Albi

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Albi
Carte de localisation de Albi
Pays France France
Région Midi-Pyrénées Midi-Pyrénées
Département Tarn Tarn
(préfecture)
Arrondissement Albi
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de 6 cantons
Code Insee 81004
Code postal 81000
Maire
Mandat en cours
Philippe Bonnecarrère DVD
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Albigeois
Latitude
Longitude
43° 55′ 44″ Nord
         2° 08′ 47″ Est
/ 43.928889, 2.146389
Altitude 130 m (mini) – 308 m (maxi)
Superficie 44,26 km²
Population sans
doubles comptes
55 300 hab.
(2008)
Densité 1 046 hab./km²

Albi est une commune française, située dans le sud de la france, dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées.

Ses 55 300 habitants (96 000 pour l'agglomération constituée par la communauté d'agglomération de l'Albigeois) sont appelés les Albigeois et Albigeoises. La banlieue s'étend vers Arthès et St-Juéry. Albi est surnommée la ville rouge du fait de la couleur des briques de sa cathédrale et de son centre ancien[1].

Albi est composée de la cathédrale Sainte-Cécile et du Palais de Berbie qui domine le centre-ville. Ville natale d'Henri de Toulouse-Lautrec, elle abrite un musée regroupant une très importante collection d'œuvres du peintre post-impressioniste. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une répression violente au XIIIe siècle de la part de l'Église catholique connue sous le nom de Croisade des Albigeois[2].

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Localisation

Albi, préfecture du département du Tarn.
Albi, préfecture du département du Tarn.

[modifier] Situation

Albi se situe sur le Tarn près des vignobles de Gaillac, du plateau cordais et de la forêt de la Grésigne. La commune est située au centre du département du Tarn entre le bassin aquitain et le massif central. La géologie du département présente l'aspect d'un amphithéâtre de plateaux et de collines inclinés vers le sud-ouest. À l'est d'Albi, les premiers plateaux de faible altitude forment les contre-forts des Causses. Au sud-est, quelques moyennes montagnes, atteignant les 1300 m d'altitude, forment une barrière : monts de Lacaune, mont du Sidobre et la montagne Noire. Au nord d'Albi, existe un plateau de basse altitude appelé le Ségala.

Sa superficie est 4 226 ha et son altitude moyenne est de 170 m. Albi est situé à 30minutes en voiture de Toulouse, moins de 3 heures des Pyrénées et moins de 2 heures de la mer Méditerranée. Les villes les plus proches sont : Castres, Toulouse, Mazamet, Graulhet, Lavaur, Gaillac, Montauban, Rodez et Carmaux.

[modifier] Hydrologie et Géologie

La rivière du Tarn traverse la ville d'Albi. C'est le troisième affluent de la Garonne après la Dordogne et le Lot. Il prend sa source au mont Lozère, traverse les gorges du Tarn puis atteint Albi par l'est. Le Tarn forme une grande boucle séparant en deux la ville. Le centre historique se situant sur la rive gauche de la rivière. Elle traverse la ville aux pieds des remparts et continue sa course vers le sud-ouest pour se jeter dans la Garonne. La rivière est navigable depuis la Garonne. Elle permettait d'assurer le commerce du vin de Gaillac, du chanvre et du pastel grâce à des gabarres à fond plat. Le Tarn a longtemps été un élément important de l'industrie albigeoise grâce à la puissance et à la régularité de son débit[3].

La vallée du Tarn où se trouve Albi correspond aux terrains sédimentaires du bassin aquitain déposés dans le golfe de l'Albigeois et du Castrais. On y retrouve de la molasse datant du Quaternaire déposée sur des terrasses creusées par le Tarn et sensible à l'érosion. Autour d'Albi, les plateaux formant le Causse d'Albi ou de Carmaux fait de calcaire pauvre[4].

[modifier] Climat

La ville bénéficie d'un climat tempéré doux en automne, avec des printemps le plus souvent doux et humides et des étés chauds et secs. La température moyenne annuelle est de 15,3 °C, l'ensoleillement moyen annuel est 2 300 heures environ ce qui offre à la ville un climat méridionnal particulièrment agréable et les précipitations moyennes annuelles sont de 70 jours. Les extrêmes ont été enregistrés à -20,4 °C le 16 janvier 1985 et à 40,8 °C le 12 août 2003[5]. Le brouillard est souvent présent le long de la vallée du Tarn. La commune est peu touchée par les vents avec 25 jours de vent en moyenne par an. Le vent d'Autan touche particulièrement le département du Tarn mais il est peu présent à Albi contrairement à Castres et dans le Sidobre où le vent souffle 50 jours par an et jusqu'à 90 jours sur le causse de Labruguière[6].

Tableau comparatif des données météorologiques d'Albi et de quelques villes françaises[7]
Ville Ensoleillement (h/an) Pluie (mm/an) Neige (j/an) Orage (j/an) Brouillard (j/an)
Paris 1 797 642 15 19 13
Nice 2 694 767 1 31 1
Strasbourg 1 637 610 30 29 65
Albi 2 300 554 5 22 21
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40



[modifier] Transports et voies de communication

Albi est située sur l'axe de communication entre Toulouse et Rodez. L'autoroute 68 permet d'accéder à Albi au sud-ouest depuis Toulouse. Elle se transforme en route nationale 88 à l'approche d'Albi. Cette même route nationale 88 continue au nord-est vers Rodez en Aveyron. Le réseau principal est aussi complété par la route départementale 912 qui permet d'accéder au sud-est à Castres puis à Carcassonne via Mazamet. Sur le réseau secondaire, la départementale 999 part à l'est en direction de Millau en traversant le parc naturel régional des Grands Causses. Au nord-ouest, la route départementale 600 rejoint Cordes-sur-Ciel puis Saint-Antonin-Noble-Val et enfin Caussade dans le Tarn-et-Garonne. Albi est située à 789 km de Paris, 390 km de Barcelone et 290 km de Gérone[8].

Albi possède deux gares ferroviaires : Albi ville et Albi Madeleine . La ligne principale est la ligne de chemin de fer Toulouse-Rodez qui passe aussi à Carmaux. Plusieurs lignes secondaires sont aujourd'hui fermées. C'est le cas de la ligne de chemin de fer Tournemire-Albi qui ne fut jamais terminée. La partie Albi-Saint-Juéry est ouverte en 1899 et fermée le 12 février 2001[9]. Albi était aussi reliée par les chemins de fer à Castelnaudary entre 1865 et 1987 et gérés au début par la compagnie des chemins de fer du Midi[10]. Albi possède un réseau de transport urbain appelé « Albibus ».

Icône de détail Article détaillé : Albibus.

Albi possède également un aérodrome, l'aérodrome d'Albi-Le Séquestre, situé à 3 km au sud-ouest de la ville. Il est géré par le syndicat mixte de l'aérodrome d'Albi. Il a failli fermer en juillet 2005 par manque de trafic et la non volonté d'investir en augmentant la longueur de l'unique piste créée en 1974. L'aérodrome ne sert plus Paris, ni aucune autre destination. Sa proximité avec Toulouse le met en concurrence directe. En 2004, l'aérodrome a accueilli 4 262 passagers[11]. les aéroports nationaux et internationaux les plus proches sont :

[modifier] Site

Le site sur lequel est implantée la ville se trouve sur un promontoire creusé par la rivière du Tarn.

