Équipe d'Italie de football

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Équipe d'Italie
Couleurs Bleu
Surnom Gli Azzurri (et aussi Squadra Azzurra en contextes français, non usité en italien)
Équipementier Puma
Classement FIFA = 3e (mai 2008)
Sélectionneur Italie Roberto Donadoni
Record de sélection Paolo Maldini : 126
Meilleur buteur Luigi Riva : 35
Premier match officiel 15 mai 1910
Italie Italie 6 - 2 France France
Plus large victoire 2 août 1948
Italie Italie 9 - 0  États-Unis
Plus large défaite 6 avril 1924
 Hongrie 7 - 1 Italie Italie
Coupe du Monde Phases finales : 16
Meilleur résultat :
Vainqueur en 1934, 1938, 1982 et en 2006.
Championnat d'Europe Phases finales :
Meilleur résultat :
Vainqueur en 1968
Jeux Olympiques Meilleur résultat :
Or médaille d'or en 1936.
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Domicile
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Extérieur
Pour la compétition en cours, voir :
Équipe d'Italie de football au championnat d'Europe 2008
Consultez la documentation du modèle

L'équipe d'Italie de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs italiens sous l'égide de la Fédération d'Italie de football.

Sommaire

[modifier] Histoire

L'Italie a disputé six finales de Coupes du monde, remportant celles de 1934, 1938, 1982, et 2006 et perdant celles de 1970 et 1994 face au Brésil.

Elle a également remporté une fois le Championnat d'Europe des nations, en 1968. Elle possède avec l'Allemagne le plus beau palmarès européen.

Elle était classée au 1er rang de la FIFA en Septembre 2007.

L'équipe d'Italie est connue en France sous le nom de Squadra Azzurra. C'est un surnom qui lui a été donné par les journalistes français lors de la Coupe du monde 1938 organisée en France. En Italie, l'équipe est appelée la Nazionale et les joueurs sont appelés gli Azzurri.

[modifier] Genèse

L'équipe d'Italie débute bien tardivement sur la scène internationale. Elle dispute son premier match le 15 mai 1910 à l'Arena de Milan face à la France. Les Italiens qui jouent en blanc, l'emportent sur le score de 6-2, et font chavirer de joie tous les tifosi de la péninsule italienne. C'est le 6 janvier 1911, lors d'un match contre la Hongrie, que l'Italie va pour la première fois jouer avec un maillot bleu, la maglia azzurra, en hommage à la famille royale de Savoie.

[modifier] Les années 30 et le triomphe de l'Italie de Vittorio Pozzo

N'ayant pas fait le long voyage en bateau en Uruguay en 1930, l'Italie dispute sa première coupe du monde à domicile en 1934. L'entraîneur Vittorio Pozzo s'appuie sur neuf joueurs de la Juventus dont les attaquants Giovanni Ferrari et Raimundo Orsi et le milieu Luis Monti (qui avait disputé la première coupe du monde sous les couleurs argentines). Il fait également appel au buteur de l' Inter Milan (appelé à l'époque Ambrosiana Milan) Giuseppe Meazza, qui donnera plus tard son nom au mythique stade de San Siro.

Les italiens, qui font le salut fasciste avant chaque rencontre en signe d'allégeance au régime du Duce Mussolini, écartent facilement les Etats-Unis au premier tour avant de défier l' Espagne en quart de finale à Florence. Le match, d'une extrême violence (symbolisée surtout par Monti côté italien), se solde par un match nul 1-1. Pas moins de 11 joueurs sont blessés (4 italiens et 7 espagnols !) et ne peuvent prendre part à la rencontre rejouée le lendemain. Au cours de cette deuxième manche l'Italie s'impose 1-0 dans la polémique en raison de décisions arbitrales avantageuses. La squadra bat ensuite l' Autriche de Matthias Sindelar en demi-finale (1-0) puis la Tchécoslovaquie en finale à Rome (2-1) grâce à un but décisif d'Angelo Schiavio au cours des prolongations.

