Atari

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Image:Atari inc.gif

Logo de Atari
Repères historiques
Dates clés : 27 juin 1972 (création d'Atari Inc.)
Personnages clés : Nolan Bushnell (fondateur)
Ted Dabney (co-fondateur)
Fiche d’identité
Action : NASDAQ : ATAR
Siège social : New York, USA
Activité(s) : Développeur, éditeur et distributeur de jeux vidéo
Constructeur informatique (jusqu'en 1993)
Produit(s) : Pong
Asteroids
Tempest
Effectif : +1 800
Site corporatif : www.atari.com
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Atari est une entreprise développant des jeux vidéo et des micro-ordinateurs grand public des années 1970 à 90.

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] Atari Inc.

Atari Inc. a été créée en 1972 par Nolan Bushnell, avec la création d'un des premiers jeux vidéo de l'histoire, Pong.

Bushnell avait au départ l'intention d'appeler sa nouvelle entreprise Syzygy, un terme astronomique, mais il se rendit compte que ce nom avait déjà été pris en Californie. Premier dan de jeu de go, Bushnell décida de puiser le nom de sa nouvelle compagnie dans le vocabulaire de ce jeu et choisit le terme atari (当たり), signifiant qu'un groupe de pierres est sur le point d'être capturé. La SA est créé en Californie le 27 juin 1972. On dit également que le nom Atari vient du film préféré de Nolan Bushnell, Hatari, d'Howard Hawks avec John Wayne, dont on a enlevé le H.

La société a commencé par créer des bornes d'arcade, elle a ensuite créé la version familiale de Pong, l'Atari Pong, ancêtre des consoles de salon. C'est en 1977 que la marque sort sa première véritable console de salon, connue sous les noms VCS (Video Computer System) ou Atari 2600, qui s'impose comme la console n°1 du marché. Peu après, Atari se lance dans la conception d'ordinateurs 8 bits, la série des Atari 400, Atari 800, puis Atari 600XL et 800XL, qui arrive difficilement à concurrencer le Commodore 64, alors leader du secteur.

En 1976, Nolan Bushnell revend Atari Inc. à Warner Communications. Au-début des années 1980, la société est opposé à une forte concurrence et perd de plus en plus d'argent, jusqu'à 1 million de dollars par jour à cette époque. Le krach du jeu vidéo de 1983 aux États-Unis accentuent les difficultés financières. Le 3 juillet 1984, Warner Communications revend la division « ordinateur et console de jeu » à Tramel Technologies, la société nouvellement créé par Jack Tramiel, le fondateur de Commodore International, remercié quelques mois plus tôt. La division est renommé Atari Corporation. La branche « arcade » (Marble Madness, Paperboy), renommée Atari Games en 1984, devient pour quelques mois une filiale de Namco en 1985 avant de prendre son indépendance.

Désormais, Atari Corporation et Atari Games sont deux sociétés distinctes.

[modifier] Atari Games

Atari Games continue ses activités sur le marché de l'arcade et connaît divers succès (Super Sprint, Hard Drivin'). À partir de 1987, la compagnie réinvestit le marché des systèmes familiaux (des adaptations essentiellement) par l'intermédiaire de sa filiale Tengen (et la société Domark Software pour le marché micros) : contractuellement Atari Games ne peut pas utiliser la marque "Atari" sur le marché des systèmes familiaux, réservé à Atari Corp.. À la fin des années 1980, la société connaît des démêlés avec Nintendo (concernant les frais de licence, les droits du jeu Tetris). En 1993, Time Warner reprend le contrôle d'Atari Games, qui devient Time Warner Interactive (le label Atari Games demeure utilisé, celui de Tengen est abandonné). En 1996, WMS Industries (Williams Electronics, Bally/Midway) récupère Time Warner Interactive.

Rebaptisé Midway Games West, Atari Games a définitivement été dispersé en 2003. Midway contenu d'exploiter le catalogue.