[modifier] Morphologie urbaine

Albi est délimitée par douze quartiers formés en tenant compte du sentiment d’appartenance exprimé par les habitants, de l’histoire d’Albi et de caractéristiques urbaines et géographiques. Au nord se trouvent les quartiers Le Breuil-Mazicou, Madeleine et Cantepau, au sud, Rayssac-Veyrières-Ranteil et le Lude-Bellevue, au centre, le Grand-Centre, à l'ouest, les quartiers Ouest, Pointe de Marre, et à l'est, la Piscine et la Plaine du Gô, la Renaudié, la Viscose, Lapanouse-Saint-Martin, Jarlard-Le Peyroulié et le Marranel-Le Roc[12]. sans oublier le celebre quartier de la maladrerie

[modifier] Urbanisme

[modifier] Logement

Habitat traditionnel en brique près de la cathédrale Sainte-Cécile
Habitat traditionnel en brique près de la cathédrale Sainte-Cécile

Albi comptait 24 472 logements en 1999 pour 51 800 habitants soit environ 2,1 personnes par habitation. Les constructions neuves sont peu présentes et le parc immobilier est assez ancien puisque 65 % des résidences principales ont été construites avant 1974. Les constructions antérieures à 1949 représentent même 26 % du parc.

89,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 57,2 % en maisons individuelles et à 42,8 % en appartements (respectivement 68,2 % et 31,8 % dans la région). Albi possède donc beaucoup de logements collectifs. 48,5 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 47,5 % qui ne sont que locataires (respectivement 58,9 % et 35,6 % dans la région)[13]'[14].

À noter qu’avec 3 083 logements HLM soit 14,1 % du parc en 1999 (8,5 % dans la région), la ville ne respecte pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en 1999 avec 8,4 % du parc contre seulement 7,5 % dans la région.

La plupart des habitations possèdent 4 pièces (60,4 %), ou 3 pièces (18,4 %), puis 2 pièces (11,9 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 9,4 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements[15]'[16]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 94,6 % ont le chauffage central et 64,3 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 80 % et 66,6 % pour la région).

[modifier] Projet d'aménagement

Au début du XXIe siècle, la ville connaît un vaste chantier d'embellissement. De nombreux lieux publics et de nombreuses rues ont été réhabilités et rénovés dans le respect architectural de la ville. Ainsi, la ville a investi dans un nouvel espace culturel avec la médiathèque Pierre Amalric. La place du Vigan au cœur du centre-ville a été rénovée et est désormais totalement piétonne. Le marché couvert a été rénové afin de devenir un lieu d'échange et de communication. Enfin, la place Sainte-Cécile a été entièrement repensée pour le public.

Le périphérique d'Albi est en cours de doublement. Il contourne l'est de la ville par l'axe majeur menant à Toulouse au sud et à Rodez au nord. Depuis février 2007, les travaux ont permis l'aménagement des ponts de la rocade et la mise en place de murs anti-bruits. Le sud de la rocade, la voie express Albi-Marssac, a été aménagée pour rejoindre l'autoroute A68 vers Toulouse. Seul l'échangeur de Terssac est encore en travaux. La fin des travaux est prévue pour le début de l'année 2009[17].

La création d'un centre commercial de 20 hectares nommé les « Portes d'Albi » dans le quartier de Fonlabour au bord de la rocade avec de nombreuses enseignes et plusieurs centaines d'emplois à la clé est prévu pour la fin de l'année 2009. La construction sera dite écologique avec des panneaux solaires et des récupérateurs de pluie[18].

[modifier] Étymologie

Le nom d'Albi aurait deux origines. L'une viendrait de Alp qui est un préfixe qui désigne un lieu escarpé ou un oppidum, tandis que l'autre origine serait Albius qui était le nom d'un notable romain qui vivait à Albi à l'époque romaine[3]. Une autre hypothèse est alba (blanc en latin) des falaises calcaires entourant la ville. On note aussi l'orthographe (vieillie) d'Alby.

[modifier] Héraldique

  • Les armes d'Albi se blasonnent ainsi : De gueules au château crénelé de quatre pièces d'argent, maçonnée de sable ouvert du champ de deux portes coulissées d'argent, d'un léopard d'or, les pattes posées sur les quatre créneaux, le tout brochant sur une croix archiépiscopale d'or posée en pal, adextrée en chef d'un soleil du même et sénestrée d'une lune en décours d'argent.
  • Devise : La devise de la ville est Stat baculus vigilatque leo turresque tuetur ce qui signifie « La croix est levée, le lion veille et protège les tours ». Elle date de 1764. La fait allusion à la croix archiépiscopale des armes de la ville. En 1236, la première devise de la ville était sigillum comutatis albie.

Le blason de la ville est constitué :

  • Un mur crénelé à deux portes symbolisant la ville fortifiée,
  • Un mur soutenant en son milieu la crosse épiscopale accostée de la lune (décroissante) et du soleil, tous deux, éléments des armoiries des Comtes de Toulouse puis du Languedoc,
  • Un léopard placé sur ce mur, symbole de la force.

[modifier] Histoire

La ville d'Albi est une ville antique dont l'histoire est riche. D'abord fief des seigneurs Trencavel au Moyen-Âge puis du catharisme, elle devient une cité épiscopale dès le XIIIe siècle. C'est durant la Renaissance que la ville s'enrichit grâce à la culture du pastel. Plusieurs hôtels particuliers restent les témoins de cette époque. À la Révolution française, les biens du Clergé sont vendus et les différents bâtiments deviennent des centres administratifs. Le XIXe siècle est marqué par l'essor de l'industrie avec la verrerie et la chappellerie ainsi que l'extraction de la houille près de Carmaux.

Statue au palais de la Berbie
Statue au palais de la Berbie

[modifier] Les origines

Les premiers hommes s'installent sur les bords du Tarn attirés par l'eau et par l'abondance de galets. Ils laissent derrière eux de nombreuses pierres taillées comme des bifaces, des racloirs ou des choppers. Puis des restes d'objets en bronze puis en fer sont retrouvés dans les environs d'Albi. Un atelier de fondeur est découvert près de l'oppidum naturel du Castelviel[19]. Le Tarn est navigable à partir d'Albi d'où l'installation des premiers hommes dans cette région. De plus, le site est proche de vallées fertiles et de richesses minières exploitables. Durant la seconde moitié du IVe siècle avant J.-C., les Ruthènes, des Gaulois, créent un large domaine correspondant aux futurs diocèses d'Albi et de Rodez[20].

En 120 avant notre ère, la région est envahie par les Romains, mais la romanisation est faible et Albi conserve son caractère de petite cité gauloise. Le port d'Albi devient un lieu d'échange et de transit de nombreuses marchandises et de voyageurs. L'agriculture reste tout de même l'activité économique majeure de la cité[19]. Le premier évêque d'Albi est Diogène vers 405 et la première mention de Civitas albigensium date de 406.

