Alitalia

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AITA
AZ
OACI
AZA
Indicatif d'appel
Alitalia
Repères historiques
Date de création 1946
Fiche d'identité
Hub(s) Aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino
Hubs secondaires -
Programme de fidélité MilleMiglia
Alliance SkyTeam
Taille de la flotte 179
Nombre de destinations 190
Siège social Rome, Italie Italie
Société mère Alitalia Group
Société sœur {{{société_sœur}}}
Filiales {{{filiales}}}
Effectif {{{nb_employés}}}
Dirigeants
Site internet www.alitalia.com
Airbus A321-100 de la compagnie Alitalia atterrissant à Londres.
Airbus A321-100 de la compagnie Alitalia atterrissant à Londres.

Créée en 1947, Alitalia (nom complet : Alitalia-Linee Aeree Italiane S.p.A., BIT: AZA10) (code AITA : AZ, code OACI : AZA) est la compagnie aérienne nationale italienne, en voie de privatisation. Depuis juillet 2001, elle fait partie de l’alliance SkyTeam (comme Air France-KLM, Aeroflot, Delta Air Lines, Korean Air, AeroMexico, Continental Airlines, Northwest Airlines ou CSA Czech Airlines) et est également membre de SkyTeam Cargo. Son chiffre d’affaires s’élève à plus de 5 milliards d’euros. Sa flotte comprend 180 appareils environ et l’effectif du personnel est de 22 000 employés environ. Elle transporte plus de 24 millions de passagers par an.

Sommaire

[modifier] Création et développement

Si le nom de la compagnie peut remonter à celui de la Società Area Avio-Linee Italiane (ALI) créée dans les années vingt du XXe siècle, sous l’impulsion de Fiat, la société actuelle n’a été créée qu’après la Seconde Guerre mondiale, avec l’appui de Trans World Airlines (TWA) et de British European Airways (BEA) qui financèrent les deux principales compagnies italiennes créées en 1947, avec des avions Fiat G-12 loués à l’armée de l’air italienne :

  • Aerolinee Italiane Internazionali (ALI ou Alitalia) — BEA apporte 30 % du capital —
  • et Linee Aeree Italiane (LAI) — qui finirent par fusionner en septembre 1957.

Après cette fusion en 1957, Alitalia devint la compagnie aérienne nationale. En 1960, elle adopta les premiers jets, en opérant le Douglas DC-8 et la Caravelle, un avion français. La compagnie dépassa le million de passagers par an la même année. Elle s’éloigna de ses investisseurs britanniques dans les années soixante pour devenir une compagnie entièrement à capitaux italiens à la fin de la décennie. À ce moment, elle était devenue la 3e plus grande compagnie en Europe (en passagers/km transportés). Mais la dérégulation internationale des années soixante-dix fut assez rude pour la compagnie. Elle rata ses différentes tentatives de diversification dans le tourisme ou au travers de compagnies plus petites et fut obligée de réduire drastiquement ses opérations. À partir de 1996, elle se limita au seul service passagers aériens. Le 1er novembre 1996, sa filiale Avianova fut baptisée Alitalia Team, une compagnie aérienne à bas coûts disposant de 9 ATR-42, 4 ATR-72, 5 Fokker 70, 1 Boeing 767, 14 Airbus A321 et 7 MD-82 (ces trois derniers types d’avions étant prêtés par la maison mère). Puis en 1997, elle créa Alitalia Express, une compagnie régionale à bas coûts. Alitalia Team S.p.A. a fini par être absorbée avec Alitalia S.p.A. alors qu’Alitalia Express S.p.A. subsiste en tant que société mais sans avoir une importante autonomie d’image.