[modifier] Atari Corporation

Sous la direction de Tramiel, en 1984, Atari Corporation se sert du stock restant des consoles pour maintenir la société à flot pendant le développement de son nouvel ordinateur 16/32 bits, l'Atari ST. En 1985, la société commercialise des mises à jour de sa ligne d'ordinateur 8bits, la série Atari XE, et lance la gamme Atari ST, laquelle permet au groupe de se redresser. Avec ses prises MIDI intégrées, l'Atari ST s'impose comme la machine de référence pour de nombreux musiciens et contribue de façon non négligeable à l'essor de la MAO. Cette gamme connaît un grand succès, principalement en Europe, mais subit la concurrence croissante de l'Amiga de Commodore.

En 1989, Atari Corp. lance la console portable couleur Lynx. Saluée par la critique, elle ne parvient pas à s'imposer face à la Game Boy de Nintendo. En 1992, la compagnie lance l'ultime évolution de la gamme Atari ST, le Falcon. Il connaît un succès relatif auprès des musiciens en raison de ses capacités de traitement audio 8 pistes, en Direct-to-disk. Face à la montée des compatibles PC, les ventes ne décollent pas et la production est stoppé dès la fin de l'année 1993. Atari Corp. se concentre désormais sur le marché des consoles et du logiciel avec le lancement en 1993 de la Jaguar, la première console de salon 64 bits. La console ne parvient pas à s'imposer face aux géants Nintendo et Sega.

En 1996, Atari cesse toute activité dans l'industrie du jeu vidéo, jugée aléatoire. Le 30 juillet 1996, elle fusionne avec JTS, un fabriquant de disque dur, devenant une subdivision[1]. Le 23 février 1998, JTS revend ses parts d'Atari à Hasbro Interactive[2]. En 1999, Hasbro annonce vouloir faire d'Atari son label préférentiel pour l'édition de jeux vidéo et réédite quelques classiques de l'Atari 2600. En décembre 2000, Hasbro Interactive est rachetée par l'éditeur français Infogrames Entertainment qui récupère dans l'opération Atari Corporation[3]. A partir de 2003, Infogrames prend le nom commercial « Atari » et toutes ses productions sont désormais commercialisées sous cette marque.

[modifier] Quelques jeux d'arcade célèbres

Atari Inc. (1972 - 1984)

Atari Games (1984 - 2000)

[modifier] Consoles de jeux

[modifier] Systèmes 8 bits

Tous les modèles sont basés sur un microprocesseur 6502 à 1 MHz. La RAM varie de 16 Ko à 128 Ko selon les versions.

[modifier] Systèmes 16/32 bits

  • ST : 68000 à 8 MHz - 256 Ko à 1 Mo de RAM - lecteur de disquette séparé
  • STF : Idem ST mais lecteur de disquette intégré au boîtier - 512 Ko à 4 Mo RAM
  • Mega STF : Version pro du STF avec boîtier plat et clavier séparé - 1 Mo RAM mini
  • Stacy : Version transportable du STF intégrant un ecran LCD, un trackball et, en option, un disque dur.
  • STE : STF avec chip graphique amélioré et sortie son stéréo - 512 Ko RAM mini
  • Mega STE : Version pro du STE avec boîtier plat et clavier séparé - 68000 à 16 MHz - Emplacement pour un disque dur interne
  • ST Book : Version portable du STE intégrant un écran LCD, un disque dur. Le lecteur de disquette est en option.
  • TT : 68030 à 32 MHz - Modes graphiques supplémentaires - 4 à 270 Mo RAM - Disque dur intégré - Boîtier similaire au Mega STE mais sorti avant ce dernier
  • Falcon030 : 68030 à 16 MHz - 4 ou 14 Mo RAM - Disque dur intégré - Chip graphique type VGA avec sortie vidéo composite - Entrées et sorties son stéréo 16 bits et connexion numérique SPDIF 8 canaux en option + DSP Motorola 56001

[modifier] Autres

[modifier] Notes et références

  1. L'intérêt de JTS pour Atari concerne principalement sa main d'œuvre et ses usines.
  2. Pour 5 millions de dollars.
  3. Infogrames met également la main sur MicroProse Software et Games.com.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes