Amour platonique

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L'Amour platonique est une expression et une conception des relations amoureuses qui date de la renaissance ^[1]. Il s'agit d'un amour en dehors de toute sensualité, de type « imaginaire », sans contact physique.

[modifier] Discussion

Le concept provient du nom du philosophe Grec Platon et d'une extension de sa théorie exposée dans le Banquet.

Il s'agit d'un amour de l'esprit, un amour dans les idées. Les relations à distance sont bien souvent constituées d'amour platonique à des degrés divers. Généralement, il est associé à une sorte de rêve, de fantasme, dans lesquels l'envie d'être avec la personne aimée provoque un sentiment de tristesse.

Il s'agit d'une extension posthume des pensées de Platon, celui-ci accordant par ailleurs dans ses propos une place naturelle aux relations charnelles. Dans le Banquet, à travers le personnage d'une prêtresse, Diotime, Platon explique ainsi que la sexualité est nécessaire pour avancer sur le chemin menant à la vérité.

Il faut cependant éviter l'amalgame simple et facile, amour platonique=Philosophie platonicienne. L'amour platonique est un dérivé apparu bien après, plus par chasteté et peur de la punition divine que par amour philosophique développé par Platon. Platon, dans le Banquet décrit les différents degrés de l'amour, théorie poursuivit et finalisée dans le Phèdre (Platon).

Théorie du Beau chez Platon:

En effet, le premier degré est un amour charnel, où les plaisirs de la chair l'emportent, c'est en faite la première étape pour arriver à l'amour des idées. Nous sommes ici alors dans l'amour des beaux corps. Ensuite, après avoir fait le tour des beaux corps, nous recherchons quelque chose de plus, que la personne est aussi de l'esprit, mélange du corps et de l'esprit, deuxième étape de l'ascension de l'âme. Et enfin, détachement complet du sensible, c'est une recherche intégrale des idées intelligibles, c'est l'amour des idées.

Cette théorie est en corrélation avec sa théorie sur l'éducation proposée dans Les Lois (Platon) où l'art est utilisé pour faire grimper les âmes vers le monde intelligible et les éduquer au sein de la cité. On commence par les arts sensibles celui des simulacres, puis l'art qui privilégie les idées du courage et valeur militaire, et enfin l'art qui permet d'aller vers la philosophie, très peu y parviennent.

Mais elle est en corrélation aussi avec le mythe de l'attelage ailé dans le Phèdre.