[modifier] Difficultés économiques et privatisation

Après un mariage avorté avec KLM en 2001 (forte pénalité infligée à KLM, versée à Alitalia), Alitalia est entrée dans une spirale descendante, aggravée par la réduction du marché après le 11 septembre 2001, avec pour l’exercice 2003 une marge opérationnelle négative, égale à -9,4 % du chiffre d’affaires. La crise s'accentue en 2006, avec un premier semestre catastrophique, avec pour conséquence une perte de 10 % de sa valeur en bourse en une journée le 13 septembre 2006. La compagnie souffre d’une taille trop petite, de l’éclatement de ses activités sur deux plates-formes principales (hubs), Milan-Malpensa et Rome-Fiumicino, et de la situation excentrée de l’Italie pour les lignes transatlantiques. Elle est en outre durement attaquée par les compagnies à bas coûts — à l’international, telle Ryanair qui assure 13 % des liaisons internationales de et vers l’Italie (contre 20 % pour Alitalia) et sur le marché national, par des compagnies comme Meridiana ou Air One, où sa part de marché n’excède pas 50 %. La fusion, un temps projetée, avec le couple Air France-KLM a été reportée sine die.

Pour redresser cette société publique en grande difficulté économique depuis 2003, le gouvernement italien a d'abord désigné en mai 2004 Giancarlo Cimoli, précédemment président des Ferrovie dello Stato (chemins de fer), comme président et administrateur délégué (qui a tenu ce poste jusqu'en février 2007). Plus de 5 000 licenciements ont été envisagés pour éviter la faillite de la compagnie (chiffre ensuite réduit à 3 500 seulement après accord avec les syndicats fin septembre 2004). Massimo Chieli, le directeur des ressources humaines, a détaillé le plan de relance, en précisant que la compagnie aérienne serait divisée en deux sociétés : Alitalia Fly (11 700 employés) pour le transport proprement dit, et Alitalia Service (9 000 employés) pour les activités au sol. C’est à partir de cette scission que serait pratiquée, entre 2005 et 2006, le dégraissage concernant un quart des effectifs : 1 570 suppressions d’emplois pour Alitalia Fly, dont 450 pilotes et 1 050 personnels navigants commerciaux (PNC : hôtesses et stewards) et 3 430 chez Alitalia Service. Une bonne partie des activités de cette dernière filiale devrait être externalisée. L’objectif est d’économiser chaque année environ 315 millions d’euros sur la masse salariale et de rapprocher les coûts d’exploitation d’Alitalia de ceux des compagnies européennes équivalentes.

Une augmentation de capital pour redresser les finances de la compagnie s'est déroulée du 14 novembre au 2 décembre 2005, selon les résultats provisoires communiqués par Monte Titoli S.p.A., les parts souscrites représentent 1 250 160 756 sur un total de 1 257 562 072 parts proposées, pour une valeur totale de 1 000 128 604,80 euros (99,4 % de l'offre).

La société a été placée dans une procédure de privatisation (elle appartient encore au Trésor italien) fin 2006. 11 repreneurs potentiels se sont fait connaître suite à l'appel d'offres. Un nouveau conseil d'administration a été formé par le ministère de l'Économie, avec comme nouveau président Berardino Libonati. « En référence à l'assemblée des actionnaires d'Alitalia Linee Aeree Italiane SpA, convoquée les 22 et 28 février 2007, le ministère de l'Économie communique qu'il déposera auprès du siège de la société, la liste suivante : 1. Berardino Libonati (président); 2. Aristide Police; 3. Giovanni Sabatini; 4. Carlo Santini; 5. Luciano Vannozzi ». Ce serait le ministre lui-même,Tommaso Padoa-Schioppa, à avoir démandé à Berardino Libonati de devenir le nouveau président d'Alitalia.

Le 13 février, le Trésor public italien annonce que seuls 5 candidats (sur 11) sont invités à préciser leur offre pour la mi-avril en matière de privatisation. Ces sociétés sont :

  • AP Holding de Carlo Toto, propriétaire d'Air One ;
  • M&C Management & Capitali Spa [1] - Cerberus European Investments LLC - ELQ Investors Ltd - Lefinalc Spa (ce dernier avec à la tête Alcide Leali) ;
  • MatlinPatterson Global Advisers LLC ;
  • en:Texas Pacific Group Europe LLP ;
  • Unicredit Banca Mobiliare Spa.