En 418, les Wisigoths envahissent la région et en prennent le contrôle, puis les Francs s'en emparent en 507. Le duc Didier la soumet de façon temporaire à la tutelle de Chilpéric Ier, le roi de Neustrie. Rapidement, le royaume de Francs récupère l'Albigeois sous la gouvernance de Clotaire II. En juillet 666, un grand incendie ravage la ville[21].

[modifier] Le Moyen Âge

Durant le Moyen Âge, la ville est un oppidum ceint de murailles. Au Xe siècle, le premier pont sur le Tarn est construit à Albi. Il s'agit de l'actuel Pont-Vieux. Ce pont permet le développement de la ville sur les deux rives du Tarn[22]. Vers l'An Mil, Albi entre dans le fief de la famille Trencavel, les seigneurs d'Ambialet. La ville est pourtant fief ecclésiastique, mais comme un Trencavel était toujours évêque, la famille en use comme de son bien.

Aux XIIe et XIIIe siècles, Albi est un centre du mouvement religieux cathare ; une controverse qui s'y tient donne d'ailleurs aux Cathares le surnom d'Albigeois (ceux qui défendent la doctrine défendue à Albi). L'hérésie progresse rapidement et les diverses missions et prédications des prêtres de l'Église catholique n'empêchent pas son essor. Le catharisme est violemment réprimé lors de la croisade contre les Albigeois. Albi passe pourtant dans le camp catholique sans résistance ; le comte de Toulouse, Raimond-Roger Trencavel, perd son fief en 1209 lors de la prise de Carcassonne[23]. Par la suite la construction du palais épiscopal fortifié de la Berbie et de l'imposante cathédrale Sainte-Cécile ancre la ville dans le giron de l'Église. Les évêques veulent marquer le pouvoir de l'Église grâce à ces nouveaux bâtiments. La ville est aussi un important centre culturel connu pour son scriptorium. Il permet de copier des textes et des livres de la vie liturgique[24].

Au XIVe siècle, la structure de la ville se transforme de façon importante. Elle se divise en six quartiers, ou « gaches » entourés de murailles. Le Pont-Vieux est fortifié à la fois du côté du faubourg et de la ville, avec un pont-levis à chaque extrémité. Il est surmonté de maisons avec en son centre une chapelle dédiée à la Vierge. La Plassa est le cœur de la cité située au pied de la cathédrale. Dans les faubourgs se trouvent les moulins et les tanneries[25].

[modifier] De la Renaissance au XVIIe siècle

L'époque de la Renaissance est marquée par la prospérité grâce à la culture du pastel. La région est un véritable pays de cocagne. De nombreux bourgeois deviennent rapidement riches et influents dans la vie de la ville. C'est l'époque de la construction de nombreuses demeures et hôtels particuliers encore visibles de nos jours dans les rues d'Albi[26]. La maison Enjalbert, l'hôtel Gorsse et l'hôtel de Reynès sont de bons exemples de l'architecture de cette période. Elle se caractérise par l'utilisation exclusive de la brique pour les murs et de la pierre pour les encorbellements et les entourages de portes et fenêtres.

En 1474, Louis d'Amboise est nommé évêque d'Albi. Il a été auparavant ambassadeur de France à Rome puis conseiller du roi Louis XI et Lieutenant général de la province du Languedoc. Il est à l'origine de l'installation de Neumeister, un maître-imprimeur originaire de Mayenne et collaborateur de Gutenberg. C'est l'un des premiers ateliers d'imprimeurs de France après celui de Paris et Lyon[27].

Au XVIe siècle, de nouveaux troubles apparaissent et avec l'arrivée du calvinisme en France vers 1540. Le 25 février 1560, Albi organise une grande procession expiatoire et la régente Catherine de Médicis nomme au siège épiscopal son cousin Laurent Strozzi. Il est chargé de défendre la ville contre les protestants. Le massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572 à Paris) se répéte à Albi le 5 octobre, et donne lieu à des règlements de compte[28]. Albi adhère à la fronde politique de la Sainte Ligue. En 1593, les États de la Ligue ont lieu en présence du duc de Joyeuse. Le Palais de berbie devient une place forte armée jusqu'en 1598, date à laquelle la Ligue disparaît avec la nomination de Henry IV comme roi de France[29].

Le XVIIe siècle est une période de déclin économique pour Albi et sa région. Le pastel est en perte de vitesse et la ville recherche de nouveaux débouchés économiques. La verrerie, la tannerie et le tissage sont des activités importantes mais la ville n'arrive pas à revenir au niveau de prospérité passée. Plusieurs briqueteries se sont installées en périphérie et fournissent le matériau de construction de la ville. Le contexte économique à la veille de la Révolution française en 1789 est particulièrement difficile[30].

[modifier] Les XVIIIe et XIXe siècles

Carte de Cassini d'Alby en 1780
Carte de Cassini d'Alby en 1780

À la Révolution, Albi perd un temps son rôle moteur au profit de Castres devenu le chef-lieu du nouveau département du Tarn en 1790. Mais les républicains jugent Castres peu sûre et la fuient pour se réfugier à Albi. La ville devient chef-lieu en 1797, après cette brève période d'hégémonie castraise. Les biens du clergé sont vendus et le couvent des Carmes devient l'actuel palais de justice et celui des Cordeliers est transformé en prison. Le Palais de Berbie devient le siège de l'administration départementale jusqu'en 1823. En 1794, les archives du clergé sont brûlées sur la place du Vigan[31].

Au XVIIIe siècle, le marquis de Solages, seigneur de Carmaux, tente l'une des premières extractions industrielles de charbon en France. Il obtient l'autorisation de construire une ligne de chemin de fer hippomobile jusqu'à Albi. Ainsi naît le faubourg de la Madeleine.

Le chemin de fer arrive à Albi en 1864. Un deuxième pont, l'actuel Pont Neuf, est construit sur le Tarn ainsi qu'un viaduc pour le train. La métallurgie s'implante au Saut du Tarn entraînant l'apparition de fonderies spécialisées. Mais l'activité la plus connue est la verrerie, fondée en 1896 en coopérative ouvrière grâce à l'aide de Jean Jaurès. La chapellerie est aussi une industrie importante d'Albi, la plaçant parmi les premières de France au XIXe siècle[32].

[modifier] Depuis le XXe siècle

Carte d'Albi en 1914
Carte d'Albi en 1914

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la ville subissent un épisode du Régime de Vichy, avec la création d'un Centre de rassemblement des étrangers. Peu avant la Libération, une colonne allemande tenta de passer le Tarn, en venant de la Madeleine. Des résistants locaux et étrangers (beaucoup de Polonais et d'Espagnols) livrent un combat acharné sur le Pont-Neuf avant de devoir décrocher. Un monument aux morts rappelle toujours leur action.[33]

Des unités militaires ont stationné à Albi: le 143e Régiment d'Infanterie en 1906.

