Économie de l'Union européenne
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Indicateurs économiques |
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l’A380, une réalisation européenne | ||
Monnaie | euro et
autres devises
Devises partiellement liées à l’euro par le MCE II : |
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Année fiscale | calendaire | |
Organisations internationales | ||
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Produit intérieur brut (parité nominale) | 13 700 milliards $ (2006)1 | |
Produit intérieur brut en PPA | 13 100 milliards $ (2006)1 | |
Rang pour le PIB en PPA | en volume : 1e 2 par tête : 34e 3 |
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Croissance du PIB | 3,2 % (2006)1 | |
PIB par habitant en PPA | 29 900 $ (2006)1 | |
PIB par secteur | agriculture : 2,1 % industrie : 27,3 % services : 70,5 % (2006)1 |
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Inflation (IPC) | 1,8 % (2006)1 | |
Pop. sous le seuil de pauvreté | 17 % | |
Indice de développement humain (IDH) | - | |
Population active | 221 millions (2006)1 | |
Population active par secteur | agriculture : 4,4 % industrie : 27,2 % services : 67,1 % (2002)1 |
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Taux de chômage | 7 % (2007) | |
Principales industries | Possède les industries parmi les plus puissantes et les plus avancées technologiquement: aéronautique civil et militaire, pharmacie, automobile, constructions spatiales, agroalimentaires, services aux entreprises, services financiers,… 1 | |
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Exportations | 1 330 milliards $ (2006)1 | |
Biens exportés | machines, véhicules, aéronautique, produits plastiques, produits pharmaceutiques, produits chimiques, essence, fer et acier, papier, textiles, viandes, produits laitiers , poissons, boissons | |
Principaux clients | États-Unis (23,3 %), Suisse (7,6 %), Russie (5,2 %), Chine (4,8 %) (2006) | |
Importations | 1 466 milliards $ (2006)1 | |
Biens importés | machines, véhicules, aéronautique, produits plastiques, pétrole, produits chimiques, textiles, métaux, biens alimentaires, vêtements | |
Principaux fournisseurs | États-Unis (13,8 %), Chine (13,4 %), Russie (8,2 %), Japon (6,2 %) (2006) | |
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Dette publique | 63,5 % du PIB (2005), 6 509,8 milliards d’euros | |
Dette extérieure | ||
Recettes publiques | ||
Dépenses publiques | Déficit public = 270,2 milliards d’euros (2,03% du PIB) (2004) |
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Aide au développement | 10,1 milliards $ (1999)1 | |
Sources : 1. Union européenne sur CIA factbook. Consulté le 18 novembre 2007 |
L’Union européenne est la première puissance économique mondiale avec un produit intérieur brut (PIB) de 14 420 milliards de dollars US, en parité de taux de change nominal[1] soit 29,89% du PIB mondial en 2006. En utilisant la méthode de parité de pouvoir d’achat (PPA), le PIB est légèrement inférieur à celui des États-Unis, pour une population bien supérieure (492 millions d’habitants).
Le PIB par habitant en PPA s’élève à 27 270 $ dans l’Union européenne, contre 41 400 $ aux États-Unis en 2006.
L’Union européenne est la première puissance agricole, industrielle et de service au monde. Elle demeure encore en 2007, le lieu privilégié pour faire des affaires devant la Chine et les États-Unis.[2]
Sommaire
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[modifier] L'Union européenne dans le monde
[modifier] La première puissance économique mondiale
[modifier] Part dans le PIB mondial
L’Union européenne est la première puissance économique mondiale en 2006 avec 29,89% du PIB mondial (Banque mondiale : Total GDP 2006). Elle est ainsi la première puissance agricole (1er importateur mondial et 2e exportateur) avec les États-Unis, la première puissance de services mondiale et la première puissance industrielle du monde.
La part de l’UE dans le produit intérieur brut mondial tend à diminuer, comme celle des États-Unis et du Japon, du fait de la forte croissance de certains pays émergents (les BRIC entre autres). Néanmoins, les trois piliers de la Triade (UE, ÉUA, Japon) représente toujours plus de 65% du PIB mondial en 2006.