Le 14 février 2007, le ministre italien de l'Économie annonce que cette deuxième phase durera 9 ou 10 semaines et se terminera à la mi-avril avec l'évaluation des offres préliminaires. Le contrat de privatisation devrait être conclu pour la mi-juin. La meilleure offre économique ne sera pas « le premier élément d'évaluation » afin de chosir l'acquéreur. Il précise que l'État italien achète en quelque sorte un plan industriel avec ses qualités. Le ministre a rappelé qu'Alitalia a accumulé des pertes entre 1996 et 2006 égales à 3,2 milliards tandis que les actionnaires ont versé 4,5 milliards d'euros. Le Trésor n'exclut pas de conserver une quote-part mais l'État italien cédera bien le contrôle de la compagnie.

La compagnie aérienne russe Aeroflot a exprimé en avril 2007 son souhait de devenir copropriétaire d'Alitalia : cette nouvelle a été rendue publique par Unicredit, un des principaux groupes financiers d'Europe doté de 1 000 milliards de dollars d'actifs et associé de la compagnie aérienne russe dans le projet. Le directeur général d'Aeroflot, Valeri Okoulov, a déclaré qu'un troisième partenaire pourrait rejoindre le tandem Aeroflot-Unicredit[1]. La compagnie russe et Unicredit se sont retirés de la course le 27 juin 2007, faute d'informations fiables.

Ne restaient désormais en course que le groupe composé de Carlo Toto (Air One)-Intesa San Paolo, d'une part, et de l'américain MatlinPaterson d'autre part; dont on ne connaît toujours pas le partenaire aérien. Carlo Toto a annoncé 2 350 licenciements supplémentaires d'ici 2012. Mais les deux refusent tour à tour les conditions du gouvernement italien et la procèdure de privatisation est abandonnée avant le terme prévu du 23 juillet 2007.

Au 19 juillet 2007, le gouvernement Italien menace de mettre Alitalia en liquidation judiciaire s'il y a pas de repreneur avant le 23 juillet 2007 . Actullement tout les repreneurs se sont retirés, mais le 25 juillet, Carlo Toto se déclare prêt à un accord de gré à gré qui serait plus avantageux et permettrait la reprise de la compagnie par Air One.

Tout le 1er trimestre 2008 a été l'objet de négociations entre Air France représentée par Jean-Cyril Spinetta avec le gouvernement Prodi sortant et les syndicats de la compagnie. Mais à la veille des élections générales italiennes de 2008, les exigences des syndicats ont enlisé le rachat par Air France qui était devenu un enjeu électoral. La victoire de Berlusconi et surtout les succès de la Ligue du Nord qui soutient le hub de Malpensa pourraient aboutir à d'autres pistes comme celle d'Aeroflot.

[modifier] Évolutions et alliances avec Air France

À la suite d’un séminaire gouvernemental franco-italien de janvier 2005, la reprise de l’alliance entre le groupe Air France et Alitalia a été confirmée par les deux gouvernements.

« L’Alitalia a ses problèmes à résoudre et nous les résoudrons », a déclaré Silvio Berlusconi, et ensuite on se dirigera vers l’intégration pour créer une unique compagnie franco-italienne, propos confirmés par Jean-Pierre Raffarin. Du coup les actions d’Alitalia se sont envolées. L’administrateur délégué, Giancarlo Cimoli a confirmé ces propos en marge du sommet : « une fois que la société aura une situation plus positive d’un point de vue comptable, elle vaudra davantage et elle ira vers l’alliance avec KLM et Air France ».