De nos jours, Albi est un pôle d'innovation prometteur avec l'école des mines d'Albi-Carmaux (recherches sur l'énergie solaire, les voitures et les carburants propres). La ville met en avant ses atouts naturels (climat agréable et paysages) et culturels pour développer le tourisme vert, qui est en expansion. Par ailleurs, la ville fait des efforts soutenus pour s'améliorer et s'embellir : la place du Vigan, ainsi que, tout récemment, celle de la Cathédrale, ont été entièrement refaites.

[modifier] Administration

Palais de justice d'Albi
Palais de justice d'Albi
Gendarmerie nationale
Gendarmerie nationale

Albi est la préfecture du département du Tarn depuis 1797[34]. C'est aussi le chef-lieu de six cantons :

Albi est le pilier de la communauté d'agglomération de l'Albigeois qui, créée en 2003, regroupe aujourd'hui 17 communes. Elle possède une police municipale, un commissariat de police et un poste de gendarmerie nationale[35]. La ville possède aussi une caserne de pompiers. Une nouvelle caserne est en cours de construction dans un ancienne usine qui a servi à plusieurs entreprises comme Spanghero, puis Fleury Michon puis la société albigeoise de panification[36].

Le palais de justice d'Albi fait partie de la juridiction de l'arrondissement judiciaire d'Albi regroupant le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, les tribunaux d'instance, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes[37]. Le bâtiment est l'ancien couvent de Carmes dont il reste le cloître du XIVe siècle[38].

[modifier] Conseil municipal et tendances politiques

Le conseil municipal d'Albi est composé de quarante-trois membres, dont le maire, Philippe Bonnecarrère, et douze adjoints[39]. Le maire est également le président de la communauté d'agglomération de l'Albigeois, le conseiller général Albi-Est et le secrétaire de la Fédération Française des Maires des villes moyennes. De plus, un conseil municipal des enfants est formé de 43 élèves de classes de CM1 et CM2[40].

Politiquement, Albi est une ville de droite depuis l'élection de Philippe Bonnecarrère en 1995. Cependant, le maire précédent était de gauche et les élections présidentielles de 2002 et 2007 montrent une légère préférence pour les candidats de gauche.

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 20,51 %, suivi de Jacques Chirac avec 19,95 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 14,55 % et enfin François Bayrou avec 6,65 %, puis Jean-Pierre Chevènement avec 6,03 %, Noël Mamère avec 5,91 % et Arlette Laguiller avec 5,06 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,74 % pour Jacques Chirac contre 13,26 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 15,72 %, résultat supérieur aux tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29%) avec cependant quatre points supplémentaires pour Jacques Chirac[41].

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les albigeois ont voté contre la Constitution européenne, avec 52,61 % de Non contre 47,39 % de Oui avec un taux d’abstention de 26,7 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont inférieurs à la tendance départementale du Tarn (Non à 59,21 % ; Oui à 40,79 %) démontrant le caractère rural du département et de sa petite ville. L'électorat ayant choisi le vote positif est, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation[42].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 29,30 %, suivi par Nicolas Sarkozy avec 26,95 %, François Bayrou avec 18,78 %, Jean-Marie Le Pen avec 10,58 %, puis Olivier Besancenot avec 3,94 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 50,71 % (national : 46,94 %) contre 49,29 % pour Nicolas Sarkozy (résultat national : 53,06 %)[43]. La victoire au premier tour et au second tour de la gauche à Albi indique que les habitants de la ville sont plutôt favorables à une politique de gauche.

[modifier] Maires d'Albi

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 Philippe Bonnecarrère ump
mars 1995 Philippe Bonnecarrère dvd
1977 1995 Michel Castel PS
23 mars 1959 Laurent Mathieu
3 janvier 1958 Louis Marty
19 août 1944 Marcel Ricard
28 mai 1941 Raymond Brault
16 mai 1929 Laurent Camboulives USR
12 mai 1925 Louis Devoisins
23 mai 1897 Edouard Andrieu
27 septembre 1896 Justin Alibert
17 mai 1896 Edmond Marty
24 mai 1892 Auguste de Berne-Lagarde
16 novembre 1880 Alfred Monestié
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Budget et fiscalité

Lors du vote du budget primitif principal 2007, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de 74 189 135 € et la section investissement présentée se montait à 47 633 038 € (les deux équilibrées en dépenses et recettes). Le budget pour le fonctionnement est utilisé en grande partie par l'administration générale de la collectivité (18,3 %) et par l'enseignement (13 %). Concernant le budget pour les investissements, ce sont les travaux de la voirie et des réseaux qui utilisent 16,4 % du budget suivi de l'aménagement urbain avec 12,3 %. Albi tente de faire baisser son taux d'endettement en passant de 5,02 % en 2002 à 3,95 % en 2007[44].

Les quatre taxes de 2006 furent votées par le conseil municipal d'Albi pour des taux de : 14,31 % pour la taxe d'habitation, 26,90 % pour la taxe foncière bâti, 91,25 % pour la taxe foncière non bâti, et 22,5 % pour la taxe professionnelle (taux intercommunal)[45]. Les taux départementaux étaient respectivement la même année de 8,45 %, 18,39 %, 62,83 % et 14,86 %. Cette fiscalité est très supérieure à la moyenne départementale. Ces taux sont à assez similaires à Castres avec respectivement 17,92 %, 34,87 %, 91,18 % et 20,16 % et s'explique par le fait que l'essentiel de la population et des aménagement fonciers du département se trouvent dans ces deux villes.

Le taux de la taxe d’habitation de 13,75 % en 2003 et 14,31 % 2006 comme les autres taxes est maintenu depuis plusieurs années[46]. La commune a réussi à maintenir le taux de ces taxes.

[modifier] Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police d'Albi est de 60,61 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé du département du Tarn, mais inférieur à la moyenne nationale (83/1000). Ce taux est inférieur au taux de criminalité de la région Midi-Pyrénées (85,46/1000). Ce taux est bien sûr très largement inférieur à de grandes agglomérations comme Toulouse (111,49/1000) ou Montauban (91,56/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 30,11 %, le plus faible du département mais proche des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)[47]. Ces taux de crimes et délits s'expliquent par la proximité de Toulouse contrairement à Rodez plus éloigné, plus rural et qui enregistre des taux plus faibles (39,2/1000)[48]

[modifier] Jumelage

Il existe un jumelage entre Albi et la ville de Gérone en Catalogne espagnole depuis le 9 juin 1985[49], ainsi qu'un jumelage avec Palo Alto en Californie, ville souvent désignée comme étant le berceau de la Silicon Valley. La ville entretient aussi un accord de coopération décentralisée depuis 2004 avec Abomey, une ville du Bénin dont le musée historique est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et qui est la capitale historique du royaume du Dahomey.

[modifier] Population et Société

[modifier] Démographie

La ville d'Albi comptait 49 274 habitants au dernier recensement de l'INSEE en 1999 ce qui la place au 102e rang national. En 2008, la population a été évaluée à 55 300 habitants[50]. Albi est la ville la plus peuplée du département du Tarn suivi de Castres (49 496 hab) dont la population égale presque celle d'Albi. Les communes de Graulhet possèdent 12 663 habitants, de Gaillac 11 073 habitants, de Mazamet 10 544 et Carmaux 10 231. La densité de la commune est de 1 046 hab/km². C'est aussi la plus densément peuplé du département. Castres n'ayant qu'une densité de 269 hab/km². Mais cette densité est largement inférieure à des villes comme Toulouse (3 299 hab/km²), Montpellier (3 965 hab/km²) ou Perpignan (1 544 hab/km²). C'est aussi l'aire urbaine la plus peuplée du département avec 95 960 habitants couvrant 44 communes avant Castres (61 760 hab) et Mazamet (26 186 hab)[51].

Évolution démographique
(Source : INSEE[52])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2008
38 709 42 930 46 162 45 947 46 579 48 274 50 100 55 300
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Évolution de la population 1794-1999

[modifier] Tableau démographique du XXe siècle

[modifier] Pyramide des âges

Pyramide des âges à Albi en 1999[53] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1  Avant 1904  0,5
9,2  1905-1924  13,6
15,4  1925–1939  17,1
18,6  1940-1954  18,7
19,5  1955-1969  18,3
22,3  1970-1984  19,3
14,9  1985-1999  12,5

La ville connait quelques différences par rapport à la pyramide des âges de la région Midi-Pyrénées. Les parts des 15-29 ans et des 30-44 ans sont les plus représentées avec 22,3% et 19,5% en 1999 (respectivement : 19,7 et 22,1 % pour la région). La population albigeoise est donc relativement plus jeune que le reste de la région. Les personnes âgées sont peu représentées avec 9,2 % en 1999 comme dans le reste de la région (7,4 %)[54]'[55].

[modifier] Enseignement

L'enseignement secondaire regroupe plusieurs lycées. Trois lycées publics sont présents à Albi avec le Lycée Bellevue, le Lycée LapérouseJean Jaurès a enseigné, et où Georges Pompidou a étudié, le Lycée Louis Rascol. Elle possède aussi deux lycées privés : le Lycée Amboise et le Lycée Sainte-Cécile. Enfin, Albi possède aussi deux lycées professionnels publics, le Lycée Rascol et le Lycée Toulouse-Lautrec et deux privés, le Lycée Sainte-Cécile et le Lycée Saint Dominique[56]. Le lycée agricole Albi-Fonlabour offre aussi un enseignement spécialisé en agriculture[57].

Albi est aussi un petit centre universitaire avec 3 790 étudiants en 2006[58]. Le Centre universitaire Jean-François Champollion, créé sur le site d'une ancienne caserne, dans le but de décentraliser l'offre universitaire de Toulouse[59]. Cette faculté est complétée par l'École des Mines d'Albi-Carmaux[60], créée en 1992 à l'initiative du Ministère de l'Industrie, dont l'enseignement est tourné vers les équipements pour les procédés industriels, à l'interface entre le génie des procédés, le génie mécanique, le génie électrique et le génie industriel.

[modifier] Santé

Albi est le principal siège des hôpitaux du Tarn. Elle possède un centre hospitalier général et deux cliniques : la clinique Claude Bernard et la clinique Toulouse Lautrec. Elle possède aussi la fondation Bon Sauveur Alby, un centre privé spécialisé dans la psychiatrie.

[modifier] Médias

Albi possède l'antenne locale de France 3 Tarn. Le principal journal est La Dépêche du Midi mais des journaux locaux comme le Tarn libre sont diffusés à Albi. Outre les chaînes de radios nationales, Albi reçoit des chaines locales comme Radio Albigès et RCF Pays Tarnais, Radio cent pour cent. La mairie diffuse également un mensuel d'information appelé Albimag[61].

[modifier] Événements

  • Le Summer Rock Festival est un festival de musique rock qui se déroule chaque été à Carmaux à côté d'Albi.
  • Les festival des Œillades est un festival de cinéma de films français et francophones se déroulant au mois de décembre[62],[63].
  • Le Winter Rock festival est un festival de rock itinérant du département du Tarn.
  • Pause Guitare est un festival musical (chanson francophone) ayant lieu au début de juillet à Albi.
  • Complot sur le Campus est un eco-festival sur 3 jours fait par les étudiants de la faculté JF Champollion pour tous. Il est gratuit et réunit concerts, tables-rondes, animations pour petits et grands, théâtre, danse, ateliers créatifs, village associatif et bien sur tout un panel de petites choses à sensibilité ecologique (toilettes sèches, gobelets compostables, ..)

[modifier] Sport

Logo de l'équipe de rugby à XIII : Racing Club Albi XIII
Logo de l'équipe de rugby à XIII : Racing Club Albi XIII

Le club de rugby à XV du Sporting Club Albigeois fait partie du Top 14 depuis 2006, élite du rugby français. Les Albigeois évoluent au stadium municipal possédant 12 000 places. Le SCA bénéficie du soutien d'un public fidèle avec une moyenne de spectateurs de 7 000 personnes par match. Ce public fidèle lui a certainement permis de se maintenir[réf. nécessaire] en décrochant une très honorable 9e place, alors que beaucoup de journalistes condamnaient les « jaunes et noirs » à la descente immédiate. Durant la saison 2006-2007, le SCA aura fait montre de la puissance de son paquet d'avants, notamment grâce à sa première ligne. Avec un jeu largement axé sur la puissance physique, le SCA a démontré la solidité d'un groupe, capable de se surpasser pour gagner de nombreux matchs, notamment à domicile (21-18 face à Bourgoin, 16-7 face à l'USAP, 13-13 face au Stade toulousain).

À treize, le Racing Club Albi XIII retrouve l'élite (2007), le Championnat de France de rugby à XIII. Le club qui partage le Stadium municipal avec les quinzistes compte cinq titres de champion de France (1938, 1956, 1958, 1962, 1977).

Chez les féminines, l'USSP Albi Volley-Ball joue aussi au plus haut niveau national, la Pro F.

Le club de football principal de la ville est l'US Albi qui utilise le stade Maurice Rigaud en Championnat de France Amateurs. Les Albigeois ont terminé en 2006-2007 à la 2e place de leur groupe de CFA, derrière Rodez.

La ville est assez bien dotée en équipements sportifs. Elle possède six stades dont le Stadium municipal et le Stade Maurice Rigaud, quatre salles omnisports, deux bases de loisirs à Pratgraussals et Cantepau ainsi que la base nautique de Canavière. Enfin, un parcours de golf, le Golf Albi Lasbordes, borde le Tarn dominé par la Cathédrale Sainte-Cécile sur soixante hectares[64].