Quatre ans plus tard, l'Italie est en France pour défendre son titre. Entre-temps, elle a remporté la médaille d'or aux jeux Olympiques de Berlin, confirmant sa position de favori à sa propre succession. Outre l'entraîneur Pozzo et le gardien remplaçant Masetti, Giuseppe Meazza et Giovanni Ferrari sont toujours là et forment avec l'attaquant de la Lazio Rome Silvio Piola, une ligne d'attaque redoutable. Après une entrée en matière difficile à Marseille contre la Norvège (victoire 2-1), les Italiens éliminent le pays hôte, la France (3-1 à Colombes, dont un doublé de Piola). En demi-finale, ils s'imposent 2-1 face aux brésiliens de Leonidas, puis remportent la finale à Colombes contre la Hongrie 4-2, grâce à deux doublés de Colaussi et Piola.

Le palmarès de l'Équipe d'Italie des années 1930 est donc particulièrement étoffé: deux coupes du monde (1934, 1938), un titre olympique (1936), auxquels il faut ajouter deux Coupes du Docteur Gerö (1930 et 1935). Cette compétition appelée aussi Coupe Internationale européenne opposait les nations centro-européennes. Elle peut être considérée comme l'ancêtre du Championnat d'Europe des nations.

[modifier] L'après-guerre : vingt années de disette

Après une suspension des compétitions internationales pendant presque 15 ans pour cause de deuxième guerre mondiale, la Coupe du monde fait son retour en 1950, au Brésil. Cependant, l'Équipe d'Italie n'est plus à la hauteur de sa réputation et va connaître une longue période de vache maigre sur le plan international.

Elle sera éliminée dès le premier tour lors des coupes du monde 1950, 1962 et 1966. Lors de cette dernière occasion elle subit même une humiliation en perdant contre la Corée du Nord 1-0 à Middlesbrough, pour l'une des plus grosses sensations de l'histoire de la coupe du monde. En 1958, elle va même échouer dès les phases éliminatoires de la Coupe du monde en Suède, ce qui reste à ce jour, l'unique non-qualification des Italiens pour une coupe du monde.

L'Italie ne brille pas non plus par sa présence lors des Championnats d'Europe des nations 1960 (non inscrite) et 1964 (éliminée en huitièmes de finale).

[modifier] La rivalité Rivera-Mazzola et le retour au premier plan

Le succès européen des clubs italiens dans les années soixante (deux coupes des champions chacune pour l' Inter Milan et le Milan AC) va finir par bénéficier à l'Équipe nationale.
Ce retour au premier plan va se traduire en 1968 par une victoire dans le Championnat d'Europe des nations que l'Italie organise en 1968. En finale, la squadra de l'entraîneur Ferruccio Valcareggi a besoin de deux matches à Rome pour battre la Yougoslavie 1-1 puis 2-0, buts de Riva et Anastasi.

Deux ans plus tard, la squadra azzura se présente parmi les favoris à la Coupe du monde au Mexique, au même titre que le Brésil de Pelé et l'Angleterre de Bobby Charlton. Elle compte dans ses rangs quelques-uns des meilleurs joueurs européens comme le défenseur Giacinto Facchetti, les milieux Gianni Rivera et Alessandro Mazzola et les attaquants Luigi Riva ou Roberto Boninsegna.

L'entraîneur Valcareggi qui ne se résout pas à les associer, hésite constamment entre aligner le milaniste Rivera et l'interiste Mazzola. Après un départ poussif (un seul but marqué en trois matches du premier tour), l'Italie se réveille en battant le Mexique 4-1 en quart de finale et surtout la RFA 4-3 après prolongations en demi-finale. Ce match disputé au Stade Aztec de Mexico, au cours duquel pas moins de 5 buts sont marqués durant la prolongation, est considéré encore aujourd'hui comme le plus beau match de l'histoire de la coupe du monde. C'est Gianni Rivera, entré en jeu à la place de Mazzola, qui marque le quatrième but décisif.

En finale, L'Italie ne peut rien contre la magnifique équipe brésilienne emmenée par Pelé, Jairzinho, Tostão, Gérson et Rivellino, qui s'impose 4 buts à 1. Les italiens ont fait un temps illusion en égalisant par Boninsegna mais se sont écroulés en seconde mi-temps. Néanmoins, cette coupe du monde mexicaine confirme bien, deux ans après la victoire de Rome, le retour au premier plan de la squadra azzura.

Pour toute cette génération de joueurs italiens (Riva, Rivera, Mazzola) comme pour l'entraîneur Valcareggi, la coupe du monde 1974 organisée en Allemagne est l'ultime occasion de briller au niveau international. Mais, après une victoire contre Haïti et un match nul contre l'Argentine, l'Italie est battue par la Pologne 2-1 lors du premier tour, et doit rentrer précipitamment à la maison.