Alitalia et Air France sont déjà liées par un accord commercial de 2001, renforcé par un échange d’actions de 2 % (2003) qui dispose la présence des deux présidents dans les conseils d’administration respectifs. Mais la fusion avait été reportée alors que celle avec KLM s’est faite en septembre 2004. Cet accord commercial prévoit notamment de développer un système multi hub, basé sur les aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, aéroport de Milan Malpensa, aéroport de Rome Fiumicino et le développement du partage de code en Europe et dans les vols intercontinentaux.

Pour les vols entre l’Italie et la France, les compagnies opèrent en coentreprise (c’est-à-dire comme une compagnie unique). Il y a actuellement 582 vols hebdomadaires dont 30,6 % sont assurés par Alitalia, mais Cimoli a récemment souhaité que ce partage des vols soit mieux équilibré.

En novembre 2005, Air France a annoncé qu'elle participerait à l'augmentation de capital prévue en décembre de façon à ne pas diluer sa participation de 2 % qu'elle souhaitait maintenir.

Fin 2006, début 2007, avec la privatisation annoncée de la compagnie par le gouvernement italien, le PDG d'Air France démissionne du conseil d'administration d'Alitalia et Cimoli fait de même pour Air France, afin de ne pas être juges et parties. Onze repreneurs sont annoncés, dont le groupe Toto (Air One). Une fusion entre Air France - KLM et Alitalia est pressentie. Le gouvernement italien lance la procédure d'appel d'offres pour cette privatisation. Et en janvier 2007, finalement, Air France renonce dans un premier temps à participer à cet appel d'offres et la fusion n'est plus à l'ordre du jour. Les accords de coopération de 2001 et 2003 restent en vigueur.

Fin 2007, l'idée d'un rachat de la compagnie par Air France-KLM semble à nouveau acquise. Alitalia donne son accord en mars 2008[2], mais suite à l'échec des négociations le 2 avril 2008 entre le groupe franco-hollandais et les syndicats, l'acheteur renonce au projet (officialisé le 21 avril 2008). Alitalia sera désormais probablement soumise à la loi Marzano.[3]. La cotation de la compagnie est suspendue et le gouvernement de Romano Prodi accorde d'urgence un prêt de 300 millions d'euros à Alitalia, au prix du marché, remboursable en décembre 2008, sur demande du futur Premier Ministre Silvio Berlusconi.

[modifier] Histoire

Le 5 mai 1947, le premier vol de la compagnie est effectué sur un Fiat G.12 qui porte le nom d’Alcione et qui décolle de Turin pour Rome puis rejoint Catane en Sicile. Le 6 juillet de la même année, le premier vol international est un Rome-Oslo. L’année suivante, en mars, un Lancastrian inaugure le premier vol intercontinental, sur la route Milan, Rome, Dakar, Natal, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Buenos Aires en 35 heures de vol.

[modifier] Flotte

Boeing 767 avec le nom du pilote Alberto Nassetti
Boeing 767 avec le nom du pilote Alberto Nassetti

La flotte du Groupe Alitalia, au 23 septembre 2004, comprenait 193 aéronefs, dont 23 long-courriers et 170 courts et moyen-courriers. En 2005, elle ne détenait plus que 184 appareils dont 129 qui lui appartiennent en propre. Elle comprend notamment des Boeing 777 et 767, des McDonnell Douglas MD-80, des Airbus 319, 320 et 321, des Embraer et des ATR. Fin 2005, elle semble contrainte d'hypothéquer ses 129 avions afin d'obtenir une ligne de crédit auprès d'une institution financière américaine.

En hommage aux deux pilotes tués lors d'un vol d'essai à Toulouse le 30 juin 1994 (voir ici), deux Boeing 767 Alitalia ont les noms d’Alberto Nassetti et Pier Paolo Racchetti.