Pays | % PIB mondial | |
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2005 | 2006 | |
Union européenne | 30,30 | 29,89 |
États-Unis | 28,06 | 27,16 |
Japon | 10,15 | 9,01 |
Chine | 5,02 | 5,46 |
Brésil | 1,79 | 2,21 |
Inde | 1,77 | 1,88 |
Russie | 1,72 | 2,04 |
[modifier] Un des coeurs des FMN
L'Union européenne est également le siège des plus grandes FMN du monde.
Le classement annuel du Fortune Global 500 démontre la pertinence de la puissance des piliers de la Triade (78,4% des 500 première entreprises mondiales) notamment de l'Europe et des États-Unis.
Pays | % | |
---|---|---|
2007 | 2008 | |
Union européenne | 32,4 | |
États-Unis | 32,4 | |
Japon | 13,4 | |
Chine | 4,8 | |
Inde | 1,2 | |
Brésil | 1,0 | |
Russie | 0,8 | |
13,8 |
[modifier] La première puissance commerciale mondiale
L’Union européenne est la première puissance commerciale mondiale: 1er exportateur et 2e importateur (hors flux intra-UE).
Lors des négociations de l'OMC, l’UE parle d'une seule voix en la personne du Commissaire au Commerce de la Commission européenne, actuellement Peter Mandelson (nationalité britannique).
Elle est au cœur des échanges mondiaux en étant:
- le premier partenaire commercial des États-Unis,
- le premier partenaire commercial de la Chine,
- le premier partenaire commercial de l’Inde,
- le premier partenaire commercial de la Russie,
- le premier partenaire commercial des pays composant le Mercosur,
- le premier partenaire commercial de la Corée du Sud
- le premier partenaire commercial des pays composant l'OPEP
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Les exportations de l'Union Européenne restant inférieures à ses importations, sa balance commerciale reste déficitaire.
[modifier] Les principaux partenaires commerciaux de l’Union européenne
Si les échanges euro-américains restent tenus, l’année 2006 est marquée par :
- l’arrivée de la Chine à la première place des pays fournisseurs de l’UE devant les États-Unis !
- la montée en puissance de la Turquie dont le commerce se polarise de plus en plus autour de l’UE.
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[modifier] Le lieu privilégié des investissements mondiaux
Preuve de son dynamisme, l'Union européenne:
- en 2006, a attiré une grande partie des investissements mondiaux : 44 % des 947 milliards € d’Investissement direct à l'étranger (IDE) mondiaux (CNUCED, 2006).
- en 2007,l'Union européenne a représente 40% du montant total des fusions et acquisitions dans le monde soit 1 780 milliards de dollars(US 36%). En 1999, elle a été le lieu de la plus grande OPA de l'Histoire entre le britannique Vodafone (acheteur) et l'allemand Mannesmann (cible) pour 173 milliards de dollars soit 163 milliards d'euros.
[modifier] Un pôle d'excellence mondial
[modifier] Une stratégie: la Stratégie de Lisbonne
Lors du Conseil européen du 22 et 23 mars 2000, l’UE s'est fixée comme objectif de devenir « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » à l’horizon 2010.
« L’Indicateur européen de croissance et d’emploi, » conçu par les économistes du groupe d’assurance Allianz pour le laboratoire d’idées bruxellois Lisbon Council, indique que fin 2006, « l’UE-15 avait fait 90% du chemin vers les objectifs à atteindre d’ici 2010 » contre un ratio de 73% seulement fin 2005.
[modifier] Une économie du savoir, fondée sur la RD
[modifier] La recherche communautaire
En 2007, l’UE vient de se doter d’un Conseil européen de recherche (European Research Council, ERC) qui a été doté de 7,5 milliards d’euros et qui a pour unique objectif de sélectionner les projets très innovants.[3]
Entre 1996 et 2006, l’UE a publié 2 571 961 articles scientifiques (publications d’avancées scientifiques dans les journaux ou revues dont la notoriété internationale est reconnue dans les 21 disciplines majeures des sciences) soit 88% de la quantité américaine, 3,25 fois plus que le Japon et 6 fois plus que la Chine.
En ce qui concerne les publications de haute qualité (publications les plus citées dans la communauté scientifique mondiale), l’UE a publié, sur la même période, 29 309 articles soit 54% du résultat américain, 5 fois plus que le Japon et 13 fois plus que la Chine.[4]
[modifier] Des universités prestigieuses
D'après le classement annuel de l'Université de Shanghaï, l'Union occupe le second rang mondial pour les universités les plus réputés (recherche, publication, médaille Fields, prix Nobel...).