[modifier] Le sacre inattendu de la squadra de Bearzot

Si les deux premières victoires de l'Italie en Coupe du Monde sont assez logiques, celle de 1982 est plus surprenante. Enzo Bearzot a pris en main l'équipe nationale en 1975 après l'échec du Mondial allemand. Les azzuri réalisent un très honorable Mondial 78, en terminant quatrième, après avoir notamment battu l'Argentine chez elle en match de poule. En revanche, ils passent à côté de l'Europeo, le Championnat d'Europe des Nations 1980 (le second organisé à domicile). Eliminés à la différence de buts par la Belgique, ils perdent le match pour la troisième place aux tirs au but face à la Tchécoslovaquie.

Le contexte du football italien est alors considérablement alourdi en raison du scandale du Totonero (matches truqués dans le Championnat d'Italie). L'attaquant Paolo Rossi, une des révélations italiennes du Mondial 78, est même suspendu pour deux ans. Il sera de retour juste à temps pour la Coupe du monde 1982 qui doit se dérouler en Espagne. L'Italie est loin de faire partie des favoris et cette impression est confirmée par un premier tour médiocre qui se traduit par trois matches nuls contre la Pologne, le Pérou et le Cameroun.

Qualifiée miraculeusement à la différence de but aux dépens du Cameroun, la squadra azzura va se métamorphoser lors du second tour en battant l'Argentine de Maradona (2-1) et le Brésil de Zico (3-2, triplé de Rossi), avant de se défaire de la Pologne en demi-finale (2-0, deux nouveaux buts de Rossi). En finale au Stade Santiago Bernabéu, l'Italie remporte son troisième titre de champion du monde en battant la RFA, 3-1. Auteur d'un nouveau but, Paolo Rossi termine meilleur buteur de la coupe du monde avec 6 buts, et sera Ballon d'or à la fin de l'année. Pour lui comme pour Bearzot, très critiqués avant le Mondial, c'est une revanche éclatante.

Le triomphe de 1982 sera toutefois considéré par certains comme un accident heureux: l'Italie ne parvient pas à se qualifier pour l' Euro 84 et, amenée à défendre son titre au Mexique en 1986, elle sera nettement battue par la France (2-0) en huitièmes de finale. Après onze ans à la tête de la squadra, Bearzot tire sa révérence.

[modifier] 1990-2006: seize années de disette

[modifier] Coupe du monde : les tirs au but, une épreuve fatale

Désormais dirigée par Azeglio Vicini, l'équipe d'Italie prépare « son » Mondiale, la coupe du monde 1990 organisée en Italie, avec comme objectif un quatrième titre. Deux ans plus tôt, avec une équipe jeune, elle a déjà réalisé un joli galop d'essai lors de l'Euro 88 (demi-finaliste). En 1990, avec une génération de joueurs comme Paolo Maldini, Roberto Baggio, Roberto Donadoni plus un joueur « surprise » qui saura briller le temps d'une coupe du monde, Salvatore Schillaci, l'Italie réalise un parcours quasi parfait jusqu'en demi-finale. Là, à Naples, elle s'incline face à l'Argentine de Maradona, après l'épreuve des tirs au but. La déception, terrible, ne sera pas apaisée par la troisième place décrochée quelques jours plus tard face à l'Angleterre ni par le titre de meilleur buteur de Schillaci, avec 6 buts.

Mais cette déception sera encore plus vive en 1994 aux États-Unis. Après un premier tour une nouvelle fois hésitant (une habitude pour l'Italie lors des coupes du monde), avec une défaite contre l'Eire 1-0, l'Italie d'Arrigo Sacchi se ressaisit en battant le Nigéria, l'Espagne et la Bulgarie, et se fraye un chemin jusqu'en finale où elle s'incline sans perdre, une nouvelle fois aux tirs au but, face au Brésil. Cruelle ironie, c'est Roberto Baggio, un des meilleurs joueurs de l' histoire du football italien, qui manque le tir au but décisif.

Le manque de lucidité et la malédiction des tirs au but se répète pour la troisième fois d'affilée en 1998, en France. Battus dans cette épreuve par les Bleus (sur la route de leur premier sacre mondial), ils terminent le tournoi invaincus mais éliminés au stade des quarts de finale.