La ville d'Albi a un riche passé de compétition automobile, le Circuit automobile d'Albi (Les Planques) a accueilli de nombreuses épreuves jusqu'en 1957. En 1959 un nouveau circuit a été inauguré, le Circuit d'Albi.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Photographie de Henri de Toulouse-Lautrec, célèbre peintre originaire d'Albi
Photographie de Henri de Toulouse-Lautrec, célèbre peintre originaire d'Albi
Jean Jaurès a été enseignant pendant deux ans au Lycée Lapérouse à Albi
Jean Jaurès a été enseignant pendant deux ans au Lycée Lapérouse à Albi

Albi a été la patrie de plusieurs personnages historiques comme :

Mais aussi des hommes politiques plus ou moins célèbres comme :

Et encore des artistes comme :

  • Henri de Toulouse-Lautrec, né le 24 novembre 1864 à Albi, était un illustre peintre français. Le musée Toulouse-Lautrec d'Albi regroupe l'ensemble de son œuvre.
  • Maurice Joyant (1864-1930), protecteur et ami intime de Henri de Toulouse-Lautrec, créateur et organisateur du musée de l'oeuvre de Henri de Toulouse-Lautrec dans l'ancien palais des évêques d'Albi, le Palais de la Berbie. Maurice Joyant offrit aussi sa superbe collection de tableaux au musée d'Albi.
  • Atmen Kelif (de son vrai nom Athmane Khelif), acteur français né le 1er avril 1968
  • Pierre Mondy, acteur français, est un ancien élève du Lycée Lapérouse.
  • Casimir Ferrer, peintre-sculpteur de renommée internationale

Ou enfin des écrivains comme :

et des sportifs comme :

 Jean Rieux , poète et chansonnier (né à Albi 9 Juin 1883, mort à Paris le 4 Janvier 1959,
était lui aussi ancien élève du Lycée Lapérouse d'Albi . Il fut à l'affiche de nombreux

cabarets parisiens : La Lune Rousse, La Tomate le Théatre des Deux Anes ,etc, etc, En 1928 un référendum du Journal l"Intransigeant "lui décerna à une énorme majorité le titre de "Prince des poètes chansonniers" .Il publia en 1945 "Le Meunier en smoking" poèmes d'un chansonnier ,et 1950 le Président de la République lui remit la Légion d'Honneur.

[modifier] Économie

De l'ère du charbon dans le bassin Carmaux-Albi, il subsiste encore des traces comme la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) et la centrale thermique EDF Le Pélissier (en cours de démantelement), anciens débouchés du charbon, tout comme le lieu-dit Le Saut du Tarn. Depuis les années 1990, le Centre universitaire Jean-François Champollion, né du regroupement des antennes des trois universités toulousaines (Le Mirail, les Sciences sociales et l'UPS) en 2002, et l'École des Mines d'Albi-Carmaux favorisent la ville située au cœur de la région Midi-Pyrénées. Albi est le deuxième pôle économique de la région avec 14 zones d'activités aménagées dans l'agglomération sur plus de 250 hectares. Albi est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Albi-Carmaux-Gaillac. Elle gère le CFA, l'aéroport d'Albi, les zones industrielles de Jarlard, de Fonlabour, de Le Garric, de Montplaisir.

Quelques industries importantes dynamisent la région comme les laboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre et des sous-traitants pour l'avionneur Airbus.

[modifier] Emploi

Répartition de l'emploi[65]
Tertiaire Industrie Construction Agriculture
Albi 83,28 % 10,95 % 4,98 % 0,80 %
Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %

L'agriculture est très peu représentée parmi les emplois albigeois avec 0,80 %. L'industrie et la construction représentent aussi peu d'emploi avec respectivement 10,95 % et 4,98 % des emplois. Le secteur tertiaire regroupe pratiquement la totalité de l'emploi avec un taux de 83,28 %[66]. Le taux d'Albigeois ayant suivi des études supérieures est de 19,8 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine[67]. Le taux de chômage est d’environ 9,8% (estimation 2005), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ 15 158 € par an (moyenne nationale : 20 363 € par an).

Au 1er janvier 2007, les plus gros employeurs de la région sont la Verrerie ouvrière d'Albi avec 297 salariés, puis Teddy Smith avec 161 employés et enfin S.A.F.R.A, une usine de carrosserie industrielle et agencement magasins comprenant 145 employés[68].

[modifier] Industrie

L'industrie à Albi est dominée par une entreprise qu'est la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) créée par Jean Jaurès en 1895. Elle appartient à Saint-Gobain depuis 1998. Ce rachat lui a permis de surmonter son endettement important. Aujourd'hui, VOA a un chiffre d'affaires de 66 millions d'euros et possède 297 salariés. C'est le numéro 2 mondial du conditionnement en verre avec 360 millions de bouteilles par an[69].

Dans le domaine de la chimie, l'entreprise Dyrup s'est spécialisée dans le traitement du bois et des matériaux. Ell a doublé son chiffre d'affaires (80 millions d'euros) en dix ans et emploie 70 personnes. En mécanique de pointe, l'entreprise Mécanuméric fabrique des équipements de découpe à commande numérique depuis 10 ans. L'entreprise réalise un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros et possède 84 salariés. Elle exporte dans une cinquantaine de pays[70].

[modifier] Tourisme

Albi est une ville touristique du sud de la France. En 2006, le nombre de nuitées en hôtels a augmenté de 10% pour toutes les catégories d'hôtels par rapport à 2005. C'est la plus grande progression des villes du Tarn, le département ayant lui-même qu'une progression de 3%. Cela représente pour 2006 à 209 400 nuitées avec 133 400 touristes dans les hôtels d'Albi dont 84% de français et 16% d'étrangers. La durée moyenne des séjours est de 1,6 nuits, le taux d'occupation des hôtels étant de 50%. Cela correspond aux moyennes du département avec 1,6 jours et 47% d'occupations[71].

Le musée Toulouse-Lautrec à Albi est le premier musée du Tarn avec 137 566 entrées en 2006 dont 79 % d'entrées payantes soit 3 % de moins qu'en 2005. Mais le monument le plus visité d'Albi est sans conteste la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi avec un total de 700 042 entrées pour la cathédrale, le chœur et le trésor[72].

[modifier] Culture et Patrimoine

[modifier] Monuments et lieux touristiques

Pont vieux
Pont vieux

Albi est riche en monuments historiques. Le centre-ville est remarquablement bien préservé et possède de nombreux témoins de l'âge d'or d'Albi. De vieux quartiers sont riches en rues aux allures médiévales, aux hôtels Renaissance et les panoramas sur le Tarn et ses ponts donnent à cet espace urbain un caractère unique en France. La ville d'Albi tente depuis 1996 d'inscrire son centre urbain sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO[73].

[modifier] Monuments civils

Le Pont Vieux enjambe le Tarn depuis 1035 date de sa construction. Il a été plusieurs fois remanié et a permis le développement de la ville sur la rive droite avec le quartier de la Madeleine. Au XIVe siècle, il est fortifié et possède des pont-levis[3]. Un autre pont plus récent permet de traverser le Tarn. Il s'agit du Pont Neuf construit en 1868.

Durant le XVe et le XVIe siècle, Albi connaît une prospérité importante grâce à la culture et au commerce du pastel dans la région. De riches Albigeois font construire plusieurs hôtels particuliers avec des tours et des loggias italiennes. Ainsi, les plus beaux sont l'hôtel de la Rivière, l'hôtel de Gorsse et l'hôtel de Reynès. Ce dernier hébergeait la chambre de commerce et d'industrie. L'Hôtel Reynès est un hôtel d'art Renaissance construit en 1520 par un marchand de pastel du nom de Reynès. L'hôtel contient une cour construite en brique et pierre et bordée par une loggia et des sculptures de François Ier et de sa seconde épouse, Éléonore d'Autriche. C'est aujourd'hui le siège de la chambre de commerce et d'industrie.