Pays | % | |
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2007 | ||
États-Unis | 54 | |
Union européenne | 33 | |
Japon | 6 | |
Canada | 4 | |
Australie | 2 | |
Israël | 1 |
[modifier] L'économie de l'Union européenne
[modifier] Le marché du travail
En avril 2008, le taux de chômage s'établit à 6,7% de la population active (7,1% dans la zone euro) (Eurostat).
Il varie fortement entre les différents États membres et entre les régions européennes. La mobilité des travailleurs est faible entre États membres, au contraire de la mobilité entre les États fédérés des États-Unis, ce qui rend la convergence des taux de chômage plus difficile.
[modifier] Une même monnaie et des réserves d'or
[modifier] L'euro
La devise officielle de l'UE est l’euro. La monnaie unique est utilisée par 15 États depuis le 1er janvier 2008. Elle est entrée en circulation en 1999 et elle est devenue une monnaie fiduciaire en 2001. Tous les autres pays membres, à l’exception du Danemark et du Royaume-Uni qui ont obtenus des régimes spéciaux et de la Suède (refus par référendum en 2003), se sont engagés à adopter l’euro si et seulement s’ils respectent les critères de Maastricht (ou Pacte de stabilité et de croissance)
En 2007, l’euro est :
- la première monnaie pour les émissions d’obligations
- la première monnaie pour le nombre de billets en circulations
- la deuxième monnaie de réserve au monde avec 25,8% du stock des banques centrales (source BCE)
- la deuxième monnaie d'échange avec 39,3% des échanges internationaux libellés en euros (source BCE)
[modifier] Les réserves d'or
La mise en place du Sytème européen des Banques centrales, a fait des banques centrales des pays de l'Eurozone, les détentrices des plus grandes réserves jamais constituées de stock d'or au monde.
Ce classement ne prend pas en compte le stock d'or du FMI (3 217 tonnes). Par ailleurs, l'onglet Union europénne regroupe les stocks d'or de réserve de la BCE, des Banques centrales de l'Euro-zone, de la Suède et de la Suisse. [modifier] Secteurs économiques[modifier] Secteur primaire[modifier] Agriculture Article détaillé : Politique agricole commune.
L’Union européenne est le premier importateur et le deuxième exportateur de produits agricoles (notamment ceux issus des industries agro-alimentaires). Fortement protégé, le secteur agricole est soutenu par les subventions accordées par l’Union européenne au travers de la politique agricole commune (PAC). Ces aides, qui représentent 40% du budget de l’UE, sont vivement critiquées tant par certains États membres comme le Royaume-Uni, que par les principaux pays partenaires commerciaux de l’UE (États-Unis, qui ont aussi leur propre système d’incitation notamment de nature fiscale) mais aussi par les grands pays agricoles (Australie, Brésil, ...). Le Cycle de Doha (OMC) a échoué notamment à cause des réticences européennes et américaines à réformer leur mécanisme de subventions agricoles. L’agriculture utilise en général des méthodes intensives de production, excédentaire dans certains domaines, et l’Europe est largement autosuffisante pour l’agriculture vivrière ; toutefois, l’Union importe de nombreux produits exotiques, et commence à utiliser une partie de sa production agricole pour la production d’énergie. La majeure partie de la production agricole sert toutefois à l’élevage, consommateur de quantités très importantes de céréales souvent importées, et également très gros consommateur en eau et en énergie et source de pollution dans l’atmosphère (CO2) et dans les eaux de surfaces (nitrates, pesticides). La forêt européenne est très importante, et la plupart du temps gérée par l’homme et réglementée. Longtemps déficitaire et négligée, la sylviculture connaît un renouveau d’intérêt et est encouragée : le bois des forêts de culture européennes constitue une énergie propre et renouvelable et peut être utilisé aussi dans la construction et l’industrie, et son implantation fixe les sols, limite la pollution (fixation du CO2) et régule les eaux de surface et le climat. Les importations de bois exotique sont aujourd’hui sévèrement réglementées par l’UE afin de lutter contre la désertification des grandes forêts naturelles du monde. [modifier] PêcheLe secteur lié à la pêche génère 3 à 5% du PIB de l’UE en 2006. Chaque année, 3,5 milliards de tonnes de marchandises et 350 millions de passagers transitent par les 1 200 ports européens. L’UE possède 40% de la flotte maritime mondiale[5] et représente environ un quart du tonnage