Enfin en 2002, ce ne sont pas les tirs au but mais les prolongations et le but en or qui leur sont défavorables, en huitièmes de finale contre la Corée du Sud (1-2). Encore une fois, les conditions de l'élimination sont cruelles, les coréens égalisent dans les dernières minutes du temps réglementaire avant de marquer le but en or dans les dernières secondes des prolongations.

[modifier] Championnat d'Europe : la malédiction des dernières minutes

Cette incroyable série de malchance se vérifie également lors des Championnats d'Europe des Nations. Lors de l'Euro 96, l'Italie est éliminée au premier tour grâce à un but tchèque marqué dans les derniers instants de son match contre la Russie). La squadra azzurra rate une nouvelle fois son Euro 2004, compétition dans laquelle les azzuri sont éliminés au stade des poules, incapable de s'imposer face au Danemark et à la Suède En revanche lors de l'Euro 2000, l'Italie pensait bien avoir mis fin à la malédiction en remportant enfin une épreuve de tirs au but, en demi-finale contre les Pays-Bas, et surtout en menant 1-0 en finale contre la France à quelques poignées secondes du coup de sifflet final. Mais après avoir eu plusieurs fois l'occasion de creuser l'écart et d'assurer définitivement le titre, l'Italie encaissa un but de Wiltord dans les arrêts de jeu puis un autre (en or) de Trezeguet au cours des prolongations, laissant le trophée à la France.

Pour un joueur comme Paolo Maldini, le seul joueur italien à avoir connu sur le terrain toutes ces désillusions successives, il semblait légitime de se croire maudit. L'Italie avait passé ces quinze années au plus haut niveau à toucher du doigt la récompense sans jamais pouvoir l'obtenir (si l'on excepte les titres de Champion d'Europe Espoirs décrochés en 1992, 1994, 1996, 2000 et 2004).

[modifier] 2004 : Toujours rien

L'Euro 2004 sera calamiteux. L'Italie commence son tournoi par un match nul et vierge face au Danemark, puis se fait rejoindre au score dans son deuxième match face à la Suède (1-1). Sa victoire contre la Bulgarie (2-1) sera inutile. En effet, le match nul (2-2) entre la Suède et le Danemark permis à ces deux équipes de se qualifier pour le tour suivant. L'Italie est éliminée sans gloire dès le premier tour alors qu'elle ne concèdera aucune défaite lors du tournoi.

[modifier] Une quatrième étoile décrochée à Berlin

Finalement la squadra azzurra mettra fin à la malédiction en 2006, en ajoutant une quatrième étoile à son maillot. Le contexte rappelle un peu celui de 1982. Le football italien est dans la tourmente en raison d'un vaste scandale de matches truqués et d'arbitres achetés, qui éclaboussent quelques-uns des plus grands clubs italiens, à commencer par la Juventus.

Mais si l'équipe d'Italie est perturbée dans sa préparation par ce scandale, elle y puise également une source de motivation et une force intérieure qui seront décisives pour l'obtention du titre.
L'Italie de 2006 est dirigée par Marcello Lippi et emmenée par des joueurs en état de grâce comme le gardien Gianluigi Buffon, le défenseur Fabio Cannavaro ou le milieu Andrea Pirlo mais aussi par des joueurs qu'on attendait pas comme les défenseurs Fabio Grosso et Marco Materazzi. Les azzurri franchissent un à un les obstacles (quelquefois difficilement comme ce huitième de finale contre l' Australie remporté à l'ultime minute à 10 contre 11, grâce à un penalty) et se qualifient pour les demi-finales où ils doivent affronter l'Allemagne, dans son antre de Dortmund. À l'issue d'un match superbe, ils viennent à bout du pays organisateur (2-0 après prolongations). Enfin, en finale, le 9 juillet à Berlin, ils décrochent une quatrième étoile en prenant leur revanche sur l'Équipe de France après un match où pendant les prolongations ils étaient en difficulté (1-1 après prolongations, 5 tirs au but à 3), où chaque équipe a eu sa mi-temps, l'Italie ayant la possibilité de « tuer » le match au cours de la première mi-temps et subissant au cours de la seconde mi-temps et des prolongations. Malgré la polémique autour de Marco Materazzi, l'Italie va réussir une séance parfaite de tirs au but qui lui permet de décrocher sa quatrième étoile.

