État de New York

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir New York (homonymie).
New York
Drapeau de l'État de New York Armoiries de l'État de New York
Drapeau Armoiries
Surnom : The Empire State
Devise : Excelsior
Capitale Albany
Plus grande ville New York
Superficie Classé 27e
 · Totale
 · Terre
 · Eau
 · % Eau
 · Largeur
 · Longueur
 · Latitude
 · Longitude
141 205 km²
122 409 km²
18 795 km²
13 3 %
455 km
530 km
40°29'40" N à 45°00'42" N
71°47'25" W à 79°45'54" W
Population Classé 3e
 · Totale (2000)
 · Densité
18 976 457 hab.
134 hab./km²
Altitude  
 · Maximale
 
 · Moyenne
 · Minimale
Mont Marcy
1 629 m
305 m
0 m
Adhésion 26 juillet 1788 (11e)
Gouverneur
Sénateurs
 
Représentants
David Paterson (D)
Charles Schumer (D)
Hillary Clinton (D)
29
Fuseau horaire UTC-5
Abréviations NY, US-NY

L'État de New York est le troisième État le plus peuplé des États-Unis avec 19 millions d'habitants, moins que le Texas, et deux fois moins que la Californie. Il se trouve dans le Nord-Est du pays. Sa forme est grossièrement celle d'une pyramide renversée, dont le sommet, au Sud, serait la ville de New York, sur l'océan Atlantique. Dans le Nord, l'État s'élargit, il partage une longue frontière avec le Canada. Si la ville de New York se trouve dans l'État de New York, une grande partie de son agglomération se trouve dans les États voisins du Connecticut et du New Jersey. En revanche, le Nord de l'État de New York est assez rural.

C'est le troisième état le plus riche du pays après la Californie et le Texas ; s'il était une nation indépendante, il serait la 16e puissance économique du monde, devant la Corée du Sud. La seule île de Manhattan produit environ les trois quarts des richesses de l'État de New York. Manhattan serait donc alors la 20e puissance économique mondiale, au même rang que la Suisse, si elle était indépendante (pour une superficie de seulement 52 km² et 1,5 millions d'habitants). La concentration de grandes et nombreuses entreprises est telle qu'il y a plus de gratte-ciels et de lignes téléphoniques à Manhattan que dans tout le continent africain.

L'État est un peu plus vaste (mais nettement moins dense) que l'Angleterre. De 1810 aux années 1960, il avait été l'État le plus peuplé des États-Unis, titre qu'il avait ravi à la Virginie et qu'il a abandonné à la Californie.

Il est bordé au nord et à l'ouest par le Canada (provinces de l'Ontario et du Québec) ainsi que les lacs Érié et Ontario ; à l'est par le Vermont, le Massachusetts, le Connecticut et l'océan Atlantique ; et au sud par le New Jersey et la Pennsylvanie.

Sommaire

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Province de New York.
Lyndhurst à Tarrytown, État de New York
Lyndhurst à Tarrytown, État de New York

Suite à l'exploration du fleuve HudsonNoort Rivier », « North River » en anglais, ou « fleuve du Nord » en français, fut le nom du fleuve adopté par les cartographes néerlandais jusqu'à la cession de la colonie) d'Henry Hudson commanditée par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales en 1609, la région située entre la Virginie et ce qui deviendra le Massachusetts est connu sous le nom de Nouveaux-Pays-BasNieuw Nederland » en néerlandais). Si plusieurs entreprises privées néerlandaises font du commerce à l'embouchure des fleuves Hudson et DelawareZuide Rivier » ou « fleuve du Sud ») pendant la décennie suivante (deux fortins de bois portant le nom de Fort Nassau sont construits, un sur l'île Castle, mis sur pied en 1611 et abandonné en 1618 en face du Fort Orange construit ultérieurement et l'autre sur le rivage sud du Delaware) ce n'est qu'avec le regroupement des intérêts privés en une seule compagnie que la colonisation débutera au tournant des années 1620. Les premiers colons européens à s'établir dans la colonie proviennent des Pays-Bas espagnols sous contrat avec la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales. Les Néerlandais s'établirent au Fort Orange près de l'actuelle ville d'Albany en 1624. La Nouvelle-AmsterdamNieuw Amsterdam » en néerlandais) est érigée sur le site actuel de Battery Park sur l'île de Manhattan, un an plus tard, par Pierre Minuit alors que fut décidé le regroupement des colons de Fort Orange, du Delaware et du ConnecticutVersche Rivier » ou « fleuve Frais ») vers l'embouchure de l'Hudson pour consolider l'entreprise et se soustraire à l'agressivité des Agniers situés un peu plus au nord-ouest. Lorsque les Anglais se sont appropriés en 1664 la colonie, elle fut renommée New York, en l'honneur du duc d'York, frère de Charles II, futur roi d'Angleterre sous le nom de Jacques II et comptait entre 10 000 et 16 000 colons. La région devient colonie royale en 1685. New York est le onzième État à ratifier la Constitution en 1788.