mondial[6]. [modifier] Ressources terrestres et du sous-solRichement dotée en charbon, l’UE l'est beaucoup moins en pétrole et autres métaux précieux (or...) que ses concurrents américains ou russes. La France dispose en Nouvelle-Calédonie (hors de l’Union européenne) de très grandes ressources en nickel. Elle dispose néanmoins d’importants champs pétrolifères (pétrole Brent) en mer du Nord qui sont exploités principalement par le Royaume-Uni, et de quelques lieux de production de gaz naturel. Dans les deux cas toutefois, l’Union européenne est encore fortement dépendante des importations, notamment du pétrole brut du Moyen-Orient et d’Iran, du gaz de Russie et d’Afrique du Nord, ainsi que d’uranium brut destiné à être traité et utilisé dans ses nombreuses centrales nucléaires. Les ressources géothermiques sont encore trop peu exploitées, et presque insignifiantes dans le bilan énergétique total. Les ressources aquifères sous-terraines normalement destinées à la consommation car de qualité excellente, sont assez abondantes mais très inégalement réparties sur le territoire de l’Union. Elles sont trop encore largement utilisées par l’agriculture et souvent contaminées par elle dans les régions de production agricole intensive. Le renouvellement de ces ressources minérales est aujourd’hui sérieusement affecté par la contamination des eaux de surface, elles aussi trop largement utilisées par l’agriculture et l’industrie, ou réservées pour la production hydroélectrique (nombreux barrages). La gestion communautaire des eaux des bassins versants est en revanche très développée et fait l’objet de surveillance de plus en plus sévère. Toutefois, dans certaines régions, quand le détournement et le traitement d’eaux fluviales (via un réseau très important de canaux et aqueducs) ne peuvent suffire, il est nécessaire de subvenir aux besoins en eau de consommation par livraison maritime, ou par des usines de dessalement d’eau de mer, deux méthodes gourmandes en énergie. [modifier] Secteur secondaireIl ne sera traité que des principales industries. Puissance industrielle majeure, l'Union confirme sa domination avec des marques industrielles puissantes. Chaque année le cabinet Interbrand classe les marques en fonction de leur puissance. La première européenne est Nokia en 5e position avec une estimation de 33 milliards de dollars.
[modifier] AutomobileL’UE est le premier producteur mondial d’automobiles avec 19,7 millions de véhicules soit 27% de la production mondiale (2007, OICA). L’Allemagne produit 6,2 millions de véhicules, la France 3,01 , l'Espagne 2,89. Elle est le siège de quelques-uns des principaux groupes mondiaux d’automobiles (classement selon le CA): Daimler-Chrysler (3e),Volkswagen (5ème), Renault-Nissan (6ème). De plus, les firmes européennes produisent les voitures les plus prestigieuses au monde (comme Rolls-Royce, Bentley, Ferrari…), et sont les leaders dans la technologie automobile (invention de l’ABS par l'équipementier automobile Bosch en 1973, ESP...). Cette prépondérance européenne dans le secteur automobile s’explique en partie par la naissance de l’automobile en Europe (voir Histoire de l'automobile). L’UE représente le premier parc d’automobiles au monde avec 225 millions de véhicules en 2006.[7]
[modifier] AéronautiqueOn distingue l’aéronautique civile et militaire. En 2007, l’UE est un des deux principaux producteurs mondiaux d’avions civils grâce à EADS et ses filiales Airbus et Eurocopter. Son principal concurrent est l’américain Boeing. Cette industrie se répartit en Europe entre sites de production (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne...) et sites d’assemblage (Hambourg et Toulouse). Le donneur d’ordres Airbus fait également vivre des centaines de sous-traitants industriels. L’Union européenne occupe la seconde place dans l’aviation militaire. EADS rivalise difficilement avec ses nombreux concurrents américains (Boeing, Lockheed, Raytheon...), alors que le budget militaire américain pèse à lui seul 50% du budget mondial. [modifier] Technologies de l'information et de la communicationSi l’Union est distancée par le nombre de firmes spécialisées dans les technologies de l’information par rapport aux firmes américaines (Microsoft, IBM, Apple, Sun, Intel, ...), elle occupe néanmoins la première place mondiale dans la téléphonie mobile (Nokia est le premier fabricant mondial et la norme GSM est la plus répandue) et dans les progiciels d’entreprises (l'allemand SAP est le premier éditeur mondial).