voir aussi équipe d'Italie de football à la coupe du monde 2006

[modifier] Vers l'Euro 2008

Après un été en fête en Italie, il faut préparer les qualifications pour l'Euro 2008. Avec un nouveau sélectionneur Roberto Donadoni l'Italie connaît des début poussifs : un match nul contre la Lituanie puis une correction contre la France 3-1, au Stade de France. Petit à petit, l'Italie prend confiance en elle et enchaîne les victoires et surtout réussit à se qualifier contre un adversaire direct à la qualification : l'Écosse, au cours d'un match exceptionnel qui termine avec la victoire de l'Italie 2-1. Elle permet à l'Italie d'aller à l'Euro, aux dépens de l'Ecosse, et de terminer à la première place de son groupe devant la France.

[modifier] Palmarès

[modifier] Parcours en Coupe du monde

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Italia
  • 1930 : Non inscrite
  • 1934 : Vainqueur (Italie-Tchécoslovaquie 2-1 ap)
  • 1938 : Vainqueur (Italie-Hongrie 4-2)
  • 1950 : 1er tour
  • 1954 : 1er tour
  • 1958 : Non qualifiée
  • 1962 : 1er tour
  • 1966 : 1er tour
  • 1970 : Finale (Brésil-Italie 4-1)
  • 1974 : 1er tour
  • 1978 : 4e
  • 1982 : Vainqueur (Italie-Allemagne 3-1)
  • 1986 : Huitièmes de finale
  • 1990 : 3e
  • 1994 : Finale (Brésil-Italie 0-0, 3-2 tab)
  • 1998 : Quarts de finale
  • 2002 : Huitièmes de finale
  • 2006 : Vainqueur (Italie-France 1-1, 5-3 tab)

[modifier] Parcours en Championnat d'Europe

  • 1960 : Non inscrite
  • 1964 : Huitièmes de finale
  • 1968 : Vainqueur (Italie-Yougoslavie 2-0)
  • 1972 : Quarts de finale
  • 1976 : Non qualifiée
  • 1980 : 4e
  • 1984 : Non qualifiée
  • 1988 : Demi-finale
  • 1992 : Non qualifiée
  • 1996 : 1er tour
  • 2000 : Finale (France-Italie 2-1 ap)
  • 2004 : 1er tour
  • 2008 : Quarts de finale

[modifier] Parcours en Championnat d'Europe espoirs

  • 1986 : Finale (Espagne-Italie 1-2 ; 2-1 5-1 tab)
  • 1988 : Quart de finale
  • 1990 : Demi-finale
  • 1992 : Vainqueur (Italie-Suède 2-0 ; 0-1)
  • 1994 : Vainqueur (Italie-Portugal 1-0 ap)
  • 1996 : Vainqueur (Italie-Espagne 1-1 5-3 tab)
  • 1998 : non qualifié
  • 2000 : Vainqueur (Italie-République Tchèque 2-1)
  • 2002 : Demi-finale (République Tchèque-Italie 3-2)
  • 2004 : Vainqueur (Italie-Serbie-et-Monténégro 3-0)
  • 2006 : 1er tour
  • 2007 : 1er tour (5e place qualificative pour les JO)