Plusieurs rues du centre urbain possèdent des maisons à colombages et encorbellements typiques de l'architecture médiévale. La maison du Vieil Alby située à l'angle des rues Puech Béringuier et Croix Blanche est une maison albigeoise médiévale typique. C'est la maison d'Albi la plus visitée car elle offre aux visiteurs un lieu d'exposition unique. La Pharmacie des pénitents ou maison Enjalbert est une autre maison médiévale datant du XVIe siècle. Elle possède une sculpture de bois représentant un personnage phallique[74].

[modifier] Monuments religieux

Le palais Berbie et la cathédrale Sainte-Cécile
Le palais Berbie et la cathédrale Sainte-Cécile
Icône de détail Article détaillé : Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.

Le Palais et jardins de la Berbie forment avec la cathédrale l'ensemble de la cité épiscopale édifiée après la croisade contre les Albigeois. L'édification d'une telle construction permet de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville, des hostilités des cathares et des bourgeois d'Albi. Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l'inquisition[75]. Le nom de Berbie vient de l'occitan bisbé qui signifie évêques. Au XIIIe siècle, l'évêque Bernard de Castanet est le personnage décisif dans la construction de cet ensemble. Il fait construire le donjon haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles. Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn[75]. C'est à l'origine un château-fort qui se transforme au fil des siècles en résidence. En 1905, le palais devient le domaine du département et le maire Andrieu y installe le musée d'Albi. Il devient ensuite après la mort d'Henri de Toulouse-Lautrec en 1922 le musée en l'honneur de Toulouse-Lautrec avec la dotation de ses œuvres par sa mère à la municipalité[76].

Clocher de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi
Clocher de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi

La Cathédrale Sainte-Cécile a été édifiée entre le XIIIe siècle et le XVIe siècle par les évêques d'Albi devenus seigneurs d'Albi après la croisade contre les Albigeois[77]. C'est un chef-d'œuvre du gothique méridional grâce à son architecture unique de brique et son décor intérieur constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France[78]. La cathédrale présente des dimensions importantes avec 114 mètres de long, 35 mètres de large et 40 mètres de haut, ce qui en fait le plus grand bâtiment en brique du monde[réf. nécessaire]. Les tours du clocher se dressent à 78 mètres de haut. L'entrée se fait sur le côté dans la nef et non par le portail d'entrée sous le clocher à cause du manque de place. La cathédrale a été restaurée au XIXe siècle par l'architecte César Daly qui suréleva les murs et les contreforts de sept mètres[79]. D'autres modifications ont été faites au XVe siècle avec la porte Dominique de Florence et le porche ou baldaquin du XVIe siècle. En 1948, la cathédrale est élevée au rang de basilique. La place qui entoure la cathédrale Sainte-Cécile est la place du même nom qui a été réaménagée avec de nombreux espaces piétons en 2005.

La collégiale Saint-Salvy est la plus vieille église d'Albi élevée en l'honneur de saint Salvi, le premier évêque d'Albi au VIe siècle. L'ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la brique. Son architecture a longtemps été modifiée du XIe au XVIIIe siècle. Elle possède un cloître du XIIe siècle mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du XIe siècle et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d'un couronnement en brique surmonté d'une échauguette dite tour du guetteur, d'allure florentine[80].

Albi possède aussi une église plus moderne, l'église Sainte-Madeleine et une église orthodoxe, l'église orthodoxe Saint-Denis.

[modifier] Musées

Au salon de la rue des Moulins, œuvre majeure d'Henri de Toulouse-Lautrec
Au salon de la rue des Moulins, œuvre majeure d'Henri de Toulouse-Lautrec

Le Musée Toulouse-Lautrec est un musée dédié aux œuvres d'Henri de Toulouse-Lautrec né à Albi. À l'instigation de Maurice Joyant fut ouvert en 1922, avec l'accord de la famille et de la comtesse Alphonse de Toulouse-Lautrec, le musée Toulouse-Lautrec d'Albi. Maurice Joyant offrit sa superbe collection de tableaux au musée. Les premières salles d'expositions s'ouvrent dans le palais de Berbie le 30 juillet 1922. Plus de mille œuvres, tableaux, lithographies et dessins de Toulouse-Lautrec sont exposés au musée lui donnant le titre de plus grand musée consacré au peintre[81]. Il possède trente-et-une affiches ainsi que plus de deux-cents lithographies évoquant la Belle Époque. Ainsi, le musée retrace l'ensemble de l'œuvre de l'artiste de sa première composition sur les chevaux jusqu'à sa dernière toile, Un examen à la faculté de Paris en passant par des œuvres majeures comme Au salon de la rue des Moulins[82]. Le musée a été en travaux de 2001 à 2004 pour mieux accueillir le public.

Albi possède un autre musée important : le musée Lapérouse. Il regroupe la collection de l'explorateur Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse du XIXe siècle. Les collections permettent d'avoir un aperçu de la connaissance du monde avant Lapérouse, jusqu'au navigateur Cook, puis de l'aprés Lapérouse[83].

[modifier] Espaces verts

Statue de Jean François Galaup, Comte de Lapérouse au square Lapérouse
Statue de Jean François Galaup, Comte de Lapérouse au square Lapérouse

Albi possède de nombreux espaces verts ainsi que deux bases de loisir. Le square Lapérouse situé sur la place du même nom au sud de la ville est un petit jardin public construit en hommage à Jean-François de Galaup, Comte de Lapérouse, un grand voyageur qui a parcourut de nombreux pays exotiques. Le Jardin national est un autre jardin public situé au sud de la place du Vigan. Il est constitué de formes géométriques mêlant perspectives et chemins de promenade. Il possède un bassin circulaire central et un kiosque à musique. Les jardins du Palais de le Berbie sont des jardins de style renaissance situés autour du Palais de la Berbie, l'ancien palais épiscopal d'Albi. Ce sont d'anciens jardins en terrasses datant du XIIe siècle. Enfin, le parc Rochegude est un parc de quatre hectares possédant un hôtel du XVIIIe siècle et un petit cours d'eau. Il possède aussi le buste de l'Amiral Rochegude.

La ville possède aussi deux bases de loisirs situées le long du Tarn : La base de loisirs de Cantepau et celle de Pratgraussals[84].

La ville possède la distinction Quatre fleurs depuis 2002 décernée par le jury national pour le fleurissement de la France. Depuis 1997, les services municipaux embellissent la ville grâce à des compositions florales renouvelées chaque année[85].

[modifier] Patrimoine culturel

Albi possède trois cinémas : le Arcé Athanor, le Lapérouse et le Tivoli[86].

[modifier] Bibliothèques

La ville d'Albi dispose d'un réseau de bibliothèques constitué de la médiathèque Pierre-Amalric, de la bibliothèque de Cantepau et d'un médiabus. Il met également à disposition des postes multimédia équipés de logiciels libres et permettant une connexion Internet. Au sein de la médiathèque, un accès WIFI gratuit est proposé.