Nokia est le premier fabricant mondial de téléphones portables avec 39% du marché mondial en 2007. GSM, norme européenne, est la norme de téléphonie la plus répandue dans le monde: 82% des téléphones mobiles dans le monde utilisent cette norme. L'Union compte plus de 700 millions d'utilisateurs de téléphones portables (GSM World News Statistics,Q4 2007)
En terme de télécommunications, l’Union est le premier marché mondial pour l’utilisation d'Internet avec 293 millions d’utilisateurs (21% du marché mondial en 2007) (source World Internet Usage Stat).
[modifier] Énergie[modifier] PétroleGrâce à leurs anciennes possessions coloniales, les puissances européennes ont eu accès rapidement aux champs pétrolifères moyen-orientaux, ce qui leur assurent aujourd’hui, malgré de lourdes concessions, une place de choix dans le paysage de l’industrie pétrolière mondiale. L’UE est le siège de trois des cinq majors du pétrole : BP (Royaume-Uni), Shell (Royaume-Uni et Pays-Bas) et Total SA (France). De plus Londres assure la cotation du pétrole Brent (de la mer du Nord). [modifier] NucléaireL’UE dispose du plus grand parc de centrales nucléaires au monde (33,25% des 439 réacteurs nucléaires du monde, [8]) le plus grand parc européen étant le parc français (59 réacteurs nucléaires). La firme française Areva est le leader mondial du nucléaire civil grâce à la maîtrise intégrale du cycle nucléaire : installation, gestion, retraitement. De plus la France accueille désormais le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) sur le site de Cadarache. Elle dispose en outre (en collaboration avec la Suisse) avec le CERN du plus grand et puissant accélérateur de particules au monde.[9]
[modifier] Énergies renouvelablesL’Union européenne est le principal producteur d’énergies renouvelables de la planète. Certes, toujours troisième pollueur du monde après la Chine (6,2 milliards de tonnes) et les États-Unis (5,8 milliards de tonnes d’équivalent CO2), l’UE a été le principal supporteur du Protocole de Kyōto, entré en vigueur en 1994. Si l’État fédéral américain ne l’a pas ratifié, certains États fédéraux le respectent à l’image de la Californie. L’UE a mis en place un système de cotation des quotas des émissions de CO2. L’organisme EU-ETS est ainsi l’organisme multinational de gestion des droits à émettre le plus important dans le monde. Il a commencé en 2005 et implique les 27 États membres de l'Union européenne. Le marché Powernext Carbon (Paris, France) est la référence mondiale dans ce domaine. L’UE représente 60% de la puissance éolienne installée dans le monde en 2007, dont la plus grande partie produite en Allemagne et en Espagne (source: The Wind Power)
[modifier] Secteur tertiaire[modifier] TourismeL’Union européenne est la première destination touristique mondiale en recevant 53,5% des 898 millions de touristes internationaux (OMT, 2007). Les principaux pays européens visités sont la France, l’Espagne et l'Italie. La France est la première destination touristique mondiale avec 75 millions de visiteurs. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Autriche sont également toutes dans le top-dix. L’Allemagne est le pays qui dépense le plus: 74 milliards € devant les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, le Japon et la Chine. Le tourisme intracommunautaire est facilité pour les citoyens des États membres qui ont adopté l’Euro ou qui appartiennent à l’espace Schengen. Ces-derniers ne sont plus obligés d’avoir un passeport ou un visa pour se rendre dans le pays voisin, le contrôle aux frontières étant totalement supprimé entre eux. D’autre part, même si des contrôles subsistent dans l’Union européenne hors de l’espace de Schengen, cela ne nécessite aucun visa préalable, n’importe quelle pièce d’identité nationale étant suffisante pour voyager presque partout dans l’Union européenne (hormis pour quelques zones très réduites à statut spécifique, en raison d’accords transfrontaliers rendus nécessaires pour des raisons pratiques ou certains traités historiques toujours applicables). [modifier] Services financiersL’UE est le siège des quelques plus grandes banques mondiales (HSBC, Royal Bank of Scotland, BNP Paribas, Crédit agricole, Deutsche Bank...). Elle occupe une place prépondérante :