[modifier] Données chiffrées

(exercice 2002)

  • Trafic passagers
    • passagers transportés : 22,205 millions
    • passagers-km : 30,02 milliards
    • taux d’occupation moyen : 70,8 %
  • Trafic fret et courrier
    • tonnes-km : 1,378 milliard
    • taux de remplissage : 67,1 %
  • Données financières (millions d’euros)
    • chiffre d’affaires : 4 748 (-10 % par rapport à 2001) — ce CA dépasse 5 000 000 000 € en 2004.
    • résultat opérationnel : -118,5
    • résultat avant éléments exceptionnels et impôts : -260,5
    • résultat (bénéfice) : 93,1
    • investissements : 1 101

[modifier] Grands arrêts du Conseil d’État

3 février 1989 - Compagnie Alitalia - p. Rec. Lebon 44
Analyse : Par la décision Compagnie Alitalia, le Conseil d'État institue la faculté pour tout administré de demander, sans condition de délai, à l’administration d’abroger les actes réglementaires illégaux dès l’origine ou devenus illégaux du fait d’un changement dans les circonstances de fait ou de droit.

La demande de la compagnie Alitalia concernait des remboursements de TVA qui lui avaient été refusés par l’Administration sur le fondement de dispositions issues de l’annexe II au code général des impôts. La compagnie Alitalia estimait que ces dispositions réglementaires étaient contraires à la sixième directive du Conseil des communautés européennes relative à l’harmonisation des législations des États-membres en matière de TVA du 17 mai 1977. La société avait donc saisi le juge administratif de l’annulation de la décision par laquelle l’administration avait refusé d’abroger les dispositions de l’annexe II objet du litige.

[modifier] Groupe

Au 10 novembre 2004 a été créée la société ALITALIA Servizi S.p.A., filiale à 100 % d’Alitalia. Cette création est la première action concrète de la nouvelle organisation du groupe pour atteindre son plan industriel 2005-2008.

  • ALITALIA EXPRESS S.p.A. (filiale à 100 %) : compagnie aérienne. (Alitalia Team a été fusionnée avec Alitalia en 2002). Capital social : 23 400 000 €.
  • ATITECH S.p.A. (filiale à 100 %) : manutention et réparation. Capital social : 32 039 941,56 €.
  • ALITALIA AIRPORT S.p.A. (filiale à 51 %) : assistance au sol.

Capital social : 7 650 000 € dont les 3/10e versés.

  • GA 2000 Travel Service Ltd (100 %) : vente de billets et services connexes.
  • Global Executive Travel Selections Inc. (filiale à 100 %) : vente de billets et services connexes.
  • AVIOFIN S.p.A. (filiale à 100 %) : achat et gestion dans le transport aérien. 516 460 €.
  • ALINSURANCE S.r.L. (Aviofin S.p.A. 88%, ALITALIA 6%, Aeroporti di Roma S.p.A. 6%) : assurances. 104 000 €.
  • ALITALIA MAINTENANCE SYSTEMS S.p.A. (Azionisti: ALITALIA 60%, Lufthansa Technik A.G. 40%) : manutention, révision et réparation. 10 120 000 €.
  • SISAM – Società Italiana Servizi Aerei Mediterranei S.p.A. (en liquidation) : services. 1 548 000 €.
  • ALITALIA Servizi S.p.A. (filiale à 51%, Fintecna 49%) : cette société doit exercer toutes les activités de soutien et d’aide aux compagnies aériennes. 120 000 €.
  • VOLARE GROUP (Volare Airlines et Air Europe): filiale à 100 %)

[modifier] Notes et références

  1. Une source proche de la compagnie aérienne russe a confié qu'il s'agissait d'Air France, source qui n'a jamais été confirmée.
  2. Source : article AFP du 16.03.08
  3. Source : article AFP du 02.04.08

[modifier] Voir aussi

Liste des grandes entreprises italiennes | Compagnie aérienne | Liste des compagnies aériennes européennes

[modifier] Liens externes

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