[modifier] Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Albi :

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Albi.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Bibliographie

  • (fr) Henri Bru, Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, Éditions Grand Sud, décembre 2005, (ISBN 2-908778-48-3)
  • (fr) Hervé Bernard, Albi - Patrie de Rieunier, Un Homme Illustre de la Marine Française, Imprimerie - Biarritz en auto-édition, octobre 2007, quadrichromie, 718 pages.
  • (fr) Danièle Devynck, Connaître Albi, Éditions Sud Ouest, Collection Villes et Régions, 1996, 64 pages, (ISBN 2-87901-039-0)

[modifier] Références

  1. Danièle Devynck, Connaître Albi, Éditions Sud Ouest, Collection Villes et Régions, 1996, 64 pages, (ISBN 2-87901-039-0), p.2
  2. Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, p.5
  3. abc [pdf] Plaquette de présentation de la ville d'Albi, éditée par la mairie
  4. [pdf] Atlas du Tarn - Géologie
  5. Fiche d'identité d'Albi, Site de l'office de tourisme d'Albi. Consulté le 12/10/2007
  6. Climat du Tarn, météo France. Consulté le 12/10/2007
  7. Climat d'Albi et sa région, Site de la mairie d'Albi. Consulté le 12/10/2007
  8. Fiche d'identité d'Albi, Site de l'office de tourisme d'Albi. Consulté le 12/10/2007
  9. ligne Tournemire-Albi, Site perso. Consulté le 12/10/2007
  10. ligne Castelnaudary-Albi, Site perso. Consulté le 12/10/2007
  11. Comité de défense de l'aéroport d'Albi, Aéroclub de Gaillac-Albi. Consulté le 12/10/2007
  12. carte des quartiers d'Albi, mairie d'Albi. Consulté le 12/10/2007
  13. INSEE - Logements à Albi : les occupants
  14. INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : les occupants
  15. INSEE - Logements à Albi : le parc
  16. INSEE - Logements en Midi-Pyrénées : le parc
  17. Rocade et voie express, Mairie d'Albi. Consulté le 09/11/2007
  18. Albi : le chantier du centre commercial va débuter, La dépêche du Midi. Consulté le 16/12/2007
  19. ab Les origines, Mairie d'Albi. Consulté le 09/11/2007
  20. Danièle Devynck, Connaître Albi, p.5
  21. Laurence Catinot-Cros, Autrefois Albi, Édition Atlantica autrefois, juillet 2004, (ISBN 2-84394-709), p.10
  22. Danièle Devynck, op. cit., p.6
  23. Ibid., p.13
  24. Ibid., p.10
  25. Ibid., p.15
  26. La Renaissance, Mairie d'Albi. Consulté le 09/11/2007
  27. Danièle Devynck, op. cit., p.20
  28. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 27274207858), p. 287
  29. Danièle Devynck, op. cit., p.18
  30. Ibid., p.21
  31. Ibid., p. 26
  32. Ibid., p. 27
  33. Yves Benezech, Les Terroristes de l'espérance
  34. Fiche d'identité d'Albi, Site de l'office de tourisme d'Albi. Consulté le 12/10/2007
  35. urgences, Mairie d'Albi. Consulté le 11/12/2007
  36. Albi. La nouvelle caserne sera construite en juin, La dépêche du Midi. Consulté le 11/12/2007
  37. L'arrondissement judiciaire d'Albi, Cour d'appel de Toulouse. Consulté le 11/12/2007
  38. Albi, Imago Mundi. Consulté le 11/12/2007
  39. Le conseil municipal, Site de la ville d'Albi. Consulté le 12/10/2007
  40. Albi entre les mains des jeune, Site de la ville d'Albi. Consulté le 12/10/2007
  41. Scrutin présidentiel de 2002 - Albi, Ministère de l'intérieur. Consulté le 12/10/2007
  42. Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Albi, ministère de l'intérieur. Consulté le 12/10/2007
  43. Scrutin présidentiel de 2007 - Albi, Ministère de l'intérieur. Consulté le 12/10/2007
  44. [pdf] budget 2007 de la mairie d'Albi
  45. [xls] Site officiel de la direction générale des Impôts - Données communales du Tarn 2006
  46. [xls] Site officiel de la direction générale des Impôts - Données communales du Tarn 2003
  47. Palmarès 2005 de Midi-Pyrénées, Le Figaro - Délinquance. Consulté le 18/10/2007
  48. Albi-Castres-Rodez: où vit-on le mieux?, L'express.com. Consulté le 18/10/2007
  49. Jumelage Albi/Gérone en Catalogne, Site de la mairie d'Albi. Consulté le 18/10/2007
  50. [pdf] Chiffres-clé d'Albi
  51. Agglomérations et villes du Tarn, SPLAF. Consulté le 23/10/2007
  52. [précision nécessaire]
  53. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  54. INSEE : pyramide des âges 1999 - Albi
  55. INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Midi-Pyrénées
  56. Albi, enseignement, Mairie d'Albi. Consulté le 22/10/2007
  57. SIte du lycée agricole
  58. [pdf] Atlas 2005-2006 de l'éducation nationale Consulté le 11/09/2007
  59. Site de l'Université d'Albi
  60. L'École des Mines d'Albi-Carmaux
  61. Albimag, Mairie d'Albi. Consulté le 16/12/2007
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  63. Festival Les Œillades. Plein écran à Albi, La dépêche du Midi. Consulté le 16/12/2007
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  65. Répartition des actifs par secteur économique selon le RP INSEE 1999, étude de l’INSEE (1999)
  66. Catégorie socioprofessionnelle de l'emploi carcassonnais, INSEE. Consulté le 11/07/2007
  67. INSEE - Population de quinze ans ou plus par sexe et âge selon le niveau d’études
  68. Les entreprises, Chambre de commerce et d'Industrie d'Albi. Consulté le 16/12/2007
  69. Les 50 qui font bouger Albi, L'Express. Consulté le 13/02/2008
  70. Les 50 qui font bouger Albi, L'Express. Consulté le 13/02/2008
  71. [pdf]Bilan touristique pour 2006, Comité départemental du Tourisme du Tarn, p.5
  72. [pdf]Bilan touristique pour 2006, Comité départemental du Tourisme du Tarn, p.7
  73. Albi (Tarn) : ensemble urbain de briques, cathédrale, Palais de la Berbie, Pont sur le Tarn, UNESCO.org. Consulté le 22/10/2007
  74. Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, p.60
  75. ab Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, p.10
  76. Ibid., p.32
  77. Ibid., p.4
  78. Ibid., p.5
  79. Ibid., p.11
  80. Ibid., p.56
  81. Collections du Musée Toulouse-Lautrec, Musée Toulouse-Lautrec. Consulté le 21/10/2007
  82. Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, p.38
  83. Musée d'Albi, Mairie d'Albi. Consulté le 21/10/2007
  84. Bases de loisir d'Albi, Mairie d'Albi. Consulté le 20/10/2007
  85. Parcs et Jardins, Mairie d'Albi. Consulté le 20/10/2007
  86. Cinémas, Site de la mairie d'Albi. Consulté le 09/11/2007
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