Pour la première fois depuis 1914, la capitalisation boursière des places européennes (15 720 milliards $US) a dépassé celles des États-Unis (15 640 milliards $US).[10] [modifier] L'Union européenne et ses États membres[modifier] Taux de croissance des États membresLa croissance du PIB est assez élevée dans les nouveau pays de l’Union issus de l’élargissement de 2004, partout supérieure à la moyenne de l’UE, en raison de l’effet bénéfique sur leurs économies de cette adhésion. Elle dépasse 5% l’an pour tous à l'exception de Malte (dont l’économie est libéralisée depuis bien plus longtemps, même si cette adhésion a permis d’accroître nettement ses activités) et de la Hongrie (dont la libéralisation de l’économie est plus ancienne que pour les autres anciens pays socialistes, mais qui a bénéficié aussi des effets bénéfiques de l’élargissement), et est particulièrement vive dans les pays baltes et en Slovaquie. Ces pays tirent vers le haut la croissance moyenne de l’Union qui est supérieure à celle des autres grands pays qui pèsent le plus dans le PIB. Dans les autres pays membres de l’UE avant l’élargissement, seuls le Luxembourg, la Finlande et l’Irlande tirent leur croissance annuelle au delà de 5%, en raison de leurs propres performances, mais aussi de certains privilèges fiscaux locaux qui attirent les capitaux européens ou extra-européens. À l’inverse le Portugal et dans une moindre mesure l’Italie (malgré son poids important) ne parviennent pas à obtenir la croissance qui leur serait nécessaire dans l’Union.
[modifier] Économie des États membresLes performances économiques varient d'un État à l'autre mais les pays de la zone euro doivent respecter les règles du pacte de stabilité et de croissance. Les pays de l’ancienne Europe des 15 ont des PIB par habitant supérieurs à la moyenne de l’UE, exceptés la Grèce, le Portugal et l'Espagne (lequel est en passe d’atteindre cette moyenne grâce à sa forte croissance). Le tableau suivant montre différentes informations liées aux performances économiques des États membres. Ils sont classés suivant la taille de leurs économies. Les couleurs montrent les performances d'un pays par rapport au reste de l'Union européenne, au dessus de la moyenne (vert) ou en dessous (rouge). Les plus grandes et plus petites valeurs de chaque colonne sont mises en évidence.
[modifier] Les disparités économiques régionalesLa comparaison entre les différentes régions de l'Union européenne est une tâche difficile. En effet, les régions telles que définies par la Nomenclature d'unités territoriales statistiques (NUTS) ne sont pas homogènes : au sein de la NUTS-1 (le premier niveau, c.-à-d. les « grandes régions »), certaines d’entre-elles sont très grandes (par exemple, la région de la Hesse (NUTS-1 de 21 100 km²) ou l’Île-de-France (NUTS-1 de 12 011 km²)), alors que d’autres sont beaucoup plus petites, par exemple la région de Hambourg (NUTS-1 de 755 km²) ou la Région du grand Londres (NUTS-1 de 1 580 km²). Un problème avec ces données est que certaines zones, par exemple la Région du grand Londres, sont sujettes à un grand nombre de voyageurs journaliers (commuters) venant dans la zone pour y travailler mais n’y habitant pas, ce qui modifie artificiellement les statistiques : le PIB par habitant est surévalué. Les régions NUTS-2 sont des sous-divisions des régions NUTS-1. [modifier] Les régions les plus prospèresLes 10 régions ayant le plus haut PIB par habitant sont toutes situées dans les États membres d’avant l’élargissement de l'Union européenne de mai 2004. La majorité est située dans la mégalopole européenne[11].
[modifier] Les régions les moins richesLa Pologne, bien que n’ayant pas le plus faible PIB par habitant de tous les États membres de l'Union européenne, contient six des dix régions les plus pauvres de l’UE. Les dix régions de queue de classement appartiennent toutes aux nouveaux États membres qui ont rejoint l’UE en 2004.
[modifier] Les régions NUTS-2 les plus riches et plus pauvres de chaque État membre (PIB PPA 2002)Voir aussi : PIB de toutes les régions NUTS-2 (2002)
[modifier] Voir aussi[modifier] Notes et références de l’article
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens et documents externes |