En 1917, l'État de New York accorde le droit de vote aux femmes[1].

[modifier] Géographie

D'une superficie de 128 402 km², l'État de New York était peuplé de 18 976 457 habitants au recensement de 2000. Sa capitale est Albany. L'État de New York contient la ville de New York (en anglais New York City), ville la plus peuplée des États-Unis et deuxième agglomération la plus peuplée du monde (24 112 176 habitants) après Tōkyō[2]. Alors que l'aire urbaine de New-York occupe la partie sud de l'État et la grande île de Long Island, la majeure partie du territoire (ou Upstate, dénomination regroupant tous les comtés situés au nord des comtés de Westchester et Rockland) est dominée par de grandes régions agricoles, des forêts, des lacs et des reliefs. Les montagnes principales sont les Adirondacks, les Catskills et la Shawangunk Ridge.

Les cours d'eau principaux sont l'Hudson, la Mohawk et le Saint-Laurent, qui constitue la frontière naturelle avec l'Ontario. Les Chutes du Niagara (côté américain) sont une des principales attractions touristiques de l'État.

[modifier] Subdivisions

L'État de New York est divisé en 62 comtés (counties). Voir la liste des comtés de l'État de New York.

[modifier] Principales villes

[modifier] Politique

L'État de New York est de forte tradition libérale et démocrate.
Ce penchant démocrate résulte principalement de la domination écrasante des démocrates libéraux dans la ville de New York, tandis que les banlieues de celles-ci sont légèrement pro-démocrates, et le reste de l'État légèrement pro-républicain.

[modifier] Un bastion démocrate pour les élections présidentielles

L'État de New York fut un bastion républicain jusqu'en 1932 et la victoire du démocrate Franklin Delano Roosevelt, par ailleurs ancien gouverneur de l'État, qui le remporta à chaque présidentielle.

Depuis 1960, les seuls Républicains à avoir emportés l'État de New York sont Richard Nixon en 1972 et Ronald Reagan en 1980 et 1984. Depuis, plus aucun candidat républicain n'a emporté l'État et lors de l’élection présidentielle de 2004, le candidat démocrate John Kerry y a obtenu 58,37% des voix contre 40,08% au président et candidat républicain George W. Bush.

[modifier] Un État progressiste (liberal en anglais)

Le 12 mars 2008, le gouverneur de l'État, le démocrate Eliot Spitzer, a remis sa démission suite à son implication dans un scandale de prostitution. Le lieutenant-gouverneur David Paterson lui succèdera officiellement le 17 mars 2008, et deviendra ainsi le premier gouverneur de l'État afro-américain et le premier gouverneur de l'État non-voyant.

Lors de la législature 2007-2008, le Sénat de l'État de New York est dominé par 34 républicains face à 28 démocrates alors que la Chambre des représentants a une majorité de 108 démocrates contre 42 républicains.

Les élus républicains sont généralement des modérés à l'image de l'ancien gouverneur Pataki et du maire de New York, Michael Bloomberg (maintenant independant).

[modifier] Une représentation nationale de tendance démocrate

Au niveau fédéral, 20 des 29 représentants au Congrès des États-Unis sont démocrates ainsi que les deux Sénateurs de l'État de New York, Hillary Clinton et Charles Schumer.

[modifier] Culture

Dès 1832, l'État du New York instaure l'école élémentaire gratuite et obligatoire[4].

[modifier] Sport

[modifier] Notes et références

  1. François Weil, Histoire de New York, Paris, Fayard, 2005 (ISBN 2213618569), p.250
  2. source : populationdata.net
  3. (en) Population finder, Bureau du recensement américain. Consulté le 16-08-2007
  4. Jean-François Revel, L’obsession anti-américaine, Paris, Plon, 2002, ISBN 2259194494, page 253

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes