaudin
1870 1880 Auguste Letort médecin
1880 1882 M. Parrot
1882 M. Normand
1929 Henri Leboucher
1941 1947 Jules Morier
1971 1983 Roger Loison
1983 2001 René Lefrancq RPR Imprimeur, conseiller général
mars 2001 2014 Gérard Delaunay UMP Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Budget municipal et fiscalité

Le budget municipal 2006 s'élevait à un total de 2 629 000 €. Les recettes de fonctionnement se montent à 830 000 € d'impôts et de taxes et 502 000 € de dotation globale de fonctionnement.

Toujours en 2006, la commune a dépensé 893 000 € en charges de personnel, 670 000 € en achats et en charges externes, 14 000 € en charges financières et 126 000 € en investissements.

L'endettement de la commune au 31 décembre 2006 s'élevait à 136 000 €[41].

En 2007, le taux de la taxe d'habitation était de 11,37 % (en comparaison, le taux départemental était de 6,92 %). Le taux de la taxe sur le foncier bâti était de 21,31 % et celui de la taxe sur le foncier non bâti de 47,16 %. La commune ne prélève pas de taxe professionnelle[42].

[modifier] Jumelages

Candé n'est jumelé avec aucune autre ville, mais entretient des liens d'amitié avec Freienhagen, municipalité allemande, depuis 1965[43].

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution

Candé comptait 660 habitants en 1699[44], cent ans plus tard, il y en avait 948. Mais cet accroissement traditionnel fut accéléré pendant la première moitié du XIXe siècle, puisque la population doubla. L'accroissement se poursuivit avec moins de force durant la deuxième moitié du siècle, avec des moments de stagnation ou de baisse. Mais la commune ne souffrit pas trop de l'exode rural, par exemple grâce à l'implantation d'industries (briqueterie, minoterie...).

La population commença à diminuer significativement à partir du début du XXe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, puis se remit à croître pendant le baby-boom. Après avoir légèrement baissé vers 1990, la population candéenne, estimée à 2 721 en 2006, semble revenir à la hausse.

[modifier] Tableau démographique

Évolution démographique
(Source : Cassini[45] , INSEE[46]et Candé ancien et moderne, M. Perron-Gelineau, 1885)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
997 948 982 1 070 1 115 1 345 1 549 1 604 1 716
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 842 1 855 2 075 2 011 2 021 2 145 2 199 2 218 2 142
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 164 2 140 2 087 1 828 1 773 1 720 1 763 1 883 1 832
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
2 363 2 444 2 664 2 653 2 542 2 595 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Pyramide des âges

Au vu des chiffres de 1999, Candé a une population relativement homogène au niveau de l'âge. Néanmoins, les tranches d'âge les plus représentées sont celles des 15-29 ans et 30-44 ans, avec respectivement 19,8 % et 19,9 % de la population totale. La catégorie des 0-14 ans représente 16,9 %, ce qui la rapproche des 45-59 ans (16,7 %) et 60-74 ans (16,3 %). Les 75-94 ans représentent 10 % des Candéens, ils sont suivis par les plus de 94 ans, avec 0,4 %.

Le pourcentage de ménages ayant un enfant ou plus est de 51,1 %, le pourcentage des ménages sans enfant est de 28,1 % et le pourcentage des ménages seuls de 13,7 %[47].

Pyramide des âges à Candé en 1999[48] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4  Avant 1904  1,0
10,0  1905-1924  15,7
16,3  1925–1939  16,9
16,7  1940-1954  16,1
19,9  1955-1969  17,7
19,8  1970-1984  16,8
16,9  1985-1999  15,7

[modifier] Logement

Candé comptait 1 196 logements en 1999. 98 % des logements sont des résidences principales, 55,4 % des habitants sont propriétaires de leur logement, alors que 42,5 % sont locataires (respectivement 61,1 % et 36,3 % dans la région).

Avec 150 logements HLM soit 13,9 % du parc en 1999, Candé se trouve précisément sur la moyenne des Pays de la Loire (13,9 %). La commune se rapproche des 20 % de logements sociaux préconisés par la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 ; le nombre de ces logements a augmenté de 33,9 % entre 1990 et 1999[49] [50],[51].

Toujours en 1999, 28,6 % des logements étaient composés de quatre pièces, suivis par les logements de cinq pièces (20,4 %), puis ceux de trois pièces (19,8 %), ceux de six pièces ou plus (16,5 %), ceux de deux pièces (11,3 %) et enfin, les studios représentant 3,4 % du parc[52].

Le nombre d'immeubles est très restreint, aucun n'a de gardien ni ne regroupe plus de 10 logements[53].

