Ballet du XXe siècle

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Fondé à Bruxelles en 1960 par Maurice Béjart, le Ballet du XXe siècle était, jusqu'en 1987, la compagnie de ballet officielle du Théâtre de la Monnaie en Belgique.

Sommaire

[modifier] Historique de la compagnie

En 1959, le directeur de La Monnaie, Maurice Huisman, a programmé huit soirées de ballet, du 8 au 15 décembre, au cours desquelles se succèdent le Ballet du Théâtre royal de la Monnaie, le Ballet de Milorad Miskovitch, le Western Theatre Ballet et le Ballet-Théâtre de Maurice Béjart, accompagnés par l'Orchestre du « TRM ». Béjart y donne pour la première fois son Sacre du printemps. Huisman avait été impressionné par Arcane(II), ballet que Béjart avait montré en septembre 1958 pendant l'Exposition universelle. Le Sacre est un triomphe et Huisman décide d'associer ce jeune trentenaire à la destinée de l'Opéra de Bruxelles.

En 1987, en désaccord avec le directeur de La Monnaie, Gérard Mortier, il quitte en pleine tournée internationale l'institution Bruxelloise, dissout les Ballets du XXe siècle, et fonde moins de six semaines plus tard à Lausanne, qui l'accueille desormais, le Béjart Ballet Lausanne[1]. L'école de danse Mudra attachée au Ballet du XXe siècle est fermée également et Béjart ouvre une nouvelle école qu'il baptisa Rudra.

[modifier] Le Sacre du printemps

Outre le corps de ballet du Théâtre de la Monnaie, en 1959 les rôles principaux sont interprétés par :

[modifier] Les heures de gloire

[modifier] Principaux interprètes

Danseurs
Danseuses

[modifier] Toutes les créations du Ballet du XXe siècle

Divertimento (Paris) - Tannhäuser (Bayreuth)
  • 1962 : À la recherche de Don Juan (Bruxelles)
Le Voyage (Cologne) - Noces (Salzbourg)
  • 1963 : Sérénade (Bruxelles)
Prométhée (Baalbek)
  • 1964 : Fiesta - IXe Symphonie (Bruxelles)
La Damnation de Faust (Paris)
  • 1965 : Wagner ou l'Amour fou - Prospective (Bruxelles)
Renard (Paris)
  • 1966 : Cantates - Webern opus V - Roméo et Juliette (Bruxelles)
L'Histoire du soldat (Rome)
  • 1967 : Comédie (Bruxelles)
Messe pour le temps présent (Avignon)
  • 1968 : Ni fleurs ni couronnes (Grenoble) - À la recherche de…, Improvisations et Bhakti (Avignon)
  • 1969 : Les Vainqueurs - Actus tragicus (Bruxelles)
Concert de danse (Royan)
  • 1970 : Sonate n° 5 (Bruxelles)
Comme la princesse Salomé est belle ce soir et L’Oiseau de feu (Paris) - Serait-ce la mort (Marseille)
  • 1971 : Offrande chorégraphique - Erotica - Chant du compagnon errant (Bruxelles)
Les Fleurs du mal (Vienne)
  • 1972 : Nijinski, clown de Dieu - Hommage à Jean Cocteau - Stimmung (Bruxelles)
Ah ! Vous dirais-je maman ? (Jérusalem)
  • 1973 : Farah - Tombeau (Bruxelles)
Le Marteau sans maître (Milan) - Golestant ou le Jardin des roses (Persépolis) - Improvisation sur Mallarmé (Chiraz)
  • 1974 : Seraphita (Bruxelles)
Per la dolce memoria di quel giorno (Florence) - Ce que l'amour me dit (Monte-Carlo)
  • 1975 : Pli selon pli - Notre Faust (Bruxelles)
Acqua alta (Venise)
  • 1976 : Héliogabale (Naqsh-e Rostam) - Le Molière imaginaire (Paris) - Isadora (Monte-Carlo)
  • 1977 : Petrouchka (Bruxelles)
V comme… (Vérone) - La Plus que lente (Gand) - Clair de lune (Lille)
  • 1978 : Gaîté parisienne - Le Spectre de la rose - Diecheterliebe - Ce que la mort me dit - Leda (Bruxelles)
  • 1979 : Illuminations - Variations Don Giovanni (Bruxelles)
Life (New York) - Mephisto Valzer (Monte-Carlo)
  • 1980 : Eros Thanatos (Athènes)
  • 1981 : La Muette - Light - Divine (Bruxelles)
Les Chaises (Rio de Janeiro)
  • 1982 : Wien, Wien nur du allein - L’Histoire du soldat - Concerto en ré (Bruxelles)
Thalassa / Mare Nostrum (Arles)
  • 1983 : Messe pour le temps futur (Bruxelles)
Vie et mort d'une marionnette humaine (New York) - Sept Danses grecques (Paris)
  • 1984 : Dionysos (Milan)
  • 1985 : Opérette (Stuttgart)
  • 1986 : Le Martyre de saint Sébastien - Malraux ou la Métamorphose des dieux (Bruxelles)
Le Baiser de la fée (Gand) - Arepo (Paris) - Kabuki (Tokyo)
  • 1987 : Trois Études pour Alexandre (Paris)

[modifier] Références

  1. Maurice Béjart, le colosse aux pieds agiles, est mort par Rosita Boisseau dans Télérama du 22 novembre 2007, républication d'un article de 2000.