[modifier] Matchs mémorables

  • 15-05-1910, Milan, Italie-France 6-2 - 1er match officiel
  • 31-05-1934, Florence, Italie-Espagne 1-1 a.p. - Quart de finale Coupe du Monde 1934, 1er match
  • 01-06-1934, Florence, Italie-Espagne 1-0 - Quart de finale Coupe du Monde 1934, 2e match
  • 10-06-1934, Rome, Italie-Tchécoslovaquie 2-1 a.p. - Finale Coupe du Monde 1934
  • 15-08-1936, Berlin, Italie-Autriche 2-1 a.p. - Finale Jeux Olympiques 1936
  • 12-06-1938, Paris, Italie-France 3-1 - Quart de finale Coupe du Monde 1938
  • 16-06-1938, Marseille, Italie-Brésil 2-1 - Demi-finale Coupe du Monde 1938
  • 19-06-1938, Paris, Italie-Hongrie 4-2 - Finale Coupe du Monde 1938
  • 02-06-1962, Santiago du Chili, Chili-Italie 2-0 - 1er tour Coupe du Monde 1962
  • 19-07-1966, Middlesbrough, Corée du Nord-Italie 1-0 - 1er tour Coupe du Monde 1966
  • 05-06-1968, Naples, Italie-URSS 0-0 a.p. (victoire de l'Italie par tirage au sort) - Demi-finale Euro 1968
  • 10-06-1968, Rome, Italie-Yougoslavie 2-0 - Finale Euro 1968
  • 17-06-1970, Mexico, Italie-Allemagne de l'ouest 4-3 a.p. - Demi-finale Coupe du Monde 1970
  • 21-06-1970, Mexico, Brésil-Italie 4-1 - Finale Coupe du Monde 1970
  • 10-06-1978, Buenos Aires, Italie-Argentine 1-0 - 1er tour Coupe du Monde 1978
  • 21-06-1978, Buenos Aires, Pays-Bas-Italie 2-1 - 2e tour Coupe du Monde 1978
  • 29-06-1982, Barcelone, Italie-Argentine 2-1 - 2e tour Coupe du Monde 1982
  • 05-07-1982, Barcelone, Italie-Brésil 3-2 - 2e tour Coupe du Monde 1982
  • 11-07-1982, Madrid, Italie-Allemagne de l'ouest 3-1 - Finale Coupe du Monde 1982
  • 22-06-1988, Stuttgart, URSS-Italie 2-0 - Demi-finale Euro 1988
  • 03-07-1990, Naples, Italie-Argentine 3-4 t.a.b. (1-1 a.p.) - Demi-finale Coupe du Monde 1990
  • 07-07-1990, Bari, Italie-Angleterre 2-1 - Match de classement Coupe du Monde 1990
  • 23-06-1994, New York, Italie-Norvège 1-0 - 1er tour Coupe du Monde 1994
  • 05-07-1994, Boston, Italie-Nigeria 2-1 a.p. - Huitième de finale Coupe du Monde 1994
  • 09-07-1994, Boston, Italie-Espagne 2-1 - Quart de finale Coupe du Monde 1994
  • 13-07-1994, New York, Italie-Bulgarie 2-1 - Demi-finale Coupe du Monde 1994
  • 17-07-1994, Los Angeles, Brésil-Italie 3-2 t.a.b (0-0 a.p.) - Finale Coupe du Monde 1994
  • 08-06-1997, Lyon, Italie-Brésil 3-3 - Tournoi de France 1997
  • 27-06-1998, Marseille, Italie-Norvège 1-0 - Huitième de finale Coupe du Monde 1998
  • 03-07-1998, Paris, France-Italie 4-3 t.a.b. (0-0 a.p) - Quart de finale Coupe du Monde 1998
  • 29-06-2000, Amsterdam, Italie-Pays-Bas 3-1 t.a.b. (0-0 a.p.) - Demi-finale Euro 2000
  • 02-07-2000, Rotterdam, France-Italie 2-1 a.p. (but en or) - Finale Euro 2000
  • 18-06-2002 Taejon, Corée du Sud-Italie 2-1 a.p (but en or) - Huitième de finale Coupe du Monde 2002
  • 01-03-2006 Florence, Italie-Allemagne 4-1 - Match amical Préparation Coupe du Monde 2006
  • 04-07-2006 Dortmund, Allemagne-Italie 0-2 a.p. - Demi-finale Coupe du Monde 2006
  • 09-07-2006 Berlin, Italie-France 5-3 t.a.b (1-1 a.p.) - Finale de la Coupe du Monde 2006
  • 17-11-2007 Glasgow, Écosse-Italie 1-2 - Match Qualificatif pour l'Euro 2008

[modifier] Principaux joueurs d'hier

Records de sélections (au 9 juin 2008)

Joueur Matchs
Paolo Maldini 126
Fabio Cannavaro 116
Dino Zoff 112
Giacinto Facchetti 94
Alessandro Del Piero 87
Gianluigi Buffon 83
Franco Baresi 81
Giuseppe Bergomi 81
Marco Tardelli 81
Demetrio Albertini 79
Alessandro Nesta 78
Gaetano Scirea 78
Antonio Cabrini 73
Giancarlo Antognoni 73
Gianluca Zambrotta 72
Claudio Gentile 71
Alessandro Mazzola 70
Tarcisio Burgnich 66
Francesco Graziani 64
Roberto Donadoni 63
Franco Causio 63
Alessandro Altobelli 61
Dino Baggio 60
Gianni Rivera 60

Meilleurs buteurs (au 9 Juin 2008)

Joueur Buts
Luigi Riva 35
Giuseppe Meazza 33
Silvio Piola 30
Roberto Baggio 27
Alessandro Del Piero 27
Alessandro Altobelli 25
Adolfo Baloncieri 25
Filippo Inzaghi 25
Christian Vieri 23
Francesco Graziani 23
Alessandro Mazzola 22
Paolo Rossi 20
Roberto Bettega 19
Gianluca Vialli 16
Luca Toni 15
Julio Libonatti 15
Angelo Schiavio 15
Gino Colaussi 15
Gianni Rivera 14
Giovanni Ferrari 14
Pierluigi Casiraghi 13
Raimundo Orsi 13
Mario Magnozzi 13
Virgilio Felice Levratto 11
Luigi Cevenini 11
Riccardo Carapellese 10
Gianfranco Zola 10

Gardiens de but

Défenseurs

Milieux défensifs

Milieux offensifs

Attaquants

[modifier] L'équipe d'aujourd'hui

  • Groupe participant à l' Euro 2008 (Nombre de sélections arrêtés le 6 juin 2008)

[modifier] Italie Italie

Sélectionneur Italie Roberto Donadoni
Nom Date de Naissance Sélections (buts) Club
Gardiens
1 Gianluigi Buffon 28 janvier 1978 (30 ans) 82 (0) Italie Juventus de Turin
17 Morgan De Sanctis 26 mars 1977 (31 ans) 2 (0) Espagne FC Séville
14 Marco Amelia 2 avril 1982 (26 ans) 6 (0) Italie Livourne
Défenseurs
5 Alessandro Gamberini 27 août 1981 (26 ans) 2 (0) Italie AC Fiorentina
23 Marco Materazzi 19 août 1973 (34 ans) 40 (2) Italie Inter Milan
19 Gianluca Zambrotta 19 février 1977 (31 ans) 71 (2) Espagne FC Barcelone
2 Christian Panucci 12 avril 1973 (35 ans) 53 (3) Italie AS Rome
4 Giorgio Chiellini 14 août 1984 (23 ans) 10 (1) Italie Juventus de Turin
3 Fabio Grosso 28 novembre 1977 (30 ans) 31 (3) France Olympique lyonnais
6 Andrea Barzagli 8 mai 1981 (27 ans) 22 (0) Italie Palerme
Milieux
21 Andrea Pirlo 19 mai 1979 (29 ans) 46 (6) Italie Milan AC
8 Gennaro Gattuso 9 janvier 1978 (30 ans) 58 (1) Italie Milan AC
22 Alberto Aquilani 7 juillet 1984 (23 ans) 5 (0) Italie AS Rome
10 Daniele De Rossi 24 juillet 1983 (24 ans) 33 (4) Italie AS Rome
20 Simone Perrotta 17 septembre 1977 (30 ans) 41 (2) Italie AS Rome
16 Mauro Germán Camoranesi 4 octobre 1976 (31 ans) 35 (4) Italie Juventus de Turin
13 Massimo Ambrosini 29 mai 1977 (31 ans) 31 (0) Italie Milan AC
Attaquants
7 Alessandro Del Piero 9 novembre 1974 (33 ans) 86 (27) Italie Juventus de Turin
9 Luca Toni 26 mai 1977 (30 ans) 34 (15) Allemagne Bayern Munich
11 Antonio Di Natale 13 octobre 1977 (30 ans) 18 (7) Italie Udinese
12 Marco Borriello 18 juin 1982 (25 ans) 3 (0) Italie Genoa FC
18 Antonio Cassano 12 juillet 1982 (25 ans) 11 (3) Italie UC Sampdoria
15 Fabio Quagliarella 31 octobre 1983 (24 ans) 8 (3) Italie Udinese

[modifier] Sélectionneurs

[modifier] Voir aussi


Parcours des équipes du Championnat d'Europe de football 2008
Groupe A Suisse Suisse République tchèque République tchèque Portugal Portugal Turquie Turquie
Groupe B Autriche Autriche Croatie Croatie Allemagne Allemagne Pologne Pologne
Groupe C Pays-Bas Pays-Bas Italie Italie Roumanie Roumanie France France
Groupe D Grèce Grèce Suède Suède Espagne Espagne Russie Russie