[modifier] Économie

La rue du général de Gaulle, une des artères principales
La rue du général de Gaulle, une des artères principales

Les principales ressources de la commune sont l'élevage bovin, ovin et porcin, les vergers... Candé regroupe des services, des coopératives agricoles et laitières. Les trois principales entreprises sont une usine d'assemblage d'engins de levage, une imprimerie et une fabrique de meubles. La commune comptait en 1999 12 entreprises de 10 salariés et plus, sur 139 établissements[54].

Les activités industrielles se concentrent dans la partie nord, et se répartissent entre les zones artisanales de la Gare et des Fosses Rouges et la zone industrielle de la Ramée.

Malgré le nombre peu important d'habitants, Candé compte de nombreux commerces de proximité et services. En plus des deux supermarchés et des magasins d'outillage agricole, la commune dispose d'une supérette, de deux boulangeries, d'un cabinet dentaire, d'un vétérinaire, d'une maison médicale, d'un laboratoire d'analyse, d'une auto-école...

[modifier] Urbanisme

[modifier] Présentation

L'église dominant les quartiers anciens
L'église dominant les quartiers anciens

Fortement urbanisé, Candé paraît être davantage une petite ville qu'un village. Cette impression est créée par l'ancienneté de la commune, sa vocation commerçante et le territoire exigu qu'elle occupe. En effet, ces facteurs ont engendré un tissu urbain dense et des maisons, pour les plus anciennes, imposantes et à plusieurs étages.

Candé est traversé par deux axes perpendiculaires, les rues du Général-de-Gaulle et de Bretagne de l'est à l'ouest et les rues Brossay-du-Perray et de Beaulieu de nord au sud.

La partie déjà construite au Moyen Âge et qui comprend les demeures les plus anciennes se trouve approximativement dans le quart sud-ouest. Les lotissements récents sont plus présents à l'est, où la commune a pu être agrandie sur les villages limitrophes.

L'agglomération principale est entourée de quelques lieux-dits. Le seul important qui soit situé sur la commune est l'Aubriais, les autres ont été inclus dans la ville, comme Beaulieu, ou alors ce sont des maisons isolées. La Grée Saint-Jacques est en continu de la rue de Bretagne, mais fait partie de la commune de Vritz, en Loire-Atlantique.

[modifier] Architecture

La tour sud de l'église vue de la rue Victor Lassalle
La tour sud de l'église vue de la rue Victor Lassalle

Les maisons candéennes sont typiques de l'architecture angevine, cela est nettement visible par l'utilisation générale du schiste, qui crée des murs sombres et en strates, et par la forme originale de la plupart des toits, uniquement en ardoises. Ceux-ci sont composés des deux parties, une raide en haut, puis une en pente plus douce en bas, qui permet de mieux évacuer l'eau.

Les bâtisses les plus anciennes, des XVe siècle et XVIe siècle, ont le pignon sur la rue et occupent toute la largeur de la parcelle, les fenêtres sont parfois à meneaux. Les édifices postérieurs sont remarquables grâce à l'emploi de tuffeau aux encadrements des portes et fenêtres, les toits sont orientés dans le sens le rue et leurs pignons souvent couverts, les ouvertures sont plus symétriques.

L'ancien collège Sainte-Catherine ;  la tour date du XVIe siècle
L'ancien collège Sainte-Catherine ; la tour date du XVIe siècle

Sur les édifices du XVIIIe siècle et surtout du XIXe siècle, la brique commence à être utilisée, mais elle se cantonne aux encadrements, aux corniches, et parfois à l'édification des communs des maisons de maître. Celles-ci, quelquefois construites entièrement en tuffeau, possèdent de grands jardins décorés de pavillons et de pigeonniers.

Les maisons construites au XXe siècle sont toujours couvertes d'ardoises, et les murs en parpaings sont recouverts d'enduit de couleur claire. A cette époque, bon nombre de constructions plus vieilles sont enduites de ciment, pratique autrefois encouragée, mais qui provoque des dommages aux murs qui ne se vident plus de leur humidité. Cette tendance paraît peu à peu disparaître, à mesure que ces constructions sont rénovées.

Les fermes, peu nombreuses sur le sol de la commune, obéissent principalement à deux plans. Les premières sont des longères, faites d'un seul bloc allongé où s'alignent l'habitation et les communs. Les secondes suivent un plan carré : l'habitation, au fond d'une cour, est encadrée de chaque côté par les communs. Ces deux formes sont de plein pied.

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] La ville ancienne

Le portail de l'église Saint-Denis
Le portail de l'église Saint-Denis

Les quartiers autrefois entourés par les remparts conservent des rues tortueuses et étroites, bordées de maisons parfois très anciennes. Les plus anciennes datent probablement du Moyen Âge, mais elles furent construites en majorité du XVIe siècle au XIXe siècle.

Les rues les plus riches en patrimoine sont celles entourées par les rues de Bretagne, de Beaulieu et Victor Lassalle. Les monuments les plus intéressants sont sûrement le grenier à sel construit en 1733, le passage Réthière, sous la rue de Beaulieu, la tour de l'ancien collège Sainte Catherine du XVIe siècle, surmontée d'une statue de la sainte en plomb et l'Arche Saint-Denis sur le Grand-Gué, au bout de la rue Lassalle, qui date du XVIIIe siècle.

Ce quartiers sont dominés au nord par l'église paroissiale Saint-Denis. L'édifice, à l'emplacement de la chapelle de l'ancien château fort, à été reconstruit plusieurs fois. Au XVIIe siècle, une construction nouvelle remplace celle du Moyen Âge. Celle-ci, trop exigüe et en mauvais état dès la fin du XVIIIe siècle, est agrandie en 1824 par un nouveau transept et un nouveau chœur. Ces travaux ne suffisaient pas et la construction d'une nouvelle église commença en 1856 par l'édification d'une nouvelle nef, suivie par les voûtes, et la façade ouest en 1870. Les travaux finirent en 1876 par la construction des deux tours, le chœur et la moitié du transept de 1824 furent conservés.

Le moulin de la Saulaie
Le moulin de la Saulaie

[modifier] Les alentours

La commune, de surface restreinte, est facilement parcourue à pied et les monuments intéressants ne sont jamais loin les uns des autres.

Proches du centre, les différentes rivières ont permis la construction de plusieurs lavoirs. Le seul qui ne soit pas privé est le Lavoir-Neuf, sur le Mandit. Il a été construit à la fin du XIXe siècle par la commune.

Les moulins furent eux aussi nombreux par le passé, mais la plupart ont disparu. Celui de la Saulaie, inscrit aux Monuments Historiques, est le plus remarquable encore debout. Il date probablement du XVIIe siècle et a été rehaussé au XIXe siècle.

Sur le sol de la commune se trouvent également plusieurs châteaux et manoirs :

  • Le château de Beaulieu, qui conserve des communs du XVIIe siècle, mais dont le logis fut reconstruit en 1872 ;
  • Le manoir de La Grenouillée.
La chapelle Saint-Jean
La chapelle Saint-Jean

Située sur la route d'Angers, l'ancienne aumônerie et maladrerie Saint-Jean, aujourd'hui hôpital local et maison de retraite, conserve des bâtiments très anciens. La chapelle date principalement du XIIe siècle, le logis et la tour d'escalier furent construits au XVe siècle et les autres bâtiments anciens datent du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. sa situation à la sortie de la ville s'explique par sa fondation très ancienne, au Moyen Âge, les hospices étaient construits à la campagne afin d'éviter la propagation des maladies.

L'actuel Hôtel de Ville se trouve depuis 1930 dans une vaste demeure du XIXe siècle, le parc paysagé est depuis ouvert au public. À proximité ont été construites la piscine couverte et une salle de spectacle[55].

La commune a été classée deux fleurs Image:Ville fleurie.svgImage:Ville fleurie.svg au concours des villes et villages fleuris[56].

[modifier] Équipements

[modifier] Éducation

Candé possède trois écoles. Les deux plus anciennes sont privées, il s'agit de l'école maternelle Saint-Nicolas et de l'école primaire Saint-Jean-Baptiste de la Salle, toutes deux dans des bâtiments anciens du Candé médiéval. L'école publique du Val de l'Erdre est plus récente et est installée dans des locaux modernes, dans une zone de lotissements.

L'enseignement secondaire est assuré par le collège privé Sainte-Emilie, fondé en 1892, proche des écoles privées. L'établissement secondaire public le plus proche est le collège Camille Claudel, Le Louroux-Béconnais, en Maine-et-loire.

[modifier] Sports

Candé compte deux stades, celui Guy Langevin et celui du complexe sportif Roger Loison, qui compte aussi un gymnase. Une piscine couverte a été construite au cours des années 1990. Plusieurs clubs sportifs proposent des activités variées. Il y a un club de football, de basket-ball, de judo, de gymnastique, de tennis, de tir à l'arc, de boule de fort (jeu traditionnel angevin assez semblable à la pétanque)...

[modifier] Culture

La salle Beaulieu
La salle Beaulieu

Candé possède une bibliothèque, reliée au réseau Bibliothèques pour Tous, une salle de spectacle, la salle Beaulieu, qui, en plus de servir aux représentations, fait office de cinéma, et une école de musique.

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • L'aviateur Victor Lassalle est né à Candé le 30 juillet 1893. Devenu officier au 31e régiment d'aviation de Tours, il meurt le 15 décembre 1929 en Libye, lors d'une liaison rapide entre Paris et Saigon[57].
  • La doyenne de l'humanité Marie Brémont, née en 1886 à Noëllet, est morte à Candé en 2001 à l'âge de 115 ans.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Bibliographie

Quelques noms de rue pittoresques
Quelques noms de rue pittoresques
  • Candé ancien et moderne, M. Perron-Gelineau, 1885.
  • Histoire de la Baronnie de Candé, M. le comte René de L’Esperonnière, 1894.
  • La vie quotidienne en Anjou au XVIIIe siècle, André Bendjebbar, éditions Hachette, 1983.
  • Bateliers, contrebandiers du sel, Françoise de Person, éditions Ouest-France, 1999.
  • Abécédaire, Hervé Bazin, éditions Le Livre de Poche, 1985.
  • Trésors d'Anjou, Laurent Massillon, éditions Sepp, 2006.
  • Paysages et pays d'Anjou, René Bazin et Charles Tranchand, éditions du Bibliophile angevin, 1926.
  • Atlas des paysages de Maine-et-Loire, par la Direction départementale de l'équipement de Maine-et-Loire, éditions Le Polygraphe, 2003.
  • Les châteaux néogothiques en Anjou, Guy Massin-Le Goff, éditions Nicolas Chaudun, 2007.

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Candé.

[modifier] Notes, sources et références

  1. Patrimoine de France - Généralités à Candé
  2. Site officiel de la Mine Bleue (49)
  3. Infobretagne.com - Histoire de Vritz
  4. Patrimoine de France - Mine à Nyoiseau (49)
  5. Site du Ministère de la Culture - Inventaire général du patrimoine culturel
  6. Patrimoine de France - Ville à Candé
  7. Site de l'Association des Amis du Petit Anjou
  8. Site du Conseil Général de Maine-et-Loire - Le réseau Anjoubus et les horaires
  9. Quid.fr - Candé
  10. Candé ancien et moderne, M. Perron-Gelineau, 1885, p. 10
  11. Ibid., p. 6
  12. Histoire de la baronnie de Candé, M. le Comte René de l’Esperonnière, p. 69
  13. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 83
  14. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 8
  15. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 10
  16. op. cit., M. le Comte René de l’Esperonnière, p. 6
  17. Patrimoine de France - Église paroissiale à Candé
  18. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 16
  19. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 138
  20. op. cit., M. le Comte René de l’Esperonnière, p. 66
  21. op. cit., M. le Comte René de l’Esperonnière, pp. 11-12
  22. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 122
  23. op. cit., M. le Comte René de l’Esperonnière, p. 12
  24. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 216
  25. op; cit., M. le Comte René de l’Esperonnière, p. 15
  26. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 35
  27. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 82
  28. op. cit., M. le Comte René de l’Esperonnière, p.69
  29. Patrimoine de France - Généralités à Candé
  30. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 193
  31. Patrimoine de France - Église paroissiale à Candé
  32. Brochure touristique du Canton de Candé, édition de 2004
  33. Site de la Ville d'Angers - Août 1944. Angers est libérée
  34. Patrimoine de France - Généralités à Candé
  35. Histoire de la baronnie de Candé, Odile Halbert
  36. op. cit., M. le Comte René de l’Esperonnière, chapitre II
  37. Site officiel du Ministère de l'Intérieur - Résultats de l'élection présidentielle de 2002 à Candé
  38. Site officiel du Ministère de l'Intérieur - Résultats de l'élection présidentielle de 2007 à Candé
  39. Site officiel du Ministère de l'Intérieur - Résultats du référendum sur la Constitution pour l'Europe à Candé
  40. op. cit., M. Perron-Gelineau, p. 216
  41. Site du Ministère des Finances et de l'Economie - Le compte des communes
  42. Impots.gouv.fr
  43. Site de l'échange franco-allemand
  44. op. cit., M. Perron-Gelineau, 1885, p. 208
  45. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  46. INSEE - Population depuis le recensement de 1962
  47. INSEE - Population des ménages selon le mode de cohabitation
  48. INSEE - Pyramide des âges de Candé en 1999
  49. INSEE - Le parc immobilier de Candé
  50. INSEE - Logement à Candé, les occupants
  51. INSEE - Logement dans les Pays de la Loire, les occupants
  52. INSEE - Logements par catégorie selon le nombre de pièces
  53. INSEE - caractère de l’habitat collectif selon le nombre de logements
  54. INSEE - Unité urbaine de Candé
  55. Patrimoine de France - Oeuvres à Candé
  56. Site officiel des Villes et Villages Fleuris
  57. Site de l'Aéroplane de Touraine
Bon article La version du 12 mars 2008 de cet article a été reconnue comme « bon article » (comparer avec la version actuelle).
Pour toute information complémentaire, consulter sa page de discussion et le vote l’ayant promu.